:mellow:
Started by Manon Huot, Sep 22 2006 10:11 AM
6 replies to this topic
#1
Posted 22 September 2006 - 10:11 AM
#2
Posted 22 September 2006 - 11:28 AM
clair et juste
Bien pensé bien écrit
Alain
Bien pensé bien écrit
Alain
#3
Posted 22 September 2006 - 08:00 PM
Je retrouve dans ton poème le sel des moralistes du Grand Siècle. Il manque une histoire pour en faire une excellente fable.
Malheureusement, Cresus n'a pas le temps d'apprendre à lire. Ses affaires lui prennent trop de temps!
Amicalement
Malheureusement, Cresus n'a pas le temps d'apprendre à lire. Ses affaires lui prennent trop de temps!
Amicalement
#4
Posted 23 September 2006 - 03:53 PM
Bien dit Pritos, le temps c'est de l'argent
Les vraies richesses, il en pleut je crois, mais on se protège trop souvent de la pluie. Moi, le soleil m'aveugle
Merci à vous tous !
Les vraies richesses, il en pleut je crois, mais on se protège trop souvent de la pluie. Moi, le soleil m'aveugle
Merci à vous tous !
#5
Posted 24 September 2006 - 02:11 AM
"La richesse brodée dans la voûte du ciel
Ne peut pas en tomber, il faut monter vers elle"
Nos cousins d'amerique ont gardés le bon sens de nos aieux communs.
pas nous, maudit français.
Ne peut pas en tomber, il faut monter vers elle"
Nos cousins d'amerique ont gardés le bon sens de nos aieux communs.
pas nous, maudit français.
#6
Posted 03 October 2006 - 07:03 PM
Citation (Manon Huot @ Sep 22 2006, 10:11 PM) <{POST_SNAPBACK}>
L’or du temps
C’est étrange que l’or, pourtant si dur et froid,
Demeure le trésor le plus couru qui soit ;
Malgré tout son éclat, c’est un reflet d’abord,
À l’ombre il se fait mat, aussi terne que mort.
D’aucuns en possédant se croient privilégiés,
Certains autres, pourtant, n’en ont jamais assez
Quitte à en oublier le danger bien présent
D’être riche à craquer et si pauvre en dedans.
Mais le but essentiel n’est-il pas de briller
D’un éclat personnel profondément ancré ?
La richesse brodée dans la voûte du ciel
Ne peut pas en tomber, il faut monter vers elle.
C’est étrange que l’or, pourtant si dur et froid,
Demeure le trésor le plus couru qui soit ;
Malgré tout son éclat, c’est un reflet d’abord,
À l’ombre il se fait mat, aussi terne que mort.
D’aucuns en possédant se croient privilégiés,
Certains autres, pourtant, n’en ont jamais assez
Quitte à en oublier le danger bien présent
D’être riche à craquer et si pauvre en dedans.
Mais le but essentiel n’est-il pas de briller
D’un éclat personnel profondément ancré ?
La richesse brodée dans la voûte du ciel
Ne peut pas en tomber, il faut monter vers elle.
Bonsoir Manon,
Si bien dit, si bien écrit !
Il y a ceux qui veulent "posséder" et ceux qui veulent tout simplement "être"...
Marcher à la rencontre ou la découverte de soi est la plus belle des aventures...
Etre soi, dans sa vérité profonde de l'être, est la plus grande richesse qui soit à la portée de tous...
Merci pour cette vérité.
Au plaisir...
Nady-Mary
#7
Posted 04 October 2006 - 08:40 AM
Bonjour Nady-Mary,
Tout d'abord, merci de ta lecture, ton commentaire me fait beaucoup plaisir !
La découverte de soi est, comme tu dis, une grande aventure. Je trouve cependant qu'elle est plus ardue aujourd'hui, les valeurs véhiculées, les modes, sont tous des éléments dans lesquels il est facile de se perdre de vue.
Toutefois, certains évènements favorisent "l'être" plus que la "possession". Je pense aux catastrophes naturelles, par exemple. En 1998, ici au Québec, nous avons vécu un mémorable verglas, et c'est étonnant de constater combien cette glaciation a su réchauffer l'atmosphère. Démunis de tout confort et de l'essentiel durant plusieurs semaines, les valeurs profondes de chacun ont refait surface.
Et on a vu la bonté des gens, et je crois que tous s'en sont sortis meilleurs et le sont demeurés.
Tout d'abord, merci de ta lecture, ton commentaire me fait beaucoup plaisir !
La découverte de soi est, comme tu dis, une grande aventure. Je trouve cependant qu'elle est plus ardue aujourd'hui, les valeurs véhiculées, les modes, sont tous des éléments dans lesquels il est facile de se perdre de vue.
Toutefois, certains évènements favorisent "l'être" plus que la "possession". Je pense aux catastrophes naturelles, par exemple. En 1998, ici au Québec, nous avons vécu un mémorable verglas, et c'est étonnant de constater combien cette glaciation a su réchauffer l'atmosphère. Démunis de tout confort et de l'essentiel durant plusieurs semaines, les valeurs profondes de chacun ont refait surface.
Et on a vu la bonté des gens, et je crois que tous s'en sont sortis meilleurs et le sont demeurés.
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