Revanche.
#1
Posted 04 September 2005 - 10:34 PM
Je regarde ma vie et tous ces dons de moi.
L’amour abandonné dans les mains égoïstes
Des hommes si pressés de compléter leur liste.
J’ai pris, à fort loyer, leurs aumônes de joies…
Je regarde ma vie et tous ces dons de moi.
J’entends toujours mes cris quand j’ai donné la vie
Et les belles années que j’y ai englouties
A oublier le bruit de mes secrets émois.
Je regarde ma vie et tous ces dons de moi.
Combien mon corps de femme aurait parfois voulu
Se brûler aux tisons des doigts d’un inconnu,
Et crier sa jouissance à la face des lois.
Je regarde ma vie et tous ces dons de moi.
Libérer les torrents de ma sensualité
Aux écluses depuis bien trop longtemps fermées.
Ce Prince, à mes genoux, ne deviendra mon Roi…
Hauteur
#2
Posted 04 September 2005 - 10:46 PM
Amitiés
Laurence
#3
Posted 04 September 2005 - 11:02 PM
clap !
:-))
#4
Posted 05 September 2005 - 12:06 AM
Amitiés
Laurence
Bonsoir Laurence.
Une rose blanche pour votre lecture...
Amitié
Hauteur
#5
Posted 05 September 2005 - 01:30 AM
#6
Posted 05 September 2005 - 12:04 PM
clap !
:-))
Composition, mon ami, composition...
J'aime à parfois me mettre à la place de ces Dames, et tenter de ressentir.
Difficile, certes.
Amitié
Hauteur
#7
Posted 05 September 2005 - 12:16 PM
"Libérer les torrents de ma sensualité "
Mais voila une bien maigre critique ...simplement technique
...
amitié cher Hauteur
violaine
#8
Posted 05 September 2005 - 12:22 PM
#9
Posted 05 September 2005 - 03:51 PM
Bonjour serioscal.
Finement observé !
La probabilité que le remerciement soit fait sans qu’il y ait eu lecture étant fort faible, j’ai préféré remercier de la lecture que du remerciement.
C’est un peu compliqué ?
Cela a semblé vous gêner, alors que c’est l’inverse qui m’aurait gêné, moi.
Chacun son ego.
Quant à vous, merci de votre lecture.
Amitié
Hauteur
#10
Posted 05 September 2005 - 05:28 PM
Vous combler de bonheur en ravissant vos yeux
Se confondre à votre âme, enveloppée et nue
Fondre à votre douceur, que nous soyons heureux...
Combien j'aurais aimé te montrer les chemins
Où solitaire j'erre en mal de te trouver
Te livrer les secrets que seule je détiens
Et prendre ton mystère, en mon coeur, dévoilé...
Combien je suis sûre de si bien te connaître
De savoir tes désirs comme tu sais les miens
Que la vie est dure de ne point nous repaître
De ce même délire en unissant nos mains...
Combien
Ô combien j'aurais aimé !
Combien...
Combien je t'aurais aimé...
Erre
#11
Posted 05 September 2005 - 07:47 PM
"Libérer les torrents de ma sensualité "
Mais voila une bien maigre critique ...simplement technique
...
amitié cher Hauteur
violaine
Mais quel est ce chagrin dont vous m'informez-là ?
Je ne vois en ce vers qu'un pauvre alexandrin
Où je n'ai pas trouvé quoi qu'il soit de malsain !
Venez vite me dire les défauts qu'il a !
Amitié
Hauteur
#12
Posted 05 September 2005 - 07:49 PM
Votre commentaire, Kékum, j'le kiffe graaaave...
Amitié
Hauteur
#13
Posted 05 September 2005 - 09:03 PM
Vous combler de bonheur en ravissant vos yeux
Se confondre à votre âme, enveloppée et nue
Fondre à votre douceur, que nous soyons heureux...
Combien j'aurais aimé te montrer les chemins
Où solitaire j'erre en mal de te trouver
Te livrer les secrets que seule je détiens
Et prendre ton mystère, en mon coeur, dévoilé...
Combien je suis sûre de si bien te connaître
De savoir tes désirs comme tu sais les miens
Que la vie est dure de ne point nous repaître
De ce même délire en unissant nos mains...
Combien
Ô combien j'aurais aimé !
Combien...
Combien je t'aurais aimé...
Erre
Au détour des secrets de votre esprit de femme,
Je sens tant des volutes qui veulent s’enfuir.
Vous prendre par la main, vous aider à partir,
Au pays de vos rêves où s’embellit votre âme.
Nous savons, sans parler, les rouages cachés,
Ces mystères intimes qu’on ne dit jamais
Je vois en vous les feux qui parfois vous effraient
Et vous consument plus que vous n’osez l’avouer.
Toutes mes nuits caressent les fruits défendus
Des courbes de ton corps qui ne me sont permises.
Mon cœur émet le son du miroir qui se brise
Quand dans mes songes fous je t’imagine nue.
Sens-tu mes doigts fiévreux accoster tes rivages ?
Envahir les vallées que cache ton corsage ?
Ils n’obéissent plus à mon autorité
Quand ils vont aux contours de ta féminité…
Hauteur
#14
Posted 05 September 2005 - 09:18 PM
#15
Posted 06 September 2005 - 11:56 AM
Je m'y laisse glisser sans retenue aucune
Et pourtant je le sais que quand je m'abandonne
Me guette le danger que la vie me consume...
Aux élans enflammés de ce volcan gravi
Aux grands vents indomptés sur la plaine élancés
A la sève sucrée échappée des nuits
Oui, je vais me brûler en osant t'effleurer...
#16
Posted 06 September 2005 - 12:14 PM
Amitié
Violaine
#17
Posted 06 September 2005 - 12:34 PM
Je m'y laisse glisser sans retenue aucune
Et pourtant je le sais que quand je m'abandonne
Me guette le danger que la vie me consume...
Aux élans enflammés de ce volcan gravi
Aux grands vents indomptés sur la plaine élancés
A la sève sucrée échappée des nuits
Oui, je vais me brûler en osant t'effleurer...
Dame Erre,
Quand le bout de tes doigts plane sur mes envies
Faisant naître un frisson qui traverse mon corps
Je sens le souffle court du désir qui me tord
Envahir tout mon sang de sa douce alchimie.
Je me laisse glisser vers les brumes voilées
Qu’au fond de mon esprit font naître tes images.
La beauté qui rayonne aux traits de ton visage
Me transperce le cœur de lames acérées…
Hauteur
#18
Posted 06 September 2005 - 05:02 PM
Bonjour Babeton.
Votre clin-d'oeil tout vert est un petit délice.
Amitié
Hauteur
#19
Posted 06 September 2005 - 07:30 PM
Je m'y laisse glisser sans retenue aucune
Et pourtant je le sais que quand je m'abandonne
Me guette le danger que la vie me consume...
Aux élans enflammés de ce volcan gravi
Aux grands vents indomptés sur la plaine élancés
A la sève sucrée échappée des nuits
Oui, je vais me brûler en osant t'effleurer...
Dame Erre,
Quand le bout de tes doigts plane sur mes envies
Faisant naître un frisson qui traverse mon corps
Je sens le souffle court du désir qui me tord
Envahir tout mon sang de sa douce alchimie.
Je me laisse glisser vers les brumes voilées
Qu’au fond de mon esprit font naître tes images.
La beauté qui rayonne aux traits de ton visage
Me transperce le cœur de lames acérées…
Hauteur
Ah ! Cessez je vous prie ! Car je suis sur la braise
Attisée de vos souffles impétueux
Je me sens à nouveau la Duchesse fort aise
Aux vapeurs brûlantes et au pétard en feu.
Ô ! Reviens, Chevalier, dans un grand courant d'Erre
Ô ! Crache-moi ta flamme, au galop, mon héros
Regrimpons l'escalier de notre tour d'enfer
Je mexclame, me pâme, au chant de mon zoziau !
Dame Erre
#20
Posted 06 September 2005 - 10:53 PM
Attisée de vos souffles impétueux
Je me sens à nouveau la Duchesse fort aise
Aux vapeurs brûlantes et au pétard en feu.
Ô ! Reviens, Chevalier, dans un grand courant d'Erre
Ô ! Crache-moi ta flamme, au galop, mon héros
Regrimpons l'escalier de notre tour d'enfer
Je mexclame, me pâme, au chant de mon zoziau !
Dame Erre
Dame Erre,
J’aurai à vos vapeurs les attentions qu’il faut.
Quant au pétard, ma Dame, au risque de choquer,
J’en prendrai tout le soin qui sied à sa beauté.
Vous n’aurez pas à craindre qu’il ait grand repos…
Dans notre tour d’ivoire, à l’abri des regards
Vous aurez beau courir pour, au feu, échapper,
Celui que j’ai pour vous va vous faire bronzer…
Vous n’aurez pas loisir de repoudrer vos fards.
…
Hauteur
#21
Posted 06 September 2005 - 10:56 PM
Ah ! Cessez je vous prie ! Car je suis sur la braise
Attisée de vos souffles impétueux
Je me sens à nouveau la Duchesse fort aise
Aux vapeurs brûlantes et au pétard en feu.
Ô ! Reviens, Chevalier, dans un grand courant d'Erre
Ô ! Crache-moi ta flamme, au galop, mon héros
Regrimpons l'escalier de notre tour d'enfer
Je mexclame, me pâme, au chant de mon zoziau !
Dame Erre
Dame Erre,
J’aurai à vos vapeurs les attentions qu’il faut.
Quant au pétard, ma Dame, au risque de choquer,
J’en prendrai tout le soin qui sied à sa beauté.
Vous n’aurez pas à craindre qu’il ait grand repos…
Dans notre tour d’ivoire, à l’abri des regards
Vous aurez beau courir pour, au feu, échapper,
Celui que j’ai pour vous va vous faire bronzer…
Vous n’aurez pas loisir de repoudrer vos fards.
…
Hauteur
Le feu d'artifice du 14 juillet presque 2 mois après! :wink:
Vos échanges sont un enchantement.
Amitiés à tous 2
Laurence
#22
Posted 07 September 2005 - 12:48 PM
Amitié
Violaine
Violaine,
Merci de venir sur mes terres, vous savoir en lecture ici est un plaisir.
Erre et moi vous remercions...
Amitié
Hauteur
#23
Posted 07 September 2005 - 03:17 PM
Je savais mon héros que tu embraserais
D'un éclair magistral tous nos feux d'artifice *
Ta vaillante fusée à mon corps promettrais
Que tu revêtirais pour moi ta noble armure
Affûterais ta lance et tous tes accessoires
( Dussé-je en attendant pour calmer mes brûlures
Emprunter l'arrosoir du jardinier ce soir )
Dame Erre
* Merci Mélusine !
#24
Posted 07 September 2005 - 03:25 PM
Vive les mariés!
#25
Posted 07 September 2005 - 03:50 PM
Vos échanges sont un enchantement.
Amitiés à tous 2
Laurence
Merci Laurence, Dame Erre et moi avons tant à nous dire...
Que cela vous enchante, en plus, quelle chance j'ai...
Amitié
Hauteur
#26
Posted 07 September 2005 - 04:24 PM
Je savais mon héros que tu embraserais
D'un éclair magistral tous nos feux d'artifice *
Ta vaillante fusée à mon corps promettrais
Que tu revêtirais pour moi ta noble armure
Affûterais ta lance et tous tes accessoires
( Dussé-je en attendant pour calmer mes brûlures
Emprunter l'arrosoir du jardinier ce soir )
Dame Erre
* Merci Mélusine !
Dame Erre,
Cette nuit s’est percé l’arrosoir en question.
Ce jardinier n’a plus l’outil qu’il vous fallait,
Il serait vain d’aller déranger ce benêt
D’autant qu’il est tombé dans un coma profond.
On l’a retrouvé là, ce matin, dans son lit,
Les médecins ne savent le mal qui le ronge.
Ils trouvent surprenant qu’il sue à grosse éponge
Et le regard d’effroi que sur ses traits on lit…
Je fut pris cette nuit à besogner dehors
Aussi je suis fort aise à vous voir à m’attendre.
Mes chevaliers m’ont dit qu’ils me trouvaient plus tendre
Depuis que pour vos yeux, j’ai tant de doux transports.
Je cours vers vous, ma mie, et gare aux vils fâcheux
Qui voudraient s’approcher de votre anatomie.
Ils risquent contracter l’étrange maladie
Qui décime, ces temps, les jardiniers véreux….
Hauteur
#27
Posted 07 September 2005 - 05:50 PM
Vous me voyez surprise à vos explications
Et pourquoi serait-on en mal de m'approcher ?
Fraîche est ma fleur de lit et frais sont mes tétons
C'est à d'autres endroits qu'erra le jardinier...
Pour n'avoir plus l'outil apte à cueillir les roses
-Qu'il a du égarer au fond d'un vieux cageot -
Pondez-moi d'autres vers ou choisissez la prose
Mais ne me soupçonnez de causer ces bobos !
Je veux bien consentir que seule Jalousie
Aura pu inspirer ces propos déplaisants
Alors que je brûlais, vous m'avez refroidie
Et si je bous, c'est d'ire, à vous lire si gnan gnan !
La Duchesse D'Erre, en pétard ! :evil:
#28
Posted 07 September 2005 - 06:52 PM
Merci..
#29
Posted 07 September 2005 - 09:04 PM
Vous me voyez surprise à vos explications
Et pourquoi serait-on en mal de m'approcher ?
Fraîche est ma fleur de lit et frais sont mes tétons
C'est à d'autres endroits qu'erra le jardinier...
Pour n'avoir plus l'outil apte à cueillir les roses
-Qu'il a du égarer au fond d'un vieux cageot -
Pondez-moi d'autres vers ou choisissez la prose
Mais ne me soupçonnez de causer ces bobos !
Je veux bien consentir que seule Jalousie
Aura pu inspirer ces propos déplaisants
Alors que je brûlais, vous m'avez refroidie
Et si je bous, c'est d'ire, à vous lire si gnan gnan !
La Duchesse D'Erre, en pétard ! :evil:
La Duchesse en pétard, j'ai vu ça quelque part !
Aux feux de la Saint-Jean, vos flammes s'attisaient
Nous sommes en septembre, vous reprenez du fard
Les lumières d'automne éclairent vos attraits ! :wink:
balila
#30
Posted 08 September 2005 - 07:54 AM
De dire ainsi à tous que ma mine est splendide
Quelle que soit la saison, je frissonne et rougis
Ris, danse, me trémousse et ne prends nulle ride !
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