
Quand sans scrupule
Et sans invitation
Tu oses éclore
Comme un bourgeon de flore
Sur la plaie de mes vieux os
Puis, fanée
Tu tombes
Comme une goutte de rosée
Afin d’arroser
Et de troubler
Le calme de mes eaux
Rien ne me sert à louer
Le ciel
Quand sous ta bannière
Flanquée de tes deux anges
Brun et blond
Et sans t’annoncer
Tu débarques
Le visage racé
Le torse à moitié nu
Le nombril en pendule
Et d’un déhanchement
Tu arrêtes le temps
Le ciel alors, n’est d’aucun secours
Quand tu t’arroges
L’ultime droit
D’harceler mon corps
Qui porte la marque
Des meurtrissures de ta dernière morsure
Rien, ne sert à prier le ciel
Edited by coucou, 03 March 2006 - 10:40 AM.