fragment 13
Il y a peut être ce terroir-ci,
Mille lisières pour mille voies!
La terre des joies!
Ailleurs, de on se remet en question!
L'évidence probable!
Et tant pis pour l’art des ombres virulentes!
L’art aux noyaux d’essence est sollicité.
Mais voici déjà la magie des belles sorcières,
Qu’on dites originaires du néant.
Il y a peut être un brin de liberté,
La paix des fleurs somnolentes.
Dans ce territoire, la bande d’orphelins !
Délirent glorieusement dans leur coin,
Conçoivent aussi et pensent en réalité!
Ils estiment peut-être qu’ils peuvent être !!
A tout moment, bien avant aussi,
La flamme des bois qui prend feu,
Dans son étreinte comprend elle aussi
Que l’innocence ne peut guère se dégager !
Jamais, à ce que l’on dit ici!
Jamais, sous le fardeau de l’errance!
A jamais, être c’est bien sur ce pays-ci !
Mais, c’est avant tout se rendre utile,
Car juste restera d’être à ce que l’on croit.
Il y a surtout enfin l’océan
De nos irritations faciales.
Ces étoiles érotiques !
Ces jeux bleus d’adolescentes !
Dans une autre vie ! C’est certain !
La chair spectrale s’intègre, imite,
Se désagrège dans son paquet d’onction,
Et certains tentent peut être l’équation,
Espèrent agréger les caresses aux perversités !
Mais pour que la momie puisse jouir de la bactérie,
Le mondain ne se contente plus de tous ces triomphes
Ni de tous ces palmarès à faire bâiller mon sexe.
Etre c’est notamment aussi devenir un barde sarcastique,
Mais qui osera l’annoncer face à mon nez !
A jamais, dans ce lieu là
Existera toujours la majesté des mots !
Et tant qu’ils peuvent estimer mon corps,
Existera la vie des mots!
Edited by homere, 17 September 2006 - 08:45 PM.