Là,
rejoint l'épi
au vent doré,
la terre lourde de pluie.
Galbe embrumé
ciel froissé de naissances.
ici,
monte la sève
au creux des sillons
à l'horizon des mots...
Le verbe se veut ceindre,
enclos des vignes
et la main experte se fait hésitante...
La grappe en sagesse gémit l'indélicatesse,
le sang des vendanges
sur tes mains
Ô,poète meutrier tes rimes sont assassines
Le ciel s'égare,
songeur,
à l'aube cède le crépuscule.
Il n'est pas raisons qui ne vaillent la moiteur des saisons,
il n'est pas de langage qui ne se nie soi-même.
Des voix ponctuent leurs éclats,
rythmant par couplet
l'évangile du silence:
Nue, marne
don de terre,
don de ciel
ici commence -la fin
mais encore,
la sève fraîche dégoutte
allée, venue
Boire,
à la petrissure des ans,
à la commisure du néant.
Là,
où l'instant se cambre de possible
--

Là
Started by baraka, Dec 13 2006 01:49 AM
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