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[sombredesir]

Je n’ai plus de visage
Rongé par la pluie
D’un méchant automne
Qu’importe
Tu n’es plus là pour me regarder

Je n’ai plus de jambes
Gelées de t’attendre
Sur un quai de gare
Qu’importe
Tu es parti à l’autre bout de moi

Je n’ai plus de mains
Arrachées par les dents
D’une plus belle que moi
Qu’importe
Je n'ai plus le droit de te caresser

Je n’ai plus de toit
Plus d’amis, je suis nue
Qu’importe
Puisque sans toi
Je n’ai besoin de rien

[vallée]

juste
j'aurais évité
"a l'autre bout de moi"

sinon
il me touche beaucoup

après les distances
ce n'est plus ce que c'était
quand même

[Zeek]

Meme envies . . je veux dire . . . a propos de "au bout de moi" . . .

Si c'est du vecu, je comprends que tu puisse ne plus avoir besoin de rien sans lui . . .
Maintenant que sans lui, tu as tout . . . Que desirer de plus ?

J'm

[heloise]

De toute façon Sombredésir
Si ce n'est déjà fait
Tu le perdras un jour ou l'autre
Car comme tu le sais
Et comme ça te hante
Tu mourras bien avant lui

Te connaissant bien
J'aurais dû dire
Une nuit ou l'autre

[sombredesir]

juste
j'aurais évité
"a l'autre bout de moi"

sinon
il me touche beaucoup

après les distances
ce n'est plus ce que c'était
quand même

Il existe des distances infranchissables
Pire que des années lumière

[sombredesir]

Meme envies . . je veux dire . . . a propos de "au bout de moi" . . .

Si c'est du vecu, je comprends que tu puisse ne plus avoir besoin de rien sans lui . . .
Maintenant que sans lui, tu as tout . . . Que desirer de plus ?

J'm

Mourir
Violemment

[sombredesir]

De toute façon Sombredésir
Si ce n'est déjà fait
Tu le perdras un jour ou l'autre
Car comme tu le sais
Et comme ça te hante
Tu mourras bien avant lui

Te connaissant bien
J'aurais dû dire
Une nuit ou l'autre

Tu ne me connais pas si bien que ça
Mais moi je te connais
Mieux que tu ne te connais toi-même

[Voyageur]

Des mots justes et forts qui veulent figer à jamais une situation de femme fragile ... et il y a des moments comme ça où l’on a la certitude que plus rien ne servira désormais à plus rien.
Il m'est arrivé de penser qu'après cette "autre", plus jamais je n'aimerai !

Mais hélas (je dis bien hélas, car comme toi, dans ma fidélité la plus noble j'aurais voulu qu'il n'y ait aucun monde après la fin du monde !) ... oui, hélas ... l'être humain est profondément infidèle ... c'est ce qu'on appelle sa capacité d’adaptation et certains disent même que cela vient de son instinct de survie !

Mais quand on aime, sombredesir, on a que faire de la survie ...


Bien amicalement,


Voyageur