16 replies to this topic

[mistral]

On quitte la "grand route", on roule un peu moins vite,
Sur la gauche le lac
Impassible s'endort.
Une série de virages, s'enroule, interminable;
J'entrevois le clocher qui perce les nuages,
Oui, c'est vrai, mon pays à le ciel nuageux!
Les gens de ce pays écrivent comme ils parlent,
Ils ont un accent lourd,
Ils ne sont pas joyeux.
Quand binious et bombardes font un bruit pas possible
Ils foulent de leurs pas
La terre de leurs aîeux.

Pas de bruit
Si ce n'est celui de ses rivières,
Qui ne se lassent pas de passer sous ses ponts,
Un canal en son centre
Tout juste un peu plus fier,
Il va de Nantes à Brest
Et ne fait que " passer".

Mais quand vient le printemps, les ajoncs, les genêts
S'unissent à la bruyère
Pour faire un dégradé de teintes jaunes et bleues
Qui le temps d'un été attirent les touristes
Et réveillent l'ardoise
Sombre et grise des toits.

C'est d'ici que j'écris, loin de vous, loin des villes
Et mes mots sont un peu
Un écho de ces lieux.

[Merqur]

Tu m'as un peu sortie de la ville, très agréable lecture.

[Pierre-Yves]

.

[Carla.]

Un bien belle balade.

[lacape]

hello martine,
quelle belle ballade, sur tes mots.........ah ! la bretagne !
je t'embrasse, bonne journée !

[Henri.]

J'ai aimé la musique de cet hommage, ce voyage et le lien que tu nous adresses...

amitiés

Henri

[mistral]

Merci à vous tous; je voulais juste vous emmener un peu sur mes sentiers.
Amitiés
Martine

[irena]

Superbe, la tristesse d'un hiver, et la renaissance au printemps, des paysages différents aux mille couleurs, toujours changeantes, la Bretagne, que j'ai adopté, il y a maintenant presqu'un an...

amitiés

valérie

[Voyageur]

Si j'étais tes mots, chère Martine, je coulerais le long des galets doux et arrondis, je regarderais le ciel pour y voir un troupeau de nuages recherchant son berger, j'écouterais les paysans passer à pieds accompagnés de leur cheval d'orgueil ... et je dirais : "Ici le coeur des gens sonne vrai comme cette nature !"


Voyageur

[.ds.]

Qui
le temps d'un été
attirent les touristes
Et réveillent l'ardoise
Sombre et grise des toits

C'est d'ici que j'écris
loin de vous
loin des villes
Et mes mots


l'écho de ces lieux.


L'été est pétrifiant.

[balila]

Quel joli texte, Mistral, merci de petit voyage dans ton pays.

balila

[Pascale]

Et très agréable echo pour une balade virtuelle !

J'ai aimé
Pascale

[mistral]

Merci Voyageur pout t'être arrêté au cours de ton périple et à travers tes lectures, dans ce Centre Bretagne souvent méconnu parceque ,pour beaucoup, la Bretagne n'est connue que par ses cötes.
Amicalement
Martine

;Pascale, Balila et Irena, un petit coucou à vous aussi.
Merci de votre passage.
Martine


Pascale, Balila, Irena , un petit coucou à vous.
Merci de votre passage.
Bises.
Martine

[mistral]

Douce Sarah , si tue repasses, j'aimerais savoir pourquoi" l'été est pétrifiant "; si c'est à la lecture du passage que tu as cité, si c'est ton sentiment sur l'été en général, si c'est parceque dans le passage que j'ai écrit, la pierre était maîtresse...
J'accorde de l'mportance à tes commentaires et celui-ci me pose un petit questionnement.
Amitiés
Martine.

[Sebastian1980]

Notre dame d'Auray
Entendez ces paroles
Elles sont celles je le sais
Qui au matin s'envollent...

Dans les brumes du port
De Nantes à la Rochelle
Pour quelques heures encore
Puis s'en retournent au ciel.

Notre dame d'Auray
Entendez ces musiques
Elles sont la je le sais
Qui rêvent d'Amérique...

Dans les brumes d'un port
De Nantes à la Rochelle
Pour quelques heures encore
Puis s'en retournent au ciel.

[mistral]

C'est superbe Seb; merci !
J'attends de te lire.
Martine

[bohemia]

Bien jolis paysages, et de belles îles.

Tu te fais rare aussi ces temps Martine.

Amitiés
Bohémia