J’arpente mes désirs, d’autres ont des loisirs.
J’écoute me parler les voix que font en moi
Tous les gémissements qu’elle suintait parfois
Pour dire ou me faire croire aux plaies de son plaisir.
Je sens ses ongles longs signifier son délire
Quand mes mains parvenaient à dépasser les peurs
Des lourds codes gravés dans son esprit, mineur,
Avant qu’elle soit femme et n’affronte « le pire »
A l’abri des yeux clos, les lèvres entrouvertes
Trahissent la saveur que tout ce temps perdu
A ne pas défoncer l’enclôt de la vertu
Lui a volé avant qu’elle soit découverte.
En acceptant les ordres que dictent mes doigts,
Des nuages-soupirs ont envahi son corps.
Plein de féminité, d’harmonieux désaccords,
Il a désormais su désobéir aux lois.
Chuter dans les plaisirs où il n’y a de fond
Qu’aux endroits oubliés depuis qu’il y fait front.
Placebo

Arpenter Ses Désirs ?
Started by Placebo, Apr 20 2006 05:35 PM
8 replies to this topic
#1
Posted 20 April 2006 - 05:35 PM
#2
Posted 21 April 2006 - 11:32 AM

#3
Posted 21 April 2006 - 12:24 PM
Je l'ai lu plusieures fois, quelques passages me chagrinaient. J'avais envie d'apporter une version modifée de ce texte sur le premier amour. Je ne voudrais pas trahir ton texte. C'était juste une contribution féminine...
J’arpente mes désirs, à d’autres les loisirs.
J’écoute les voix qui se fondent en moi
Tous ses gémissements en source parfois
Pour me croire aux fentes de son plaisir.
Je sens ses ongles longs signifier son désir
Et mes mains parviennent à dépasser la peur
De lourds codes gravés dans l'esprit mineur,
Avant d'être femme et n’affronte « le pire »
A l’abri aux yeux clos, ses lèvres entrouvertes
Trahissent la saveur des temps éperdus
A ne pas défoncer l’enclôt d'une vertue
A lui voler avant qu’elle ne soit recouverte.
Acceptant les ordres dictés de mes doigts,
Des nuages-soupirs ont envahi son corps.
Féminité, d’harmonieux accords,
Il a désormais désobéi aux lois.
Chute dans les plaisirs sans fond
Aux endroits oubliés, il fait front.
J’arpente mes désirs, à d’autres les loisirs.
J’écoute les voix qui se fondent en moi
Tous ses gémissements en source parfois
Pour me croire aux fentes de son plaisir.
Je sens ses ongles longs signifier son désir
Et mes mains parviennent à dépasser la peur
De lourds codes gravés dans l'esprit mineur,
Avant d'être femme et n’affronte « le pire »
A l’abri aux yeux clos, ses lèvres entrouvertes
Trahissent la saveur des temps éperdus
A ne pas défoncer l’enclôt d'une vertue
A lui voler avant qu’elle ne soit recouverte.
Acceptant les ordres dictés de mes doigts,
Des nuages-soupirs ont envahi son corps.
Féminité, d’harmonieux accords,
Il a désormais désobéi aux lois.
Chute dans les plaisirs sans fond
Aux endroits oubliés, il fait front.
#4
Posted 21 April 2006 - 12:30 PM
On prend de mauvaises habitudes : lire les mêmes auteurs; je ne m'étais jamais arrêtée à tes textes et je confesse avoir eu tort : j'ai beaucoup aimé ton écriture et les images que font naître tes mots.
Martine
Je rajoute un mot; je viens d'aller sur ton espace et me suis aperçue que c'était le premier texte que tu publiais ici; pas grave, je pense quand même ce que j'ai dit plus haut.
Martine
Je rajoute un mot; je viens d'aller sur ton espace et me suis aperçue que c'était le premier texte que tu publiais ici; pas grave, je pense quand même ce que j'ai dit plus haut.
#5
Posted 21 April 2006 - 04:38 PM
Dis-moi, Bohémia, tu as du passer du temps, tourner et retourner mon écrit, pour le sentir à ta merci, le tordre, le plier, et pour cela, je te remercie vraiment.
Ce qui en est né est très différent, tout en ressemblant, sans doute la forme est proche, tu sorts de l'académie, et entres chez le marchand de poésie. J'aime ce que tu en fais, même si je n'aurais jamais pu l'écrire, moi.
Avec plaisir, te lire.
Placebo
Mes images ne vivent que quand elles allument dans tes yeux quelque chose, autrement, elles naturent mortes.
Merci d'avoir pris la peine de me lire.
Avec plaisir, te lire.
Placebo
Ce qui en est né est très différent, tout en ressemblant, sans doute la forme est proche, tu sorts de l'académie, et entres chez le marchand de poésie. J'aime ce que tu en fais, même si je n'aurais jamais pu l'écrire, moi.
Avec plaisir, te lire.
Placebo
Citation (mistral @ Apr 21 2006, 01:30 PM) <{POST_SNAPBACK}>
On prend de mauvaises habitudes : lire les mêmes auteurs; je ne m'étais jamais arrêtée à tes textes et je confesse avoir eu tort : j'ai beaucoup aimé ton écriture et les images que font naître tes mots.
Martine
Je rajoute un mot; je viens d'aller sur ton espace et me suis aperçue que c'était le premier texte que tu publiais ici; pas grave, je pense quand même ce que j'ai dit plus haut.
Martine
Je rajoute un mot; je viens d'aller sur ton espace et me suis aperçue que c'était le premier texte que tu publiais ici; pas grave, je pense quand même ce que j'ai dit plus haut.
Mes images ne vivent que quand elles allument dans tes yeux quelque chose, autrement, elles naturent mortes.
Merci d'avoir pris la peine de me lire.
Avec plaisir, te lire.
Placebo
#6
Posted 21 April 2006 - 09:45 PM
je l'ai travaillé et trituré un peu oui, mais tout en essayant de respecter le sens et la forme sans trop m'éloigner de ton texte.
Tant mieux si tu as aimé ma version très inspirée de la tienne.
Comme un quatre mains alors le résultat.
Amitiés
Bohémia
Tant mieux si tu as aimé ma version très inspirée de la tienne.

Amitiés
Bohémia
#7
Posted 24 April 2006 - 01:51 AM
Quatre mains, ce ne sera pas trop, surtout sans perndre de gants.....
Avec plaisir, te lire.
Placebo
Avec plaisir, te lire.
Placebo
#8
Posted 24 April 2006 - 04:57 AM
Il y a de la beauté sensuelle
Dans certains vers
Mais une certaine retenue
Tu aurais(peut-être) pu arpenter plus violemment tes désirs
Sans les piétiner toutefois...
Dans certains vers
Mais une certaine retenue
Tu aurais(peut-être) pu arpenter plus violemment tes désirs
Sans les piétiner toutefois...
#9
Posted 24 April 2006 - 12:04 PM
Merci d'y avoir trouvé quelques beautés, Héloïse,
quant à la retenue,
"Rien ne sert de courir… »
Pour un premier, un peu de retenue, je l’ai voulu ainsi.
Avec plaisir, te lire.
Placebo
quant à la retenue,
"Rien ne sert de courir… »
Pour un premier, un peu de retenue, je l’ai voulu ainsi.
Avec plaisir, te lire.
Placebo
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