(s) rien
#1
Posted 02 October 2005 - 07:00 AM
Rouge coulait le matin à pas d'heure.
Rien était tout : une buée qui pleure,
Sur un carreau, du produit d'entretien.
Cette giclure au tracé délaissé
Sur le matin fit des rus en série
Et le carreau déforma la prairie
Dans mon oeil rien regardait l'air passer.
C'est le passé cette sueur maligne :
Le jour creusé ruisselait en-dessous
Et la fenêtre me traitait de fou !
Mais calmement j'ai tracé une ligne
Sur le carreau j'ai écrit le mot rien
Et rien a bien entendu souffler viens.
#2
Posted 02 October 2005 - 07:33 AM
amitié
#3
Posted 02 October 2005 - 11:15 PM
#4
Posted 03 October 2005 - 11:02 AM
Ca y est je suis fan!
#5
Posted 03 October 2005 - 05:01 PM
#6
Posted 04 October 2005 - 03:55 AM
Comme le Désert
Viens
En ombre tracée
Serpente
Demain
#7
Posted 10 October 2005 - 12:25 AM
Plus rien, plus rien, il n'est en son absence
Que son absence, rien que l'indécence
De cette nue qui comme rien a plu
Sans rien, sans rien, rien que le néant flux
Pour me jeter dans sa bizarre transe
Pas même rien, je n'ai pas eu de chance !
Je rêvais rien, je n'eus rien qui me plut.
Mais rien arrive, j'élève mon corps
Meurtri, meurtri, parce que rien arrive
Rien dont l'absence m'aurait porté tort
N'arrivera sinon de la dérive
Inexistante d'un rien qui revient
Comme une nappe et sans cesse devient.
#8
Posted 10 October 2005 - 11:04 AM
#9
Posted 10 October 2005 - 11:27 AM
Ton art est un palais solide qui utilise les beautés du nombre d'or dans ses finesses ... où tes sens sont en éveils et donnent des senteurs qui se propagent dans les couloirs de ce palais, allant ensuite de la pénombre vers la lumière des jardins ... où peut-être tu espères voir un signe :
quelque chose mieux que ce rien de vapeur sur la fenêtre ...
Est-ce que j'ai assez bien dit que j'ai aimé ton poème (et ton commentaire poème d'aujourd'hui) serioscal?
Amitiés
Voyageur
#10
Posted 10 October 2005 - 03:46 PM
#11
Posted 13 October 2005 - 02:15 AM
Rien qu'à te regarder
Je n'y peux rien
Mes yeux prient;
Tu ne dis rien?
IL n'y a rien à faire?
Ca ne fat rien...
Ils te crient
"Vaurien"!
Et toi
"Je n'ai rien fait"
"Rien"
Ce n'et rien
Je n'en sais rien.
Pauvre terrien
T'es rien
Rien que toi
Un petit rien.
Excuse Sérios d'avoir malmené ton indéfini.
"Je suis partie de rien pour arriver à pas grand chose"
Tu auras souri hein ?
#12
Posted 13 October 2005 - 02:39 AM
Enfin
Rien comme le tien
Rien comme je nie*Le "N"
Du nid
Et nos passions ?
"N"
Comme Nath
Qui ne vaut rien
Qu'un texte édicté spécialement pour ce que
Je ne suis Litérraire n'est "rien"
Par dessous "tout"
J'écris ce qui n'est rien
Je m'aventure par dessus rien
Et le Rien réalise ses mémoires
Cela lui va bienjamais ce qu'est la poésie
Ma foi
Je suis contente, mais moi
Je ne dis rien
Je lis
Ses conneries
Il rie
Et c'est tant mieux pas pour longtemps
Enfoiré
Connard
Tu ne sauras jamais ce qu'est la poésié
Je ne t'envie pas
Non
Mais je suis triste
Savoir que demain est fichu de vos/tes conneries ?
Crois-tu qu'il en sera ainsi ?
Non,
à plus
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Bisous P.
Nath
Tu ne sauras
#13
Posted 13 October 2005 - 05:42 AM
mais bon
je tenais à le dire ici
#14
Posted 13 October 2005 - 09:25 AM
Moi c'est elle
Martine
#15
Posted 14 October 2005 - 08:46 AM
Il semble avoir contaminé nombre de TLPsiens qui joutent habilement avec ce rien subversif...
Peut-on parler, déjà, de victoire, 'Scal?
#16
Posted 14 October 2005 - 05:03 PM
temps de rien en un rien de temps rien trousse tes trousses
rien qui jaillit de tes mains de rien et se remonte sur lui-meme
Et part ça ? rien
Moi je vois des influences david-galloniennes
"de cette nue qui comme rien a plu"
un peu comme
"(...)j'aime avec la nue
faire l'amour sous la pluie d´hier"
non ?
(fais-moi penser quand je rentre je te fais le couscous : rien n'est pas tout)
#17
Posted 14 October 2005 - 05:05 PM
temps de rien en un rien de temps rien trousse tes trousses
rien qui jaillit de tes mains de rien et se remonte sur lui-meme
Et à part ça ? rien
Moi je vois des influences david-galloniennes
"de cette nue qui comme rien a plu"
on trouve un peut ce rythme entre "u" et "iè"
"(...)j'aime avec la nue
faire l'amour sous la pluie d´hier"
non ?
(fais-moi penser quand je rentre je te fais le couscous : rien n'est pas tout)
#18
Posted 14 October 2005 - 10:12 PM
"de cette nue qui comme rien a plu"
on trouve un peut ce rythme entre "u" et "iè"
"(...)j'aime avec la nue
faire l'amour sous la pluie d´hier"
non ?
Je suis d'accord, même si le u / iè et de u / ien ne sont pas tellement proches. Je suis d'accord pour l'influence de David, pour sa prosodie notamment et je me reconnais beaucoup dans la liberté de son vers (aspect qui ne transparaît pas ici).
Le nom de David sur ce site est un rayon de lumière douce mais précise et nuancée coeur d'un bouillon de sarcasme, merci !
Ok, tu rentres quand ?
#19
Posted 14 October 2005 - 10:13 PM
Trois ou quatre, on verra.
#20
Posted 15 October 2005 - 09:40 PM
#21
Posted 16 October 2005 - 08:43 AM
Puis j'ai déshabillé ce rien, un pur vocable
Devant leur nudité, j'ai été incapable
De rien faire, j'étais pareil à un chrétien.
Je parlais à ce dieu qui n'est pas car le mien
N'est qu'un néant naissant d'une essence ineffable
Moins saisissable encore qu'un rayon de sable
Une lumière sale ignorante du bien
Tous ces mots qui ne sont qu'une seule syllabe
Rien, bien, dieu, mal, mot, foutre ! je les ai connus
Dans leur fragilité sue des chrétiens arabes.
Impuissamment voyeur, je les ai gardés nus.
Et mes attouchements ont donné, c'est horrible !
A ces mots le goût âcre du néant dicible.
#22
Posted 16 October 2005 - 10:20 AM
Excellente déduction, merci ! ta formule est déjà un beau vers. Ta signature, une citation de Diderot, me touche beaucoup aussi ! Diderot avait le sens du rien, autant qu'il l'eut de la série
et même de la vie.
Sus au couscous.
#23
Posted 20 October 2005 - 08:12 AM
#24
Posted 23 January 2006 - 11:19 AM
#25
Posted 19 July 2006 - 01:04 AM
#26
Posted 08 August 2006 - 08:24 AM
(Ils me manquent...)
#27
Posted 08 August 2006 - 08:44 AM
système général sériel = serioscal (voire serioscale) = Edgar = ...
Et avec un peu de chance, quelqu'un va enfin m'expliquer ce qu'est la poésie sérielle.
(moi je connais les séries en mathématiques, mais pas en poésie)
Même sur tous ces forums alternatifs pour snobs frustes et frustrés, je n'en ai pas trouvé de définition.
(bon quelque chose commence déjà à siffler à mes oreilles et me dit qu'on ne va pas trop m'aimer là, mais bon, pour la popularité, on verra un autre jour ...)
#29
Posted 10 August 2006 - 07:54 AM
Voilà ce poème non signé
suscitera bien d'éplorés commentaires
Ils voudraient, lui aussi, qu'il puisse se taire
Mais il dort, ronfle, meugle et tangue comme ivre
Et vibrionne comme un être qui n'a
Pas à être, tyrannie que d'exister !
Lui dit-on, mais il dort en buvant son thé
Inexistant ; or, pour qui le façonna :
Comme un public coin ! les canards mortifères
exclament coin ! leur colère et coin ! leur peine
Devant un mort-né, un phoetus volontaire,
Un bastula qui crisse sa peur sereine
D'un thé où se noierait son humanité
Dans une menthe de mensonge aimanté..
(bon, modérateur, c'est un peu long pour une citation,
ai-je bien le droit ?)
Alors voilà ce que je répondrais à serioscal = système général sériel (qui ne m'a toujours rien dit de la poésie sérielle tant divergente que convergente) et dont je ne doute pas de la présence sous une forme ou sous une autre; cette fois ci, j'emprunte à Edmond Rostand cette excellente tirade :
"Fais tout haut l'orgueilleux et l'amer, mais tout bas,
Dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas !"
#30
Posted 25 August 2006 - 12:41 PM
Et si tu as été chercher ce poème-là, tu devrais être capable d'aller chercher la réponse sur les sites où j'écris librement.
Au fait, d'où tiens-tu qu'on peut s'inscrire sur tlp en envoyant une carte postale à Tim ? Tu as l'air bien renseigné, en plus d'être un sacré finaud.
Serioscal Agravé
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