Symphonie mineure.
Ses longs cheveux clairs
Son grand manteau démodé,
Flottant un peu dans l’air,
Evoquent une légende surannée.
De ses belles mains de musicien
Il sort un violon de son écrin
Debout dans la rue sombre
Il joue comme on prie,
Dédiant sa musique à l’ombre,
Ne l’écoute, que le vent du mépris
Pour les quelques passants
Leur temps est plus important,
Mais, une femme un peu fanée
Le regarde les yeux brillants
Pour elle, fait ressurgir du passé
Le joyeux tumulte d’antan
Avec ces jeunes années
Et les splendeurs effacées
Pour elle il efface la rue sale
Recrée des décors oubliés
Orne, d’un précieux métal,
Les murs, que le temps a blessés
Elle applaudit le musicien
Il remercie un peu hautain
.
Gênée par son audace,
Elle s’incline comme à la messe
Un silence majestueux passe.
Pour ce moment de liesse
Sur le trottoir, elle dépose
Une petite pièce.Telle une rose

Symphonie Mineure
Started by venise, Apr 09 2006 04:47 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 09 April 2006 - 04:47 PM
#2
Posted 09 April 2006 - 06:35 PM
Venise,
Il te faut travailler tes textes : plus.
La poésie me semble se distinguer de la narration. Les mots doivent raconter d'eux-mêmes, suggérer.
Tu détailles trop ce que tu veux faire ressentir. Tu ne laisses pas le lecteur agir et comprendre par lui-même.
Détache-toi déjà des comparaisons, ou fais-les plus subtiles, plus fines. Tu utilises "comme à la messe", "comme on prie", "telle une rose".
"Il joue comme on prie"... pourquoi ne vas-tu pas vers la simplification ? Il joue en prière, il joue sa prière, etc.
Et puis tu utilises plusieurs fois les mêmes mots. Ah lala... "un peu" y est deux fois : si c'est un effet pour donner du rythme c'est bien, mais là...
Efface ou effacé y est aussi deux fois. Estompe, gomme, disparais, souffle, embue, vaporise, plutôt que d'effacer, vois-tu ? La langue française n'est-elle pas assez riche ?
Je n'ai moi-même pas un niveau incroyable en écriture, mais je lis beaucoup. Alors je me permets de te dire ce que j'ai pensé de ton texte. Il te faut du travail.
Bon courage.
Félice.
Il te faut travailler tes textes : plus.
La poésie me semble se distinguer de la narration. Les mots doivent raconter d'eux-mêmes, suggérer.
Tu détailles trop ce que tu veux faire ressentir. Tu ne laisses pas le lecteur agir et comprendre par lui-même.
Détache-toi déjà des comparaisons, ou fais-les plus subtiles, plus fines. Tu utilises "comme à la messe", "comme on prie", "telle une rose".
"Il joue comme on prie"... pourquoi ne vas-tu pas vers la simplification ? Il joue en prière, il joue sa prière, etc.
Et puis tu utilises plusieurs fois les mêmes mots. Ah lala... "un peu" y est deux fois : si c'est un effet pour donner du rythme c'est bien, mais là...
Efface ou effacé y est aussi deux fois. Estompe, gomme, disparais, souffle, embue, vaporise, plutôt que d'effacer, vois-tu ? La langue française n'est-elle pas assez riche ?
Je n'ai moi-même pas un niveau incroyable en écriture, mais je lis beaucoup. Alors je me permets de te dire ce que j'ai pensé de ton texte. Il te faut du travail.
Bon courage.
Félice.
#3
Posted 09 April 2006 - 07:22 PM
Citation (venise @ Apr 9 2006, 05:47 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Symphonie mineure.
Ses longs cheveux clairs
Son grand manteau démodé,
Flottant un peu dans l’air,
Evoquent une légende surannée.
De ses belles mains de musicien
Il sort un violon de son écrin
Debout dans la rue sombre
Il joue comme on prie,
Dédiant sa musique à l’ombre,
Ne l’écoute, que le vent du mépris
Pour les quelques passants
Leur temps est plus important,
Mais, une femme un peu fanée
Le regarde les yeux brillants
Pour elle, fait ressurgir du passé
Le joyeux tumulte d’antan
Avec ces jeunes années
Et les splendeurs effacées
Pour elle il efface la rue sale
Recrée des décors oubliés
Orne, d’un précieux métal,
Les murs, que le temps a blessés
Elle applaudit le musicien
Il remercie un peu hautain
.
Gênée par son audace,
Elle s’incline comme à la messe
Un silence majestueux passe.
Pour ce moment de liesse
Sur le trottoir, elle dépose
Une petite pièce.Telle une rose
Ses longs cheveux clairs
Son grand manteau démodé,
Flottant un peu dans l’air,
Evoquent une légende surannée.
De ses belles mains de musicien
Il sort un violon de son écrin
Debout dans la rue sombre
Il joue comme on prie,
Dédiant sa musique à l’ombre,
Ne l’écoute, que le vent du mépris
Pour les quelques passants
Leur temps est plus important,
Mais, une femme un peu fanée
Le regarde les yeux brillants
Pour elle, fait ressurgir du passé
Le joyeux tumulte d’antan
Avec ces jeunes années
Et les splendeurs effacées
Pour elle il efface la rue sale
Recrée des décors oubliés
Orne, d’un précieux métal,
Les murs, que le temps a blessés
Elle applaudit le musicien
Il remercie un peu hautain
.
Gênée par son audace,
Elle s’incline comme à la messe
Un silence majestueux passe.
Pour ce moment de liesse
Sur le trottoir, elle dépose
Une petite pièce.Telle une rose
j'aime l'atmosphère et l'émotion que tu as su créer !
amitié
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