
Tombé En Regardant Les Etoiles...
Started by belvis, Nov 06 2006 10:01 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 06 November 2006 - 10:01 PM
Au toit, l'aube fénestre, et malingre pendu,
La miteuse orpheline de ce traîne savate
Sur la tommette usée,
Quand l'autre gauchère, jumelle chaussée
Risque l'équilibre à rompre l'instant.
Mais libre l'orteil et sa plante de verre...
La fièvre a des absences
Et ses yeux l'ont quittée,
De minestre teintée qui fait des taches brunes
Sur son tricot vitreux.
Il cache un desespoir
Au col des indécences nouées en demi-lune.
Tu parles d'une couture !
La cause est un foulard
Qui défait le poitrail...
Au bout des doigts, le noir, de ses ongles en deuil,
A scellé le cercueil comme un peignoir plombé
Devenu l'attirail et lesté le poids mort,
de ces deux mains au bord et ci-gît devant.
Ce reste ne bat plus, et le mou bondissant
N'est qu'un morceau de sang dont il a bu le coeur,
Des silences tirés à la langue défunte.
Et roule un tabouret, et tombe la fatigue,
Au toit de son vivant, le jour se défénestre
quand la pantoufle usée qui traîne sa jumelle
Et risque le malingre sur la chaussée de verre.
Tommette, cette orpheline,
Où rompre s'équilibre avec l'instant miteux.
Il a de ces absences...
La miteuse orpheline de ce traîne savate
Sur la tommette usée,
Quand l'autre gauchère, jumelle chaussée
Risque l'équilibre à rompre l'instant.
Mais libre l'orteil et sa plante de verre...
La fièvre a des absences
Et ses yeux l'ont quittée,
De minestre teintée qui fait des taches brunes
Sur son tricot vitreux.
Il cache un desespoir
Au col des indécences nouées en demi-lune.
Tu parles d'une couture !
La cause est un foulard
Qui défait le poitrail...
Au bout des doigts, le noir, de ses ongles en deuil,
A scellé le cercueil comme un peignoir plombé
Devenu l'attirail et lesté le poids mort,
de ces deux mains au bord et ci-gît devant.
Ce reste ne bat plus, et le mou bondissant
N'est qu'un morceau de sang dont il a bu le coeur,
Des silences tirés à la langue défunte.
Et roule un tabouret, et tombe la fatigue,
Au toit de son vivant, le jour se défénestre
quand la pantoufle usée qui traîne sa jumelle
Et risque le malingre sur la chaussée de verre.
Tommette, cette orpheline,
Où rompre s'équilibre avec l'instant miteux.
Il a de ces absences...
#2
Posted 06 November 2006 - 10:16 PM
toujours aussi complexe
mais bon
j'aime bien le dernier vers.
normal non
bien à toi
dj
mais bon
j'aime bien le dernier vers.
normal non
bien à toi
dj
#3
Posted 07 November 2006 - 08:06 PM
Un simple desordre,
où le sujet n'est pas celui qu'on croit.
Interchangeable,
et le mot rend fou...
où le sujet n'est pas celui qu'on croit.
Interchangeable,
et le mot rend fou...
#4
Posted 07 November 2006 - 08:14 PM
Citation (belvis @ Nov 7 2006, 08:06 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Un simple desordre,
où le sujet n'est pas celui qu'on croit.
Interchangeable,
et le mot rend fou...
où le sujet n'est pas celui qu'on croit.
Interchangeable,
et le mot rend fou...
ah bon mais qui
bien à toi
Joël
#5
Posted 07 November 2006 - 09:19 PM
Drôle de vie pour une savate, non, de fin, puis en fait, est-ce une savatte ou un pied qui n'est plus??? à vrai dire, j'ai relu bien des fois, mais franchement, je ne suis pas certaine d'avoir saisi
Bisous Belvis
Bisous Belvis
#6
Posted 07 November 2006 - 09:42 PM
jnai jamais réussi à comprendre la Folie moi!
mais j'entends bien!
enfin... l'oreille et l'Yeux aussi je supose, a,
mille façons!
mais j'entends bien!
enfin... l'oreille et l'Yeux aussi je supose, a,
mille façons!
#7
Posted 07 November 2006 - 10:01 PM
DJ-b, Elysa,
Je vous le dis,
Où sont les étoiles ?...
J'ai secoué le galetat,
et cette intimité-là s'est agencée.
Je l'ai vue par le Velux.
Et c'est vrai, mille et une façons de voir et d'entendre...
Je vous le dis,
Où sont les étoiles ?...
J'ai secoué le galetat,
et cette intimité-là s'est agencée.
Je l'ai vue par le Velux.
Et c'est vrai, mille et une façons de voir et d'entendre...
#8
Posted 10 November 2006 - 10:12 PM
""
Les phrases que je préfère,
""La fièvre a des absences
Et ses yeux l'ont quittée,
Il cache un desespoir
Au col des indécences nouées en demi-lune.
Ce reste ne bat plus, et le mou bondissant
N'est qu'un morceau de sang dont il a bu le coeur,
Des silences tirés à la langue défunte.
Au toit de son vivant, le jour se défénestre
Où rompre s'équilibre avec l'instant miteux.
Il a de ces absences...""
J'aime cette écriture dramatique, j'aime les images graves qu'elles m'envoient, j'aimerai seulement m'imaginer que tu n'es pas seul dans ce désespoir ou bien pas dans ce seul désespoir... , Amitiés, Val
Les phrases que je préfère,
""La fièvre a des absences
Et ses yeux l'ont quittée,
Il cache un desespoir
Au col des indécences nouées en demi-lune.
Ce reste ne bat plus, et le mou bondissant
N'est qu'un morceau de sang dont il a bu le coeur,
Des silences tirés à la langue défunte.
Au toit de son vivant, le jour se défénestre
Où rompre s'équilibre avec l'instant miteux.
Il a de ces absences...""
J'aime cette écriture dramatique, j'aime les images graves qu'elles m'envoient, j'aimerai seulement m'imaginer que tu n'es pas seul dans ce désespoir ou bien pas dans ce seul désespoir... , Amitiés, Val
#9
Posted 11 November 2006 - 07:50 PM
Val,
Fort heureusement ce desespoir-là,
ne dure jamais...
Je me pends à la fenêtre.
Le paysage est magnifique...
Amitiés.
Fort heureusement ce desespoir-là,
ne dure jamais...
Je me pends à la fenêtre.
Le paysage est magnifique...
Amitiés.
#10
Posted 11 November 2006 - 08:47 PM
Citation (belvis @ Nov 11 2006, 07:50 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Val,
Fort heureusement ce desespoir-là,
ne dure jamais...
Je me pends à la fenêtre.
Le paysage est magnifique...
Amitiés.
Fort heureusement ce desespoir-là,
ne dure jamais...
Je me pends à la fenêtre.
Le paysage est magnifique...
Amitiés.
Salut les étoiles pour moi, Dieu sait comme elles sont belles, je les regarde, la vue est féérique,
Elles brillent pour nous, cette pensée là me donne des frissons, à se pendre à la fenêtre , on est dans l'autre monde.........Amitiés à toi..........
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