Vainc l’austère chrysalide,
Je quitte l’arène,
La sépulcrale et morbide
Place des jours sans,
La tête en avant.
Mon humeur sagittale
S’élève à l’assaut des cimes.
Un rayon magistral
Dans l’azur des nues s’imprime…
Les aubes d’ébène
De ma vie de troglodyte,
Les nuits cryogènes,
Ne sont qu’ombres décrépites
Que ta main aimante
Sait tenir distantes.