Tu fus de ces instants qu’un souffle du hasard
Eparpille en nos vies et grave en nos mémoires,
Tel un trouble indicible où la Raison s’égare
Sans autre vérité que le feu d’un regard.
La foudre de tes mots a pénétré mon âme
Quand dans son corps brûlant s’est enfoncée la lame :
Emma se meurt en moi et ma folie s’enflamme
De l’avoir désirée plus que toute autre femme.
Ta voix me désagrège aux pays des chimères,
Ton parfum enivrant m’envole vers ta chair…
Je veux goûter ce soir au plaisir éphémère
De mes mains sur ta peau en caresses légères…
Que fais-je sous tes draps mon corps si près du tien ?
Je voudrais, je pourrais, juste tendre la main…
Mais sereine tu dors, je serre alors les poings :
L’amitié vaut de l’or et qui sait si demain…

A Mes Inconnues ... Ou Presque.
Started by ninoune, Oct 12 2006 02:50 PM
1 reply to this topic
#1
Posted 12 October 2006 - 02:50 PM
#2
Posted 13 October 2006 - 09:00 PM
Un trouble fort bien décrit, ninoune.
(Je n'ai remarqué les rimes identiques à chaque strophe qu'à la deuxième lecture, et tout coule joliment).
Quand dans son corps brûlant s’est enfoncée de la lame : (le "de" est en trop je pense)
balila
(Je n'ai remarqué les rimes identiques à chaque strophe qu'à la deuxième lecture, et tout coule joliment).
Quand dans son corps brûlant s’est enfoncée de la lame : (le "de" est en trop je pense)
balila
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