4 replies to this topic

[joplin]

Des illusions portées aux nues, sur l’autel
Désillusions des âmes nues, du corps malin
Assis sur une pierre plate au fond du jardin
Pensif ? Contemplatif ? Juste bio-artificiel !
Des parfums de l’enfance, âpres, déglutition…
Du bois, je bois, et je ferme les écoutilles
Du vin pour la tête, pas pour les papilles
De l’amour pour plus tard, pour l’absolution
Et quand la caravane passe, encore, je bois
Accords, passé trop présent c’est une habitude
Et la Nature évangélique devient lassitude
Qui croit réinventer son chemin, sa voie ?

[Carla.]

Jusqu'à "lassitude", je suis, ensuite ça me pose problème ces interrogations directes dans un texte, surtout en fin de texte, on est orienté, dirigé là où on n'a pas obligatoirement envie d'aller, et donc je n'y vais pas.
Reformulé de façon moins directive, j'irais sûrement. Bon, c'est une seule phrase, mais c'est la dernière du texte...

[joplin]

Moi je pense quand même que la poésie est quelque chose de tres personnel, j'ai moi même du mal à donner mon avis sur ce que je peux lire ici. Je ne vois pas comment retranscrire un sentiment (ou carrément ressentiment) sans etre "directive".
J'aimerais avoir d'avantages de conseils.

[Pachane]

C'est une question imbibé de la reconnaissance de la perte de l'enfance.
On se la pose tous, mais que signifie marcher si ce n'est soulever la poussière du Sol.
Sol pouvant être Soleil, et la poussière un rien moins que le meilleur de cette imagination qui refuse ou accepte le meilleur, puisque finalement elle est très bonne cordonnière et sensible avec ça.

Amitiès.

[Carla.]

Je ne sais pas c'est juste une gêne en fin de texte, en raison du mode interrogatif, mais c'est très perso et d'autres personnes ressentiront les choses autrement.