6 replies to this topic

[plok]

« S’il a les yeux fanés c’est qu’à force de dire
Que le miel est soyeux sur le soleil sucré
Il a chargé ses dents de feux et d’avenirs :
Du lambeau qui s’étoffe au mal approprié »

Adieu la majuscule, adieu la terre cuite
Je vais jouer mon cœur à l’antique balance
Adieu phase trop faite, adieu pose sur-dite
S’il faut garder encor ce vieux goût de malchance.

Quand les fourmis guettaient le butin délaissé
On sentait quelque fois des parfums maladroits
De l’animalité au plus creux du pavé
C’est que tout était laid, sale et très discourtois

Ils ont senti mon âme agile et déplacée
Dans les débris divers de mes cieux défaillants.
Elle n’est pas vraiment chose bien composée
J’aime et pleure et puis souffre autant d’antique allant..

Du lambeau qui s’étoffe au mal approprié
S’il faut garder encor ce vieux goût de malchance
C’est que tout était laid, sale et très discourtois
J’aime et pleure et puis souffre autant d’antique allant
Nous sommes des instants.


Voila le texte en forme classique annoncé hier. J'espère que ça vous déplaira pas trop.

[belvis]

J'aime ces deux vers :

" Dans les débris divers de mes cieux défaillants ".

" Nous sommes des instants ".

Entre autres...

[plok]

si tu aimes je suis content alors

[Manon Huot]

Moi j'aime beaucoup aussi ! C'est mon style d'ailleurs, le classique. On dirait ce rythme ancré en moi dès que j'écris, une cadence qui s'impose par elle-même.

Je lis de très beaux textes de forme variée sur ce forum, mais il me faut plusieurs lectures pour bien m'en imprégner. Ce n'est pas le cas avec les alexandrins où je perçois plus facilement l'essence, je ne saurais comment l'expliquer.

Manon

[MystiqueAlbatros]

Moi j'aime beaucoup aussi ! C'est mon style d'ailleurs, le classique. On dirait ce rythme ancré en moi dès que j'écris, une cadence qui s'impose par elle-même.

Je lis de très beaux textes de forme variée sur ce forum, mais il me faut plusieurs lectures pour bien m'en imprégner. Ce n'est pas le cas avec les alexandrins où je perçois plus facilement l'essence, je ne saurais comment l'expliquer.

Manon

Bonjour,
Vous parlez d'alxendrins... excusez-moi mais un alexandrin compte 13 syllabes et pas douze ou une fois 12 et une fois 13. Mais vous avez raison sur un point : il y a ici beaucoup de formes d'expression et beaucoup restent impénétrables et impénétrantes.
Cordialement.

[Manon Huot]

Bonjour,
Vous parlez d'alxendrins... excusez-moi mais un alexandrin compte 13 syllabes et pas douze ou une fois 12 et une fois 13. Mais vous avez raison sur un point : il y a ici beaucoup de formes d'expression et beaucoup restent impénétrables et impénétrantes.
Cordialement.

J'ai peut-être mal compris, mais selon ce que j'en sais, un alexandrin est un vers de 12 syllabes. Et dans le poème de Plok, mis à part le dernier vers, je ne vois que des alexandrins sans reproches. Mais je me trompe peut-être ?

[plok]

ben non tu ne te trompes pas...