24 replies to this topic

[.ds.]

C'est très long ces siècles ouverts
noyés dans des nuits de sanglots
où le ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire

et de sel

Brisés
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte

Qui aurait pu la reconnaître
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse

seule

Une danse étonnée froisse les heures
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits

C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux tressés
sur la mémoire du jour

J'ai envie du cri de tes rides

de toi
immortels
restons encore irréels
et
disparaissons

Glacés
par vent
de nos récits
sombrons page par page

Pendus

[GUILLAUME Alain]

"j'ai envie du cri de tes rides"

ah oui!oui!et encore oui!

beau texte ,grave sans etre appuyé

[Félice]

oui, Sauvage soeur, j'ai craqué sur les même mots qu'Alain.

J'ai senti un "j'aime donc je suis" et j'ai senti aussi un "je suis donc j'écris".

Bisou.

Fé.

[Tatenka]

Sombre sans ombres
Sens
Si
Sensible

M

[Pascale]

Encore encore DS !
Magnifique poème, j'ai craqué tout le long de plus en plus...
Comme un cri sombre et silencieux...
Bon c'est mon ressenti, n'en prends pas ombrage !
Bises à toi
Pascale

[heloise]

Tu as la grâce
L'amour t'es dû
Bien à toi

[belvis]

Ecriture grave
qui dépouillera mes nuits
jusqu'à la dernière page...

[le hamster]

Magnifique ! (je ne trouve pas d'autre mot...)


J'aime beaucoup l'invitation à croquer la vie, à la consommer.
J'aime beaucoup ce rapport poétique et serein au temps, très esthétique, et pas angoissé (comme souvent dans les poèmes qui traitent de ce sujet...)


Nous serons immortels
(Nous le sommes donc déjà)




Bises, déesse

Christophe


(P.S. : Pascale, ce tableau de Klimt est magnifique... (j'enrage encore d'avoir loupé l'expo au grand palais ; j'y suis allé le dernier jour et 3 heures d'attente dans le froid, j'avoue que j'ai craqué - le hamster se fait vieux et frileux...))

[ambreance]

du bel ouvrage, oui !
je ne puis dire que cela, plus ... ne serait que bavardage
Amitiés
Ambréance

[Voyageur]

Un mot de trop
Même pas très haut
Même effleuré du bout des lèvres
Même le plus doux ... même le plus beau

Oui, même un mot
Serait de trop !

Chhhhhhhhhht !
Et regardez ce troupeau
De blancs, de gris et noirs jumeaux
Partout où peuvent voir les yeux
Qui s'accomplissent au galop ...

Dieu que c’est beau !


Il y a ici …
Le temps des débuts de la vie …
D'avant les hommes
Le temps d'avant le sablier
Quand le désert était entier
Et qu’il servait de l'oreiller
Au bruit des pas des chevaliers …


Il y a ici …
Le temps d'avant les chevaliers
Le temps d'avant,
Où le cheval était pur sang
Où tous ses goûts étaient sans selle
Le goût d'un temps originel

Ici, ne poindre aucun mot
Et même un signe serait de trop !

Laissez courir … en bas, en haut
Laissez courir son troupeau
Ce sont ses mots ...
Ce sont ses mots ...




Voyageur

[shone]

Ecriture majestueuse qui n a point besoin de rimes traditionelles car tu fais rimé tes mots avec nos coeurs et nos corps. merci pour ce belle osmose
Bravo Nath

[Michel]

Nath

Musicalement
c'est vraiment
très beau


Michel

[.ds.]

Merci à tous.
Vos commentaires me font bien plaisir !

Je passe en coup de vent ; mais je viendrai m'attarder plus longuement...

Bisous

[Henri.]

un souffle magnifique...
bises
Henri

[JeanGorzar]

J'ai envie du cri de tes rides

comme alain guillaume j'aime beaucoup le cri des rides
je l'ai déjà lu d'ailleurs,
de toi peut être

[.ds.]

comme alain guillaume j'aime beaucoup le cri des rides
je l'ai déjà lu d'ailleurs,
de toi peut être

Ah bin oui, tu l'avais lu sur "feu" mon blog, et tu avais laissé ta trace.
Comme je l'expliquais à Félice, je me suis réveillée un matin avec ce titre... Je l'ai écrit !
Sinon, je l'ai modifié quelque peu, sur les conseils de Michel, mais si peu, à savoir :


- c'est très long des siècles ouverts

J'ai juste remplacé le "des" par "ces"...

et d'autres détails qui n'avaient pas leur place.

Voili voilou
Bisous

[Charlie]

Je suis gâtée aujourd'hui!
En voilà encore un texte du tonnerre!
J'adore "les pages s'occupent d'une fin
J'ai envie du cri de tes rides.."
Charlie sans voix

[balila]

Je me perds souvent dans tes textes Douce Sarah, revenant, repartant, cherchant un chemin.

Et même si parfois je ne comprends pas tout, s'il est des images qui m'échappent, celles auxquelles je me suis accrochée me laissent toujours un goût profond de je ne sais quoi, d'irréel, de mystère, solitude...

Il fait froid parfois parfois chez toi, et puis par ailleurs si chaud.

ça doit être ça une âme ouverte...

balila

[.ds.]

Je suis gâtée aujourd'hui!
En voilà encore un texte du tonnerre!
J'adore "les pages s'occupent d'une fin
J'ai envie du cri de tes rides.."
Charlie sans voix

Retrouve ta voix Charlie ;
on va en avoir besoin pour
colorier des étoiles (chuis pas réveillée).

Sinon, merci quand même.

Bisous

Je me perds souvent dans tes textes Douce Sarah, revenant, repartant, cherchant un chemin.

Et même si parfois je ne comprends pas tout, s'il est des images qui m'échappent, celles auxquelles je me suis accrochée me laissent toujours un goût profond de je ne sais quoi, d'irréel, de mystère, solitude...

Il fait froid parfois parfois chez toi, et puis par ailleurs si chaud.

ça doit être ça une âme ouverte...

balila

En tout cas, je te trouve toujours sur mes chemins, et c'est le principal grande soeur.
Mais l'âme ouverte m'intrigue toujours autant.

Bisous caféinés

[Artemisia]

Un mot me vient: Immémorial.

Comme un oiseau bleu-nuit,
je survole les siècles
portée par tes mots,

Artemisia

[DJ-b.]

beau texte .ds.
et merci

DJ-b.

[.ds.]

C'est gentil, merci à tous les 3.

Bisou

[Félice]

Up. J'suis dans l'ambiance, là...

Félice.

[Pachane]

C'est très long ces siècles ouverts
noyés dans des nuits de sanglots
où le ruisseau ébloui éclabousse
les ténèbres d'écorce
de cire

et de sel

Brisés
à demi-mots
revoir aux premières lueurs
l'âme ouverte

Qui aurait pu la reconnaître
dessinant dans l'air
le temps d'une berceuse

seule

Une danse étonnée froisse les heures
de l'insomnie
aux doigts ténébreux
dans l'ordre des nuits

C'est bien trop long
les pages s'occupent d'une fin
l'indifférent
parfum humide
de tes maux tressés
sur la mémoire du jour

J'ai envie du cri de tes rides

de toi
immortels
restons encore irréels
et
disparaissons

Glacés
par vent
de nos récits
sombrons page par page

Pendus

Sensation de flottement, purge diaphane, comme marchant sur l'oh.
C'est des ricochet sur un lac, suave.
C'est très beau.

[emeline]

je t'aime et te suis