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[jc-blondel]

JE RESTE LA TOUT SEUL


Je reste là tout seul, planter face à la mer,
En écoutant le vent souffler comme un sauvage
Racontant ses récits, histoires de naufrage,
Qui laissent aux marins un arrière goût amer.

Caresser par le vent, éclairer par l’orage,
Balayant l’océan de sa jaune clarté
Le vieux phare allumé, debout sur un rocher,
Semblait narguer le temps, surveillant le rivage.

Des femmes sur le quai, le regard tout en larmes
Regardaient sans aller leurs époux, leurs amants,
Braver les ouragans et leurs assauts déments
N’ayant tout simplement, du courage pour armes.

La valse des embruns dans sa folle lessive
Efface d’un seul coup les rires d’autrefois
En rallumant les feux de nos tendres émois
Avant que cet amour ne parte à la dérive.

Debout face à la mer je reste sans un mot
Les souvenirs défaits fabriquent mon histoire
Devant l’éternité je sais c’est dérisoire
Je n’ai que pour désir la fraîcheur de ta peau.

Les paroles du vent que rapporte la mer
Sont les contes d’un temps qui filent sans partage
Me laissant isolé sur un morceau de plage
Avec au fond du cœur, un arrière goût amer.

jc blondel

[Michel]

"Racontant ses récits, histoire de naufrage,"

n'y aurait-il pas un "s" à "histoires" ,


Amicalement
Michel

[jc-blondel]

merci michel