Je me suis tue
L’air poussait de grands souffles frais
J’ai attendu
L’écho des vagues andalouses résonnait
Je me suis assise
Dans le patio le soleil ruisselait
J’ai arrangé ma mise
J’ai lissé la robe froissée
J’ai rêvé
La grande horloge soupirait
Je me suis éveillée
J’ai secoué sur ma nuque mes cheveux défaits
J’ai dansé
Sur les carreaux de faïence
À m’étourdir à m’enivrer
Avant de tomber de chagrin immense.

Zarzuela Incertaine
Started by Mikla, Sep 04 2006 11:03 AM
5 replies to this topic
#1
Posted 04 September 2006 - 11:03 AM
#2
Posted 04 September 2006 - 08:42 PM
J'aime bien ce poème. Je le trouve d'inspiration latino-américaine.
Une seule expression me gène. C'est : "L’air poussait de grands souffles frais"
peut-être à cause du verbe "pousser" plus que le mot "souffles". Tu devrais trouver un autre verbe.
Et dans la 1ère strophe, j'aurais plutôt "embrassé" les vers. C'est à dire :
Le rythme collerait encore mieux avec ce qui est exprimé dans "J’ai attendu" : la respiration en suspens, on retient son souffle, on écoute...
Qu'en penses-tu ?
Amicalement
Christophe
Une seule expression me gène. C'est : "L’air poussait de grands souffles frais"
peut-être à cause du verbe "pousser" plus que le mot "souffles". Tu devrais trouver un autre verbe.
Et dans la 1ère strophe, j'aurais plutôt "embrassé" les vers. C'est à dire :
Citation
Je me suis tue
L’air poussait de grands souffles frais
L’écho des vagues andalouses résonnait
J’ai attendu
L’air poussait de grands souffles frais
L’écho des vagues andalouses résonnait
J’ai attendu
Le rythme collerait encore mieux avec ce qui est exprimé dans "J’ai attendu" : la respiration en suspens, on retient son souffle, on écoute...
Qu'en penses-tu ?
Amicalement
Christophe
#3
Posted 05 September 2006 - 09:11 AM
on pourrait même le retirer tout simplement et le poème serait
#4
Posted 05 September 2006 - 01:13 PM
J'aime beaucoup ta suggestion Christophe, la strophe y gagne en rythme aussi ! il faut que je change l'ordre des vers des autres stohes Pour "poussait", je réfléchis, tu as peut-être raison, je me demande juste si au moment où je l'ai écrit j'ai choisi ce mot par hasard ou s'il avait une signification particulière.
ça donnerait
Je me suis tue
L’air lançait de grands souffles frais
L’écho des vagues andalouses résonnait
J’ai attendu
Je me suis assise
Dans le patio le soleil ruisselait
J’ai lissé la robe froissée
J’ai arrangé ma mise
J’ai rêvé
La grande horloge soupirait
Je me suis éveillée
J’ai secoué sur ma nuque mes cheveux défaits
J’ai dansé
Sur les carreaux de faïence
À m’étourdir à m’enivrer
Avant de tomber de chagrin immense.
Merci de ta lecture Eden
ça donnerait
Je me suis tue
L’air lançait de grands souffles frais
L’écho des vagues andalouses résonnait
J’ai attendu
Je me suis assise
Dans le patio le soleil ruisselait
J’ai lissé la robe froissée
J’ai arrangé ma mise
J’ai rêvé
La grande horloge soupirait
Je me suis éveillée
J’ai secoué sur ma nuque mes cheveux défaits
J’ai dansé
Sur les carreaux de faïence
À m’étourdir à m’enivrer
Avant de tomber de chagrin immense.
Merci de ta lecture Eden
#5
Posted 05 September 2006 - 01:48 PM
Pour moi la Zarzuela, c'est une femme dans une cuisine. Devant le feu. Qui tourne le poisson.
Sur sa poêle, il y a des éclats d'huile d'olive. Elle en mettait toujours trop. C'était une espagnole.
- L'huile d'olive cela ne fera jamais de mal.
La Zarzuela c'est une petite fille assise sur la chaise, les coudes sur la table. Elle attend l'odeur. La dernière odeur. Celle qui murmure que c'est prêt. Elle attend qu'elle lui permette de tremper son pain dans la sauce. La petite fille est gourmande.
Elle attend que la vieille femme lui dise qu'elle a préparé la Zarzuella pour elle. Elle le sait mais elle aime lui entendre dire. Parce que c'est une occasion de la prendre dans ses bras, de lui dire qu'elle l'aime.
La petite fille est idiote. Il ne faudrait pas de raison particulière pour dire aux gens qu'on les aime.
Mais elle est comme ça. Fière. Bien trop fière.
La Zarzuella c'est de l'amour. Tellement d'amour.
Corinne
Sur sa poêle, il y a des éclats d'huile d'olive. Elle en mettait toujours trop. C'était une espagnole.
- L'huile d'olive cela ne fera jamais de mal.
La Zarzuela c'est une petite fille assise sur la chaise, les coudes sur la table. Elle attend l'odeur. La dernière odeur. Celle qui murmure que c'est prêt. Elle attend qu'elle lui permette de tremper son pain dans la sauce. La petite fille est gourmande.
Elle attend que la vieille femme lui dise qu'elle a préparé la Zarzuella pour elle. Elle le sait mais elle aime lui entendre dire. Parce que c'est une occasion de la prendre dans ses bras, de lui dire qu'elle l'aime.
La petite fille est idiote. Il ne faudrait pas de raison particulière pour dire aux gens qu'on les aime.
Mais elle est comme ça. Fière. Bien trop fière.
La Zarzuella c'est de l'amour. Tellement d'amour.
Corinne
#6
Posted 05 September 2006 - 02:30 PM
Oui c'est aussi ça la zarzuela...
Merci de ta lecture Corine
Merci de ta lecture Corine
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