J'ai choisi, sans hasard, le chemin d'un cocon
A l'entrée incertaine, un lit douillettement
Ajusté à mon corps, l'aile d'un papillon.
Parmi toutes les roses, délicatement,
Choisissant le carmin, il a ouvert le coeur,
Sur la tige posé, un filet fécondant
Le pistil épuisé par d'autres prédateurs.
Sur la terre promise où gémissent les fruits
Flétris, fanés, figés, coule encore la vie.
Dans la chair abîmée où dormait une graine
S'ouvre la peau, fragile, au battement d'une aile
Découvrant, impromptu, sur un coeur porcelaine
Parmi toutes choses, le bruit de l'essentiel.
balila
Edited by balila, 11 May 2006 - 12:00 PM.