De nos crimes effrayants
Par l’escalier j’enroulais des liens ronds
Souvent trop souvent
Tes poignets arqués sous mes dents
L’espace comme un spasme d’Amazone
Un silence me revient dans un creux
Juste là
Où stagnaient nos outrages
Juste là sous mes reins
Et la nuit abuse nos ombres carboniques
Monstrueuses
Pitié pour nos mains accrochées au carnage
Je te parle de l’enfant nue
Juste là sous mes reins
Et si longues nos haleines
Entremêlées de ma douce impuissance
A t’aimer plus longtemps/De mes paumes
Ont coulé des regrets des serrures
De sales brouillards repentants
Se dire plus bas les heures déferlantes
J’ai saigné comme toi des soleils
Méchante petite douleur au hachoir
Vois mon cou est de grâce
Mais ton Âme mon Amour Mais mon Âme !
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(Mes maux d’amour te viendront
Ecrits au revers du carbone
De mes nuits torpillées
Des mots rudes et blessants
Beaux comme l’orgasme inachevé
Qui laisse à la langue
Cette défaillance sucrée/poivrée
Infiniment lacérante)
Mercredi 17 mai 2006