Princesse
Started by faith_mistrust, Oct 22 2006 01:04 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 22 October 2006 - 01:04 PM
C’est une princesse trônant, son royaume est fidèle
C’est une princesse, seulement, à qui l’on offrirait le ciel
Princesse est assise dans un coin de sa chambre
Serrant contre elle sa poupée aux yeux d’ambre
Et entend sa mère hurler, frapper contre la porte
Princesse, tu es bien malheureuse, que le diable l’emporte
Princesse, cesse d’attendre la fin de tes tourments
Tu peux crier tant que tu peux, ici, personne n’entend
Tu ne peux qu’étreindre cette poupée en lambeaux
Et quelques vieux mouchoirs dans lesquels sécher tes sanglots
Tu ne peux qu’étreindre cette poupée contre ton cœur
Et quelques vieux mouchoirs dans lesquels sécher ta peur
Et tu sais bien que souffrir, c’est mourir petit à petit
Peut-être que mourir, tu n’en as pas l’envie
Mais souffrir pas plus, tu voudrais sourire à la vie
Alors souris à la mort, elle est là, souris...
Regarde par la fenêtre : le ciel conduit au paradis...
Et quand ta mère entrera, tu te seras enfuie...
Déploie tes ailes aux plumes blanches
Vole, Princesse, ton cœur n’est pas étanche
Princesse, n’oublie pas que tu es libre
Princesse, chacun est libre de ne plus vouloir survivre.
C’est une princesse, seulement, à qui l’on offrirait le ciel
Princesse est assise dans un coin de sa chambre
Serrant contre elle sa poupée aux yeux d’ambre
Et entend sa mère hurler, frapper contre la porte
Princesse, tu es bien malheureuse, que le diable l’emporte
Princesse, cesse d’attendre la fin de tes tourments
Tu peux crier tant que tu peux, ici, personne n’entend
Tu ne peux qu’étreindre cette poupée en lambeaux
Et quelques vieux mouchoirs dans lesquels sécher tes sanglots
Tu ne peux qu’étreindre cette poupée contre ton cœur
Et quelques vieux mouchoirs dans lesquels sécher ta peur
Et tu sais bien que souffrir, c’est mourir petit à petit
Peut-être que mourir, tu n’en as pas l’envie
Mais souffrir pas plus, tu voudrais sourire à la vie
Alors souris à la mort, elle est là, souris...
Regarde par la fenêtre : le ciel conduit au paradis...
Et quand ta mère entrera, tu te seras enfuie...
Déploie tes ailes aux plumes blanches
Vole, Princesse, ton cœur n’est pas étanche
Princesse, n’oublie pas que tu es libre
Princesse, chacun est libre de ne plus vouloir survivre.
#2
Posted 22 October 2006 - 01:22 PM
Citation (faith_mistrust @ Oct 22 2006, 12:04 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Et tu sais bien que souffrir, c’est mourir petit à petit
Peut-être que mourir, tu n’en as pas l’envie
Mais souffrir pas plus, tu voudrais sourire à la vie
Alors souris à la mort, elle est là, souris...
Regarde par la fenêtre : le ciel conduit au paradis...
Et quand ta mère entrera, tu te seras enfuie...
Déploie tes ailes aux plumes blanches
Vole, Princesse, ton cœur n’est pas étanche
Princesse, n’oublie pas que tu es libre
Princesse, chacun est libre de ne plus vouloir survivre.
Tous les poèmes sont à lire ?
Par qui ?
Par les enfants martyrs dont parle ce texte ?
Non, décidément, non ...
Je refuse de comprendre ce texte, d'en suivre le fil, d'en accepter la conclusion et toute l'ambiguité morbide.
Je l'ai lu, relu, relu à nouveau.
Je n'y vois qu'une apologie.
Je refuse de comprendre ce texte.
Que nous dit l'auteur de ce texte ? Qu'il faudrait que les enfants martyr n'oublient pas qu'ils sont libres parce que libres de se donner la mort ?
NON ! Ils sont libres de refuser de souffrir parce que PERSONNE n'a le droit de les faire souffrir.
NON ! Ils sont libres de vivre et de vivre SANS SOUFFRIR !
J'accepte d'entendre que ma lecture est fausse et que je me suis trompé (il faudra me le démontrer ) car
Oui, décidément, oui,
Je dénonce de tels textes.
Tous les poèmes sont à lire ?
Conseilleriez-vous à un enfant martyr de lire celui-ci ?
Ci-dessus, j'ai laissé in extenso ma première réaction.
Et puis j'ai vu dans les éléments que vous avez communiqués dans votre fiche que vous, rédactrice de ce texte, êtes une trés jeune fille.
Je ne vous connais pas, je ne connais pas votre vie, ni ce qui vous pousse à écrire ainsi.
Mais rien dans ce texte ne peut valoir pour vous ni pour personne.
On écrit pour soi, on écrit pour les autres aussi.
Si vous même avez souffert, je vous le dis : LA VIE VAUT D'ETRE VECUE.
Parlez, parlez en autour de vous, dénoncez si vous souffrez.
Il s'en trouvera toujours, comme moi, pour refuser cette souffrance et vous aider.
Mais n'acceptez pas de subir.
Les bourreaux doivent perdre et les victimes doivent cesser de souffrir.
On ne peut, on ne devrait pas tenir d'autres discours.
Et comprenez moi bien : c'est le texte que je ne peux accepter, pas le droit de son auteur à s'exprimer.
#3
Posted 22 October 2006 - 01:52 PM
Je comprends le choc ressenti par INFONTE.
Cependant, je pense qu'il ne faut pas considérer un poème comme un manifeste.
Parfois on écrit une chose telle qu'on la ressent à un moment donné,
qui ne vaudrait ni de manière générale, ni de manière absolue dans l'instant ou elle est ressentie.
Evidemment, on peut douter que l'idéalisation de ce saut par la fenêtre représente ce que peut ressentir une enfant.
Cependant, je pense qu'il ne faut pas considérer un poème comme un manifeste.
Parfois on écrit une chose telle qu'on la ressent à un moment donné,
qui ne vaudrait ni de manière générale, ni de manière absolue dans l'instant ou elle est ressentie.
Evidemment, on peut douter que l'idéalisation de ce saut par la fenêtre représente ce que peut ressentir une enfant.
#4
Posted 22 October 2006 - 03:24 PM
moui, moui ... bon, mais ce n'est qu'un texte après tout. Bon, il y a quelques maladresses "que le diable l'emporte" étantune de celles-là mais j'ai lu pire. mais bon, c'est vrai que l'invitation est source d'interrogations. c'est un truc que j'aurais plus vu écrit à la première personne, du moins cette partie :
ça aurait créé un décalage et pouvait éviter ce petit désagrément d'un commentaire comme celui d'Infonte (qui en fait tout un plat, on dirait qu'on lui écorche les fesses)
Sinon, tout à fait personnellement, je ne suis pas un fan des influences gothiques.
Citation
Peut-être que mourir, tu n’en as pas l’envie
Mais souffrir pas plus, tu voudrais sourire à la vie
Alors souris à la mort, elle est là, souris...
Regarde par la fenêtre : le ciel conduit au paradis...
Et quand ta mère entrera, tu te seras enfuie...
Déploie tes ailes aux plumes blanches
Vole, Princesse, ton cœur n’est pas étanche
Princesse, n’oublie pas que tu es libre
Princesse, chacun est libre de ne plus vouloir survivre.
Mais souffrir pas plus, tu voudrais sourire à la vie
Alors souris à la mort, elle est là, souris...
Regarde par la fenêtre : le ciel conduit au paradis...
Et quand ta mère entrera, tu te seras enfuie...
Déploie tes ailes aux plumes blanches
Vole, Princesse, ton cœur n’est pas étanche
Princesse, n’oublie pas que tu es libre
Princesse, chacun est libre de ne plus vouloir survivre.
ça aurait créé un décalage et pouvait éviter ce petit désagrément d'un commentaire comme celui d'Infonte (qui en fait tout un plat, on dirait qu'on lui écorche les fesses)
Sinon, tout à fait personnellement, je ne suis pas un fan des influences gothiques.
#5
Posted 22 October 2006 - 06:26 PM
Le texte est maladroit
L'idée fort romantique
Je pense que j'aurais pu en faire quelque chose de plus émouvant
En y ajoutant quelques touches de surréalisme
La poésie n'est pas le récit d'un simple fait divers
Même si le texte repose sur un "vécu" ou un fait réel
Pour en faire de la poésie
Il faut y mettre des nuances abstraites
Suggérer
La précision est faite pour les mathématiques
Pas pour la poésie
Mais bon !
J'ai le ventre vide et je viens de prendre un kir royal
Alors alors je divague
Un peu plus que d'habitude
L'idée fort romantique
Je pense que j'aurais pu en faire quelque chose de plus émouvant
En y ajoutant quelques touches de surréalisme
La poésie n'est pas le récit d'un simple fait divers
Même si le texte repose sur un "vécu" ou un fait réel
Pour en faire de la poésie
Il faut y mettre des nuances abstraites
Suggérer
La précision est faite pour les mathématiques
Pas pour la poésie
Mais bon !
J'ai le ventre vide et je viens de prendre un kir royal
Alors alors je divague
Un peu plus que d'habitude
#6
Posted 22 October 2006 - 07:58 PM
Comme Infonte, je trouve que la lecture de ce texte nous laisse dans un malaise...
Peut-être est-ce un fait réel... qui aurait gagné comme le dit Héloise à être écrit d'une autre manière
L'instinct de survie est fort, surtout chez les enfants...
Toutes les histoires de vie finissent bien ou mal ...
Mais que ferait un enfant martyr, si un tel texte lui tombait entre les mains...?
Peut-être est-ce un fait réel... qui aurait gagné comme le dit Héloise à être écrit d'une autre manière
L'instinct de survie est fort, surtout chez les enfants...
Toutes les histoires de vie finissent bien ou mal ...
Mais que ferait un enfant martyr, si un tel texte lui tombait entre les mains...?
#7
Posted 22 October 2006 - 08:51 PM
vous allez vous poser tous la question ou bien ?
#8
Posted 22 October 2006 - 09:06 PM
peut tu trouver quelqu'un dans ton entourage (un ami/ une amie, tes parents, freres/soeur, prof, etc) pour t'ecouter, parler, exposer ton probleme (ou tes problemes) ?
parler est la chose la plus importante.
sans déprimer ni avoir aucune idée de suicide, je ne vais pas bien depuis maintenant un bout de temps, j'ai pu en parler veritablement à un ami et puis du fait de se confier, j'ai pu parler un peu à mes parents, cela fait du bien.
pense aussi aux psychiatres (diplomés, ayant faits des etudes de medecine, ayant de l'experience pour l'ecoute), bien sur les clichés persistent, tu ne vas pas te retrouver sur un canapé...
de plus je crois qu'il existe des centres pour jeunes afin de guerir les petits et gros soucis.
du point de vue du poeme, beaucoup de clichés dans les mots choisis, de vers 'bien poétique', mais enfin continue a lire et ecrire pour progresser.
(et je ne vois pas trop en quoi ce texte est derangeant, INFONTE ?)
parler est la chose la plus importante.
sans déprimer ni avoir aucune idée de suicide, je ne vais pas bien depuis maintenant un bout de temps, j'ai pu en parler veritablement à un ami et puis du fait de se confier, j'ai pu parler un peu à mes parents, cela fait du bien.
pense aussi aux psychiatres (diplomés, ayant faits des etudes de medecine, ayant de l'experience pour l'ecoute), bien sur les clichés persistent, tu ne vas pas te retrouver sur un canapé...
de plus je crois qu'il existe des centres pour jeunes afin de guerir les petits et gros soucis.
du point de vue du poeme, beaucoup de clichés dans les mots choisis, de vers 'bien poétique', mais enfin continue a lire et ecrire pour progresser.
(et je ne vois pas trop en quoi ce texte est derangeant, INFONTE ?)
#9
Posted 22 October 2006 - 10:39 PM
Imaginez vous jeune écrire ce texte.
Je suis un mec, donc les poupées...
Mais voir, ou se revoir.
Je ne vois que critiques.
La poésie c'est hurler son mal, peut être que celui d'une minute ou d'une vie.
Ou sa joie, pareil.
Pour le reste:
belle poésie (la preuve quel effet!)
Don't worry
Si tu es jeune
Accroche toi.
La vie c'est comme une sale journée
Une nuit, le lendemain c'est oublié.
PS:Le copinage fait rage ici, donc pour les commentaires et compliments, bof.
Je suis un mec, donc les poupées...
Mais voir, ou se revoir.
Je ne vois que critiques.
La poésie c'est hurler son mal, peut être que celui d'une minute ou d'une vie.
Ou sa joie, pareil.
Pour le reste:
belle poésie (la preuve quel effet!)
Don't worry
Si tu es jeune
Accroche toi.
La vie c'est comme une sale journée
Une nuit, le lendemain c'est oublié.
PS:Le copinage fait rage ici, donc pour les commentaires et compliments, bof.
#10
Posted 25 October 2006 - 02:36 PM
Le mal êytre est parti d'où? sais pas moi, mais soit tu sautes, soit tu te prends en main, mais sauter, franchement, cela comporte pas mal de risques, car tu peux te louper et vivre un enfer!!!!
la vie n'est pas simple dit-on... Pourtant, lorsque je regarde ces milliers d'enfants qui vivent les guerres, qui sont malades, d'autres en phase terminale, sincérement, je me dis que nous sommes privilégiés. Se plaindre n'est pas s'aider. ce texte est très maladroit, peut-être souffres tu réellement, mais si c'est le cas, contacte un psychologue et non un psychiatre, ou bien, écris, mais écrire réellement ce que tu subis ou autre, ensuite, tu avises, bref, je ne suis pas psy, ni quoi que ce soit mais bon, aujourd'hui, j'ai mon côté gentille... t'as de la chance, si cela avait été hier, je t'aurai envoyée paître.
la vie n'est pas simple dit-on... Pourtant, lorsque je regarde ces milliers d'enfants qui vivent les guerres, qui sont malades, d'autres en phase terminale, sincérement, je me dis que nous sommes privilégiés. Se plaindre n'est pas s'aider. ce texte est très maladroit, peut-être souffres tu réellement, mais si c'est le cas, contacte un psychologue et non un psychiatre, ou bien, écris, mais écrire réellement ce que tu subis ou autre, ensuite, tu avises, bref, je ne suis pas psy, ni quoi que ce soit mais bon, aujourd'hui, j'ai mon côté gentille... t'as de la chance, si cela avait été hier, je t'aurai envoyée paître.
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