
Le rideau est levé,
L’idole est sur la scène,
Là, tout en majesté.
C’est un fier allogène
Habillé de clarté,
Un cordon de tungstène
Qui vient de s’embraser
Devant tout un parterre
D’adulateurs en rut ;
Des béliers, des bergères,
Qui n’ont plus qu’un seul but :
Jouer les tournesols
Epris de leur soleil,
Ce dieu qu’ils auréolent
D’un amour sans pareil.
Les feux des flashs s’affolent
Sur tous les appareils,
Mille bravos s’envolent,
Et… quand le rideau se referme,
C’est comme un parasol
Qui s’ouvre et met un terme
Aux joies des tournesols.
NH