La Ville
J'écoute à ma fenêtre
Passent les trains
Qu'emportent les vents
Dans ces pays, au loin
Je regarde aux cieux
Volent tous les avions
Filent entre les étoiles
Aux lointains horizons
Sous mes pieds fourmille
Transporte les badauds
Le métal qui grésille
Longue voie de métro
Les passions d'un instant
Des transports en commun
Drôles de relations
Avec des inconnus
Les passantes pressées
Laissent lire dans leurs yeux
Le temps, leur journée
Fatigantes habitudes
Chemins interminables
Qui restent à parcourir
Retour à l'éphémère
La marche solitaire
Pas à pas se profilent
Allées, axes et boulevards
Les voitures qui défilent
Vas et viens des trottoirs
Arakiri
Le poème sur mon blog