Hallucinescence
#1
Posted 21 July 2006 - 07:38 AM
Grises et noctambules
Là ou ailleurs l’attente glisse à ma mémoire
Des aubes passantes aux longs fourreaux
Des lenteurs de cargos
Des splendeurs de naufrages
Cygnes épars aux revers
De nos smokings androgynes
Balancée de la lune aux lobes nus
Là ou ailleurs je décroise
Les regards constrictors des vigiles
La ville est aux mains
Des fumeurs de chibouks
L’attente agrandit l’esplanade
Seulement l’hélico ton visage
Et mes prunelles hypertrophiées
Un silence blanc comme Hiroshima
Lisse nos destins narcotiques
D’autres se suicident pour moins que ça
L’homme seul a dégoupillé son dernier saxo
Il attend que le fleuve
Glisse sur sa mémoire
Patience !
Enfin ils déboulent
En galop robuste et caverneux
Eclaboussant nos smokings androgynes
Les chevaux
Les chevaux des hussards
Il est temps pour l’hélico
21 juillet 2006
Dédié à Gilles F….
#2
Posted 21 July 2006 - 08:00 PM
J'ai fait un voyage, Héloïse, je ne sais pas lequel, mais un voyage qui m'a remuée.
balila
#3
Posted 21 July 2006 - 11:00 PM
#4
Posted 22 July 2006 - 04:25 PM
Il attend que le fleuve
Glisse sur sa mémoire
Patience !
Enfin ils déboulent
En galop robuste et caverneux
Eclaboussant nos smokings androgynes
Les chevaux
Les chevaux des hussards
Il est temps pour l’hélico
Des puissantes images d'un monde surréaliste et éclaté. Je repense à certaines chansons de Lavilliers, et de nuits à Rouen, au bord du port, près des cargos endormis, russes ou africains (chargés de bananes) et d'un saxophoniste abandonné qui erre en jouant seul par les rues de la ville ; sa musique résonne longtemps...
Bien à toi, Hélo
Christophe
#5
Posted 24 July 2006 - 06:48 PM
J'ai fait un voyage, Héloïse, je ne sais pas lequel, mais un voyage qui m'a remuée.
balila
Un voyage dans un pays qui n'existe que dans mon imagination
Une sorte de rêve un peu vénéneux
Emouvant aussi
Bien à toi
#6
Posted 24 July 2006 - 07:01 PM
Bise à toi
Bohémia
#7
Posted 24 July 2006 - 07:44 PM
Cette brêche
Ouverte
Non
Entrouverte
Sur un autre monde
Un oeil seulement
Un oeil qui s'y glisse
Et par mégarde
Est emporté
Loin.
L'autre oeil, que devient-il ?
Il gagne la voyance...
Artemisia
#8
Posted 24 July 2006 - 09:15 PM
#9
Posted 24 July 2006 - 09:18 PM
Certainement parce-que j'ai envie ce soir de lire un truc qui me chavire, ou qui me plaque qqpart celui-ci Hélo passe sur mon chemin, je m'y suis attardée, restera un souvenir.
Bises à toi
#10
Posted 25 July 2006 - 08:42 PM
Merci Almador
Oui ! J'aime bien les métaphores
Elles font naître des images étranges parfois
Que j'aimerais bien concrétiser
Mais je ne sais ni dessiner ni peindre
Bises pour toi
#11
Posted 25 July 2006 - 11:29 PM
#12
Posted 26 July 2006 - 01:49 PM
Des puissantes images d'un monde surréaliste et éclaté. Je repense à certaines chansons de Lavilliers, et de nuits à Rouen, au bord du port, près des cargos endormis, russes ou africains (chargés de bananes) et d'un saxophoniste abandonné qui erre en jouant seul par les rues de la ville ; sa musique résonne longtemps...
Bien à toi, Hélo
Hello Chris
J'ai justement beaucoup hésité sur les deux dernières strophes
Il y a eu plusieurs versions
Et j'ai retenu celle-ci
Qui me correspond le mieux
Bien à toi
#13
Posted 27 July 2006 - 08:40 AM
Bise à toi
Bohémia
Merci Bohemia
Je suis toujours heureuse de tes passages
Je suis un peu moins présente ces temps-ci
Mais bientôt l'automne
Et tout rentrera dans l'ordre (dans mon ordre)
Bien à toi
#14
Posted 27 July 2006 - 09:21 PM
Cette brêche
Ouverte
Non
Entrouverte
Sur un autre monde
Un oeil seulement
Un oeil qui s'y glisse
Et par mégarde
Est emporté
Loin.
L'autre oeil, que devient-il ?
Il gagne la voyance...
L'autre oeil s'épouvante
De ce qu'il voit dans notre monde
Bien à toi
#15
Posted 27 July 2006 - 09:59 PM
Merci
Bien sûr que tu peux me dire comment tu vois mon monde
Peut-être avons nous la même vision d'un autre monde, plus adapté à nos sensibilités, à nos désirs
Bises pour toi
#16
Posted 28 July 2006 - 08:05 AM
De ce qu'il voit dans notre monde
Bien à toi
Oui,
Il s'épouvante parce que
Sa vision devient plus aigue.
Amitié
Artemisia
#17
Posted 28 July 2006 - 09:47 AM
#18
Posted 29 July 2006 - 03:01 AM
Certainement parce-que j'ai envie ce soir de lire un truc qui me chavire, ou qui me plaque qqpart celui-ci Hélo passe sur mon chemin, je m'y suis attardée, restera un souvenir.
Bises à toi
T'as vu l'heure ! Je n'arrive plus à dormir
Alors je viens rôder sur les chemins que nous aimons
Je vais essayer d'écrire
Jusqu'à ce que je sente le sommeil revenir
J'écris devant la fenêtre ouverte
Mais c'est un paysage urbain que tu n'aimerais sans doute pas
Moi il me rassure
night kisses
#19
Posted 29 July 2006 - 08:13 PM
'Là ou ailleurs l’attente glisse à ma mémoire
Des aubes passantes aux longs fourreaux
Des lenteurs de cargos
Des splendeurs de naufrages'
puis le mouvement dans les derniers vers, qui soulève la poussière..
j'aime
Oui toujours de la lenteur
Puis la violence
Car lorsque l'on a épuisé la violence
Il reste la douceur
Bien à toi
#20
Posted 29 July 2006 - 10:30 PM
voilà bien résumé dans tes textes ce que parfois
nous sommes.
sutout décérébrés
bonne route
#21
Posted 31 July 2006 - 08:20 AM
Merci Decker
Tu t'es absenté longtemps
J'espère que tu vas bien
Bises pour toi
#22
Posted 31 July 2006 - 08:27 PM
Alors je viens rôder sur les chemins que nous aimons
Je vais essayer d'écrire
Jusqu'à ce que je sente le sommeil revenir
J'écris devant la fenêtre ouverte
Mais c'est un paysage urbain que tu n'aimerais sans doute pas
Moi il me rassure
night kisses
Les paysages urbains me désolent
Ma fenêtre est restée ouverte sur la mort
D'au loin, j'ai attendu, puis entendu
Hier soir, ce matin, tard dans la nuit
Ils pleuraient au téléphone
Moi, j'ai des bombes plein la poitrine
Des qui n'éclateront pas
Parce-que
La haine est prisonnière de mes trippes
Vois-tu,
Mes lettres d'attente ne viendront plus
Non plus jamais le chien et le chat
Et tout ce que j'avais écrit
Un jour
Parce-que
Rien n'est plus pareil
Putain de guerres de merde
Putain d'ami.
#23
Posted 01 August 2006 - 10:26 AM
Il s'épouvante parce que
Sa vision devient plus aigue.
Amitié
Artemisia
Ou plus floue
Ceux que je nomme les chevaux de labour
(tu sais, ce long troupeau d'hommes et de femmes portant des oeillères et suivant une route rectiligne pavée de préjugés et d'intolérance)
Déplacent une poussière épaisse
Qui cache les quelques beautés
Qui permettraient aux félins de survivre
Les chevaux de labour écrasent tout sur leur passage
Ce n'est pas la loi du plus fort
C'est la loi du nombre et des imbéciles
#24
Posted 01 August 2006 - 09:25 PM
'ci Pallio
Rien qu't'es chouette toi aussi
Zoubis
#25
Posted 02 August 2006 - 01:54 AM
#26
Posted 02 August 2006 - 03:33 PM
#27
Posted 03 August 2006 - 03:02 PM
voilà bien résumé dans tes textes ce que parfois
nous sommes.
sutout décérébrés
bonne route
Il faut être décérébré pour survivre dans ce monde
Sinon l'on est très malheureux
Bonne route ?
Elle n'est peut-être pas vraiment bonne ma route
Mais elle n'est pas rectiligne
Et c'est ainsi qu'elle me plait
Bises pour toi
#28
Posted 06 August 2006 - 05:55 AM
Ma fenêtre est restée ouverte sur la mort
...
Toutes les fenêtres sont ouvertes vers la mort
La vie ce n'est rien d'autre
Juste un défilé de jours et de gens
On ne retient rien
Alors il faut écrire
Pleurer parfois
Puis se remettre vite à écrire
Sous les bombardements
Non
Je ne fais plus le ménage chez les autres
Je vis désormais dans 16 m2
Seule
Plus sereine ainsi
#29
Posted 06 August 2006 - 09:10 AM
Mon amour
Dans le nouveau testament
Etre légataire de vos derniers poèmes
Et mourir sur le sein de Juliette
Je m'en veux.
Pauvre Infonte qui ne vaut pas le bal d'un pendu.
Ma tour est abolie, je suis inconsolable.
El Infonte, el mas forte del mundo.
#30
Posted 06 August 2006 - 09:41 AM
Mon amour
Dans le nouveau testament
Etre légataire de vos derniers poèmes
Et mourir sur le sein de Juliette
Je m'en veux.
Pauvre Infonte qui ne vaut pas le bal d'un pendu.
Ma tour est abolie, je suis inconsolable.
El Infonte, el mas forte del mundo.
Ta messagerie est pleine
Il te faut la vider un peu si tu veux que je réponde à ton message
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