32 replies to this topic

[heloise]

Quelquefois loin du fleuve
A l’aube des cheveux démêlés de violettes
Atrocement vieillies
Givrant nos lèvres peau d’écume
C’est si rare

Pourquoi faut-il et comment
Un temps trop tard
L’avaleuse de guerres
Rugissante aux hélicos suburbains
Suspend nos faux-suicides

Et je muse au cimetière Montparnasse
Usurpant le lit moussu
De ma tombe future
A deux pas des cinémas
Des files d’attente aux longs visages

Il ne nous reste rien à comprendre
Rien à deviner Nous sommes mort-nés

Tes yeux cloutés d’or
N’ont vu que l’intérieur fouaillé de mon corps
Lumineusement beau
Un soleil sur chacun de mes organes

Ni ma cheville Ni mes mains de macaque
Cachées sous le pourpre d’un mensonge
Ni la traîne de ma voix d'étrangère
J’ai trop marché les nuits d’albâtre
Cernant de mes doigts tes orages

C’est si rare
Mourir caressant un visage
Les cheveux emmêlés de violence
A deux pas des cinémas
Mais mourir tout de même loin du fleuve

[(cloud)]

Des files d’attente aux longs visages

ne t'en déplaise, je retiens surtout cette phrase chère hélo.
très fort , oui.

et je retiens cette espèce de ballade tranquille qui ressort de ton texte,
transcendant le déséspoir.

voilà mon interpretation...

[Félice]

Oh, mais moi j'avais rien demandé, je passai juste par là...

et vlan. Je fus happée.

Tu es une magicienne, comtesse.

Grrrrrr.

[Eden]

romanesque comme tu sais nous le "vendre" si bien...


mais j'ai l'impression que tes textes sont réservées à une vie future, une existence parallèle, pas la tienne


ésotériquement

si tu vois ce que je veux dire

[le hamster]

Quelquefois loin du fleuve
A l’aube des cheveux démêlés de violettes

C'est bon le sirop de violette. Essaie, au fond du champagne...

Et je muse au cimetière Montparnasse
Usurpant le lit moussu
De ma tombe future
A deux pas des cinémas
Des files d’attente aux longs visages

Y a vraiment rien à voir au cinéma...? Rien ne sert d'être pressée...

Ni ma cheville Ni mes mains de macaque

Ca c'est super féminin...

C’est si rare
Mourir caressant un visage

Clark Gable reviens ! Hélo a besoin de toi...

Les cheveux emmêlés de violence
A deux pas des cinémas
Mais mourir tout de même loin du fleuve

Tu te fais ton cinéma toute seule, pas besoin d'une salle obscure. Mais où est le public indigné...?!!!
(Que fait le ministre de la culture...???)

[Desmaudesmots]

Moi j'aime toujours
Tes histoires
Douloureuses
Et résignées
L'air de rien
Elles fichent un coup !

Amitiés

Maud

[Carla.]

Paradoxalement, c'est un très bel hymne à la vie. Etre dans l'ombre pour mieux savourer la lumière, en goutte-à-goutte...Mais ce sont des moments si rares...Beau texte.

[Charlie]

Je passais et je savais que j'allais encore me prendre une gifle...
C'est fait
Merci Hélo
Charlie

[GUILLAUME Alain]

C'est si rare
Mourir caressant un visage

OUI!

[Кя!z™]

Il ne nous reste rien à comprendre
Rien à deviner Nous sommes mort-nés

[Michel]

Belle inspiration
sur le thème de la mort
ou la vie aussi
si intimement mêlées

Michel

[heloise]

ne t'en déplaise, je retiens surtout cette phrase chère hélo.
très fort , oui.

et je retiens cette espèce de ballade tranquille qui ressort de ton texte,
transcendant le déséspoir.

voilà mon interpretation...

Toujours cette lassitude
Que j'essaye d'exprimer
Bien à toi

[heloise]

Oh, mais moi j'avais rien demandé, je passai juste par là...

et vlan. Je fus happée.

Tu es une magicienne, comtesse.

Grrrrrr.

Si seulement Félice si seulement
D'un coup de ma baguette magique
Je ferai revenir mon chien lunaire
J'effacerais certains mots que je n'aurais jamais voulu écrire à mon jeune chevalier
Si seulement...

Somptueuses bises à la grande dame

[Félice]

oula... tu t'emportes. On ne m'a jamais adressé de "somptueuses bises". Mais je pense que j'aime ça.

Non, j'en ai eu des tendres, des claquées, des bises bisous, des condescendantes, etc, mais jamais des somptueuses. C'est toi la prems, comtesse. Heureusement que tu n'as rien d'un sparadra, sinon, on resterait collées...

J't'en claque une du coup.

Grrrrr.

[heloise]

romanesque comme tu sais nous le "vendre" si bien...
mais j'ai l'impression que tes textes sont réservées à une vie future, une existence parallèle, pas la tienne
ésotériquement

si tu vois ce que je veux dire

Plus c'est ésotérique
Mieux j'y vois

[heloise]

C'est bon le sirop de violette. Essaie, au fond du champagne...
Y a vraiment rien à voir au cinéma...? Rien ne sert d'être pressée...
Ca c'est super féminin...
Clark Gable reviens ! Hélo a besoin de toi...
Tu te fais ton cinéma toute seule, pas besoin d'une salle obscure. Mais où est le public indigné...?!!!
(Que fait le ministre de la culture...???)

Je parle souvent de mes mains de macaque
J'ai trop joué au tennis au soleil
Trop tiré les rênes de mon cheval
Elles sont restées d'une teinte plus foncée que le reste de mon corps

[heloise]

Moi j'aime toujours
Tes histoires
Douloureuses
Et résignées
L'air de rien
Elles fichent un coup !

Amitiés

Maud

Si seulement je pouvais me résigner
Mais l'instinct de survie est là malgré tout
Bien à toi

[Gaston Kwizera]

bin dis donc
tu vois là je sais même plus quoi dire à force...
euh... bravo ?

[heloise]

Paradoxalement, c'est un très bel hymne à la vie. Etre dans l'ombre pour mieux savourer la lumière, en goutte-à-goutte...Mais ce sont des moments si rares...Beau texte.

Merci Carla
Basé sur une histoire personnelle récente
Entre le Cimetière Montparnasse
Et les cinémas du boulevard
Bien à toi

[Artemisia]

J'ai aimé marcher sur tes pas
dans ce monde parallèle
j'y pensera chaque fois que je marcherai
le long des cinémas
de Montparnasse
je te verrai là
derrière les grands murs
à côté de la tombe moussue
silhouette menue
enserrée par la grande ville,
mais seule.

Poignant,
quand on a déja vécu cette solitude infinie au milieu des autres.

Amitié

Artemisia

[heloise]

Je passais et je savais que j'allais encore me prendre une gifle...
C'est fait
Merci Hélo
Charlie

Nooooooooon Charlie
J'oserais jamais lever la main sur toi
Je travaille sur un poème pour toi et Félice
Bien à toi

[heloise]

C'est si rare
Mourir caressant un visage

OUI!

Je pense que mourir en caressant un visage aimé est magnifique
Bien à toi


ça veut dire que tu le ressens comme moi ?

[Rodrigue]

Hum...

J'ai la sensation, en lisant ces lignes, d'une femme noyée dans les eaux troubles.
Dans les méandres du vif courant de sa vie, elle sait qu'elle touchera le fond un jour ou l'autre. Sa cheville est liée à une plante farouche bien "encrée" dans les tréfonds de l'eau de ses dégouts.

Je me sens en dehors, je vois ses mains dépasser de la surface.
Elle se bat contre elle même et contre la réalité étouffante.
La poésie est sa bulle d'air quotidienne.

Très beau poème. Riche en émotions.

[heloise]

Belle inspiration
sur le thème de la mort
ou la vie aussi
si intimement mêlées

Michel

Elles sont intimement liées
Nous naissons pour mourir
Et l'inverse peut-être
Bises pour toi

[GUILLAUME Alain]

Je pense que mourir en caressant un visage aimé est magnifique
Bien à toi
ça veut dire que tu le ressens comme moi ?

tout a fait

en tout cas en pensée

si la mort n'est pas trop soudaine

on y echappera pas

on le caressera le visage aimé

[Lereve]

Je découvre une perle poétique, de retour à TLP !
Lesmots

[heloise]

oula... tu t'emportes. On ne m'a jamais adressé de "somptueuses bises". Mais je pense que j'aime ça.

Non, j'en ai eu des tendres, des claquées, des bises bisous, des condescendantes, etc, mais jamais des somptueuses. C'est toi la prems, comtesse. Heureusement que tu n'as rien d'un sparadra, sinon, on resterait collées...

J't'en claque une du coup.

Grrrrr.

Ah ben je la reçois qu'aujourd'hui
Mais ça fait du bien
Et bien pour ne pas être en reste
En ce jeudi maussade
Je t'en roucoule une cascade

Bien à toi

[heloise]

bin dis donc
tu vois là je sais même plus quoi dire à force...
euh... bravo ?

J'ai mis 4 jours à le faire celui-là
J'avais vraiment envie de le réussir
Je le trouve quand même pas si mal
Bise spéciale pour ton anniv

[heloise]

J'ai aimé marcher sur tes pas
dans ce monde parallèle
j'y pensera chaque fois que je marcherai
le long des cinémas
de Montparnasse
je te verrai là
derrière les grands murs
à côté de la tombe moussue
silhouette menue
enserrée par la grande ville,
mais seule.

Poignant,
quand on a déja vécu cette solitude infinie au milieu des autres.

Amitié

Artemisia

Il y a une tombe
La tombe des Soeurs Aveugles
Je m'y suis assise un jour
Il s'est assis à côté de moi
Nous nous sommes embrassés
Loin des cinémas
J'ai pensé que ce n'était pas un sacrilège

[Artemisia]

Il y a une tombe
La tombe des Soeurs Aveugles
Je m'y suis assise un jour
Il s'est assis à côté de moi
Nous nous sommes embrassés
Loin des cinémas
J'ai pensé que ce n'était pas un sacrilège

l'amour n'est pas un sacrilège.

J'ai déja voulu mourir un jour le temps d'un baiser, pour de plus avoir à vivre autre chose.

Artemisia