Je crois que le paysage portait la blessure du soleil
Un point mort par-dessus l'épaule fragile de l'horizon
Des rayons jonchaient encore les terres pillées de septembre
Tandis que dans les blés mourants un ange agonisait
Avec des pleurs brûlants de silence
Le comble de la beauté était inconsolable à mon humble regard
Je m'en remettais à la route qui délabrait les campagnes de mai
A ces mots que tu écrivais dans l'air, aux fleurs épargnées
Mais rien ne m'éloignait de la noirceur divine de ma conscience
Je me perdais dans d'interminables nuits

Oraison
Started by La Distillatrice, Apr 27 2006 02:51 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 27 April 2006 - 02:51 PM
#2
Posted 27 April 2006 - 06:12 PM
ah?...g compris! c toi l'alambic d'Eden? chouett' ton text' aussi!
#3
Posted 27 April 2006 - 07:10 PM
Et ben dis donc Pallio, t'es détective ?
Heureuse de te relire Polvere... Avec un texte nébuleux qui me laisse des images douloureuses mais un beau chemin poétique.
J'aime particulièrement les deux premiers vers.
balila

Heureuse de te relire Polvere... Avec un texte nébuleux qui me laisse des images douloureuses mais un beau chemin poétique.
J'aime particulièrement les deux premiers vers.
balila
Edited by balila, 27 April 2006 - 07:12 PM.
#4
Posted 27 April 2006 - 07:47 PM
Pallio, je cherche le grand oeuvre dans les jardins d'Eden...je vois qu'on ne peut rien te cacher ! merci pour ta lecture ;-)
Ballila, ce texte relate en effet un moment douloureux qui je l'espère passera vite, Un grand merci de m'avoir lue. bises poétiques.
Ballila, ce texte relate en effet un moment douloureux qui je l'espère passera vite, Un grand merci de m'avoir lue. bises poétiques.
#5
Posted 28 April 2006 - 10:10 AM
Up ! je me booste le moral aujourd'hui !
Bien à vous
Bien à vous
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