Quand ton regard si clair m'enlace contre toi,
Que nos yeux ne sont plus qu'un simple livre ouvert
Sur notre âme vaincue où le coeur se libère,
J'ignore de l'hiver la souffrance du froid...
Quand ton baiser d'hier laisse un brasier sur moi,
Que ma peau mise à nu égraine sa prière
A tes lèvres connues qu'en tes bras je me perds,
J'ignore de l'été la forêt qui flamboie...
Car il nait de l'ivresse à voguer sur les flots
D'un amour où "tendresse" est l'océan des mots,
Pour notre grand voilier au fabuleux sillage...
Mais nul autre plaisir n'est plus fort en mes reins
Qu'un ressac familier envahissant ma plage,
Que de sentir frémir ton être sur le mien.
Nady-Mary
(10/10/06)

Prendre La Mer...
Started by Nady-Mary, Oct 12 2006 12:13 PM
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