Ainsi soit-elle et que sa main se glisse
Dans ma main, mes cheveux, mon âme. Sur mon coeur,
Repose sa nuque. A l'aplomb, en hauteur,
Filent mes sentiments qu'un souffle détisse.
Ainsi soit-elle et que sa bouche plisse,
En coins de satin, un baiser, une fleur.
Sans mon coeur qu'un cri arrache à sa douleur
Mon corps est une plaie, le goufre, l'abysse.
Mon amour, mon échec, mon écueil, mon amour ...
Est-ce donc maux sur mots que s'érige ma tour
Qui, de jours en nuits, de remords s'hérisse
Et de pleurs de rage, de regrets, de rancoeur.
Qu'à bout de ricochets, mon âme se lisse,
Si triste et calme, fauchée en plein bonheur.

Supplique En Sonnet
Started by INFONTE, Aug 28 2006 09:36 AM
5 replies to this topic
#1
Posted 28 August 2006 - 09:36 AM
#2
Posted 28 August 2006 - 09:40 AM
J'admire
Je suis trop paresseuse pour faire des sonnets
Ou trop rebelle à toute forme de règles
Mais j'admire
Bien à toi
Je suis trop paresseuse pour faire des sonnets
Ou trop rebelle à toute forme de règles
Mais j'admire
Bien à toi
#3
Posted 28 August 2006 - 11:25 AM
Citation (INFONTE @ Aug 28 2006, 10:36 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Ainsi soit-elle et que sa main se glisse
Dans ma main, mes cheveux, mon âme. Sur mon coeur,
Repose sa nuque. A l'aplomb, en hauteur,
Filent mes sentiments qu'un souffle détisse.
Ainsi soit-elle et que sa bouche plisse,
En coins de satin, un baiser, une fleur.
Sans mon coeur qu'un cri arrache à sa douleur
Mon corps est une plaie, le goufre, l'abysse.
Mon amour, mon échec, mon écueil, mon amour ...
Est-ce donc maux sur mots que s'érige ma tour
Qui, de jours en nuits, de remords s'hérisse
Et de pleurs de rage, de regrets, de rancoeur.
Qu'à bout de ricochets, mon âme se lisse,
Si triste et calme, fauchée en plein bonheur.
Dans ma main, mes cheveux, mon âme. Sur mon coeur,
Repose sa nuque. A l'aplomb, en hauteur,
Filent mes sentiments qu'un souffle détisse.
Ainsi soit-elle et que sa bouche plisse,
En coins de satin, un baiser, une fleur.
Sans mon coeur qu'un cri arrache à sa douleur
Mon corps est une plaie, le goufre, l'abysse.
Mon amour, mon échec, mon écueil, mon amour ...
Est-ce donc maux sur mots que s'érige ma tour
Qui, de jours en nuits, de remords s'hérisse
Et de pleurs de rage, de regrets, de rancoeur.
Qu'à bout de ricochets, mon âme se lisse,
Si triste et calme, fauchée en plein bonheur.
Elle. Enlace les souvenirs. Des caresses de sa main légère. Elle peut faire quelques pas. Sans tomber. Elle vient de loin. Du plus profond de ses yeux. Elle l’effleure. Elle ne referme pas la barrière. Le gouffre se voit. L’abysse.
- Tu ne tomberas plus.
Il y a tout. Encore un peu d’ombres rouges sur tes joues. La plaie est béante. Le cœur saigne.
Un souffle.
- Tu penses encore à moi.
Il la regarde. Il ne la voit pas. Elle lui murmure qu’elle est encore là. Il sait. La pierre jetée à laisser des ondes dans l’interstice.
Corinne
#4
Posted 29 August 2006 - 12:52 PM
Cet écho m'a ému.
Vous m'avez ému,
Chère Corinne.
Vous m'avez ému,
Chère Corinne.
#5
Posted 29 August 2006 - 01:18 PM
La pierre a laissé des ondes
Sur l'âme blessée
Et les ondes s'écartent
Lentement
La surface
se lisse
Lisse
Lys blanc de l'amour
Blessé, mais vivant
Palpitant
L'émotion est intacte
Juste sous la surface
Des mots
Vibrants
Merci Infonte,
grâce à vous,
j'ai lu une belle chose aujourd'hui
Une de ces belles choses
Qui nous rendent meilleurs.
Artemisia
Sur l'âme blessée
Et les ondes s'écartent
Lentement
La surface
se lisse
Lisse
Lys blanc de l'amour
Blessé, mais vivant
Palpitant
L'émotion est intacte
Juste sous la surface
Des mots
Vibrants
Merci Infonte,
grâce à vous,
j'ai lu une belle chose aujourd'hui
Une de ces belles choses
Qui nous rendent meilleurs.
Artemisia
#6
Posted 01 September 2006 - 09:17 PM
Superbe sonnet Infonte. Tout en rythme cascade la douleur...
balila
balila
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