
Plongeoir Solaire
Started by INFONTE, Mar 05 2006 11:37 AM
8 replies to this topic
#1
Posted 05 March 2006 - 11:37 AM
Du haut des falaises de marbre
Tombe le jour sur le monde des forêts
Et dans le frisson de la tête des arbres
Passent la peur et le doute abhorré.
Pense au temps, à la chute des corps.
La caresse du vent ne va ni siffle
Car elle ondule et jette au loin les sorts
Aussi pâles que morts et seule d'une gifle
Rabat le silence et gonfle dans le port
D'une mémoire ou d'un lent souvenir
Des voiles, des panneaux de toiles,
Que des tréteaux de verre veulent tenir.
Je t'aimais. Il fallait donc que je t'oublie,
Que je cesse d'être et d'un accord parfait
Que j'ôte à mon refrain la corde qui nous lie.
Je t'aimais pourtant.
Du haut des falaises de marbre.
Tombe le jour sur le monde des forêts
Et dans le frisson de la tête des arbres
Passent la peur et le doute abhorré.
Pense au temps, à la chute des corps.
La caresse du vent ne va ni siffle
Car elle ondule et jette au loin les sorts
Aussi pâles que morts et seule d'une gifle
Rabat le silence et gonfle dans le port
D'une mémoire ou d'un lent souvenir
Des voiles, des panneaux de toiles,
Que des tréteaux de verre veulent tenir.
Je t'aimais. Il fallait donc que je t'oublie,
Que je cesse d'être et d'un accord parfait
Que j'ôte à mon refrain la corde qui nous lie.
Je t'aimais pourtant.
Du haut des falaises de marbre.
#2
Posted 06 March 2006 - 11:05 AM
Pas de com? Il y a pourtant de fort jolies choses.
#3
Posted 06 March 2006 - 11:10 AM
oui et j'en profite per salutarla.
a.
a.
#4
Posted 09 March 2006 - 05:24 PM
Magnifique, Infonte, de douleur, de froid, de douceur, d'un vent qui s'agite à l'intérieur...
Une vive émotion sur toute la lecture, avec une pointe au coeur dans les derniers vers.
Au plaisir de te relire.
balila
Une vive émotion sur toute la lecture, avec une pointe au coeur dans les derniers vers.
Au plaisir de te relire.
balila
#5
Posted 10 March 2006 - 10:42 AM
Que dire, trés chères, Carla et Balila ?
Puisque vous m'avez lu
et compris.
Je vous salue donc,
amicalement.
Alzeno, ami, je vous salue aussi.
Loin de mes falaises de marbre
( En hommage à Ernst )
Puisque vous m'avez lu
et compris.
Je vous salue donc,
amicalement.
Alzeno, ami, je vous salue aussi.
Loin de mes falaises de marbre
( En hommage à Ernst )
#6
Posted 10 March 2006 - 11:50 AM
Une douleur vraiment bien imagée
De la douceur -dans les mots -pour tendre à équilibrer
Une violence -légèrement voilée- pour dire ce que ça dit.
De la douceur -dans les mots -pour tendre à équilibrer
Une violence -légèrement voilée- pour dire ce que ça dit.
#7
Posted 10 March 2006 - 07:35 PM
INFONTE, mon Ami
J'm'imagine vraiment sur un plongeoir (très haut) et plonger (comme une grenouille) dans le soleil !
Belle planète que tes mots.
Bises,
Nath

J'm'imagine vraiment sur un plongeoir (très haut) et plonger (comme une grenouille) dans le soleil !
Belle planète que tes mots.
Bises,
Nath
#8
Posted 10 March 2006 - 07:45 PM
Admirateur d'Ernst Junger, je ne pouvais qu'aimer ces "falaises de marbre" ! La nostalgie du bonheur passé est bien rendue dans l'imparfait des dernières strophes..
#9
Posted 11 March 2006 - 02:40 AM
Oui, mais les falaises sont de marbres...
à continuer jusqu'alors !
à continuer jusqu'alors !
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