4 replies to this topic

[shariane]

Souffle

Nos âmes liées, deux destins croisés !
Une sensation mystique qui plane,
celle de deux êtres tellement semblables !
Que d'imperfections dans notre relation,
celles des questions sans réponses...
L'euphorie se joue de nous, l'état limite approche !
Relation fusionnelle, il me manque une aile.
Vertige dans tes yeux, la peur me gagne.
L'absence de tes mots, me donne des "maux" !
Le dilemme se moque de nous !
Pardonne mon intrusion, ne rentres pas dans mon jeu...
Une seule gagnante, j'aime autant que ce soit toi !
La chute sera brutale, mais l'important c'est l'atterrissage...
Mon bonheur est un leurre, c'est le tient qui m'importe !
A l'aube de mes souvenirs, je penserais à nous deux,
à toi la plénitude, à moi la bouffée délirante.
Amour et haine il n'y a qu'un pas !


le fil

Ce soir, j'ai envie d'hurler ma rage, sortir la haine qui me ronge de l'intérieur, je veux partir, loin de ce monde si infâme.
Je suis vidée, j'ai le sentiment de n'être qu'une pourriture, une gangrène.
J'ai le sang qui me brûle, le regard triste et la mine défaite.
J'ai envie de respirer, de crier, de vomir la saleté de mes tripes.
Partir, ne plus revenir, trouver la paix en moi.
Je meurs de lassitude et de solitude.
Je te regarde chaque jour au tréfonds de mes retranchements.
Je te devine à travers des gestes, des mots, des mimiques.
Je me perds de tant d'attention à ton égard.
Je m'ensevelie de minutes en minutes.
Je rétrograde de secondes en secondes.
Je saigne d'heures en heures...
J'ai mal, je suis seule au monde, personne pour m'arracher de ce fardeau.
Tu me donnes, tu me reprends, tu me perds !
Tu me scrutes, tu me bouscules, tu m'atteins...
Sortie de secours, passage à l'acte, en finir, s'enfuir...
Chienne de vie que je supporte, mon isolement je porte.
Sors moi de ce gouffre, le tunnel est sans fin...
Que Dieu me pardonne, où est le fond ?

[Tyi]

Souffle

Nos âmes liées, deux destins croisés !
Une sensation mystique qui plane,
celle de deux êtres tellement semblables !
Que d'imperfections dans notre relation,
celles des questions sans réponses...
L'euphorie se joue de nous, l'état limite approche !
Relation fusionnelle, il me manque une aile.
Vertige dans tes yeux, la peur me gagne.
L'absence de tes mots, me donne des "maux" !
Le dilemme se moque de nous !
Pardonne mon intrusion, ne rentres pas dans mon jeu...
Une seule gagnante, j'aime autant que ce soit toi !
La chute sera brutale, mais l'important c'est l'atterrissage...
Mon bonheur est un leurre, c'est le tient qui m'importe !
A l'aube de mes souvenirs, je penserais à nous deux,
à toi la plénitude, à moi la bouffée délirante.
Amour et haine il n'y a qu'un pas !
le fil

Ce soir, j'ai envie d'hurler ma rage, sortir la haine qui me ronge de l'intérieur, je veux partir, loin de ce monde si infâme.
Je suis vidée, j'ai le sentiment de n'être qu'une pourriture, une gangrène.
J'ai le sang qui me brûle, le regard triste et la mine défaite.
J'ai envie de respirer, de crier, de vomir la saleté de mes tripes.
Partir, ne plus revenir, trouver la paix en moi.
Je meurs de lassitude et de solitude.
Je te regarde chaque jour au tréfonds de mes retranchements.
Je te devine à travers des gestes, des mots, des mimiques.
Je me perds de tant d'attention à ton égard.
Je m'ensevelie de minutes en minutes.
Je rétrograde de secondes en secondes.
Je saigne d'heures en heures...
J'ai mal, je suis seule au monde, personne pour m'arracher de ce fardeau.
Tu me donnes, tu me reprends, tu me perds !
Tu me scrutes, tu me bouscules, tu m'atteins...
Sortie de secours, passage à l'acte, en finir, s'enfuir...
Chienne de vie que je supporte, mon isolement je porte.
Sors moi de ce gouffre, le tunnel est sans fin...
Que Dieu me pardonne, où est le fond ?

Bonsoir Shariane,

J'ai préféré le premier texte au second parce qu'il y a une présence.
Le second me laisse dans un sentiment étrange, entre fiction et réalité (=tel que je vis la lecture), peut-être une profonde gène et puis, je ne saurai répondre à la question ; peut-être qu'aussi, je ne fait pas preuvre d'un réel recul dans la lecture que j'ai de ce genre de texte.

[shariane]

Bonsoir Shariane,

J'ai préféré le premier texte au second parce qu'il y a une présence.
Le second me laisse dans un sentiment étrange, entre fiction et réalité (=tel que je vis la lecture), peut-être une profonde gène et puis, je ne saurai répondre à la question ; peut-être qu'aussi, je ne fait pas preuvre d'un réel recul dans la lecture que j'ai de ce genre de texte.

Oui, en effet dans le premier texte il y a une présence, mais elle est cependant équivoque, elle existe puis disparaît... Elle est souffrance, puis joie...
Pourquoi ne fais-tu pas preuve de recul dans la lecture de ce genre de texte ?

[Tyi]

Oui, en effet dans le premier texte il y a une présence, mais elle est cependant équivoque, elle existe puis disparaît... Elle est souffrance, puis joie...
Pourquoi ne fais-tu pas preuve de recul dans la lecture de ce genre de texte ?

J'ai écrit peut-être.
Je m'interroge sur ce qui me gène.
Trop de 'je' et cette question?
Peut-être.

[shariane]

"je" car c'est le seul moyen pour parler de moi... l'écriture !
La question "où est le fond", c'es lorsque la souffrance ne permet plus de le voir et que seule l'écriture sert d'exutoire...
le fond finalement, c'est peut être l'écriture en ce qui me concerne !