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[Artemisia]

Avant l’aube

Tous deux incréés
Nous devenons

Irrésolus du silence
Les mots invisibles nous chuchotent ces promesses de fée
La sérénité déborde
De vibrations et de signes probables

Concevable la lumière
Peut maintenant nous traduire le monde
A mi voix
Mais le monde voyage
Au delà des quintessences factices
Nous sillonnons liés dans l’attente

Un ressac du ciel
Trouble insensiblement
Le murmure liquide dans l’air
Les vapeurs s’écartent
Et pourtant nous reposons
Dans un seul rêve

De la source du temps
Un frisson s’efface
Au satin bleu de nos sommeils
Vaste et pure la nuit s’étire
Et nos yeux clos regardent
A l’intérieur tournoyer les sphères


Artemisia


Après l'aube

[Carla.]

Oups.. je me laisse prendre par ce petit vent de douceur...

[Nobody's perfect]

"Avant l’aube

Tous deux incréés
Nous devenons"

Déjà, la, c'est le ton, la suite n'est pas moindre, deux âmes? ce poeme me fait penser à cela, la magnificence d'un autre monde.

Bises à toi Artémisia ( superbe)

[Félice]

Jolie Fleur,

Voilà un texte que j'apprécie un peu moins que tes autres. Parce que je trouve que tu le complexifies un chouia.
La dernière strophe en est l'expression : elle est beaucoup plus directe, plus lisse, plus immédiate. Oui, plus simple.

Cependant, on sent un bouillonnement, une réfléxion, un essai. C'est chouette. C'est chouette parce que je te sens quitter un peu ton territoire habituel... et le risque mène généralement à l'aventure.

Alors je dis oui quand même.

Féfé.

[Artemisia]

Oups.. je me laisse prendre par ce petit vent de douceur...

Merci Carla, pour ton passage,
au petit vent d'avant l'aube.

Amitié
Artemisia

[Charlie]

Et nos yeux clos
regardent
à l'intérieur
tournoyer les sphères...

Ces mots sont un poème
à eux seuls!

Charlie

[Artemisia]

"Avant l’aube

Tous deux incréés
Nous devenons"

Déjà, la, c'est le ton, la suite n'est pas moindre, deux âmes? ce poeme me fait penser à cela, la magnificence d'un autre monde.

Bises à toi Artémisia ( superbe)

C'est exactement cela, deux âmes.
Mais pas dans un autre monde, deux âmes ici, avant le jour qui est chaque matin le début du temps, chaque matin une création du monde par la lumière qui revient.
Et la lumière fut.
Cela se répète, indéfiniment, parce que le monde n'a pas fini d'être créé.
Et les âmes qui s'aiment sont recréées ensemble dans le même élan.

Merci Elysa,

Bisous

Artemisia

[Artemisia]

Jolie Fleur,

Voilà un texte que j'apprécie un peu moins que tes autres. Parce que je trouve que tu le complexifies un chouia.
La dernière strophe en est l'expression : elle est beaucoup plus directe, plus lisse, plus immédiate. Oui, plus simple.

Cependant, on sent un bouillonnement, une réfléxion, un essai. C'est chouette. C'est chouette parce que je te sens quitter un peu ton territoire habituel... et le risque mène généralement à l'aventure.

Alors je dis oui quand même.

Féfé.

Ah oui ? tu trouves que je complexifie ? Hi hi! ça doit être parce que j'ai révisé le néoplatonisme et en même temps un peu de mysticisme...heu disons... hermétique.

Et c'est interessant ce que tu me dis, parce que la dernière strophe, c'est ce que j'ai écris en premier, et elle m'est venue pratiquement telle quelle, comme ça, un matin en me réveillant. Elle est venue et tout de suite je l'ai notée.
Je l'ai reprise il y a quelques jours et j'ai ajouté le début, qui est donc moins spontané.

Merci infiniment de ta fidèle et attentive lecture !

Artemisia

[belvis]

Comme une seule respiration...

[Ramiel]

Le regard intérieur braqué sur les sphères qui tournoient, bravo : une pointe magnifique, magistrale.

[le hamster]

La même chose que Felice...

Mais j'aime beaucoup aussi l'avant dernière strophe, très belle, très pure.
J'aime bien cette fusion que tu essaies de traduire.

Et je trouve bien aussi ta recherche d'une écriture nouvelle. Nous sommes tous en évolution sur TLP (Nous sommes des grands singes, en fait... )


Continue, bravo.

[.ds.]

Avant l’aube

Tous deux incréés
Nous devenons

Irrésolus du silence
Les mots invisibles nous chuchotent ces promesses de fée
La sérénité déborde
De vibrations et de signes probables

Concevable la lumière
Peut maintenant nous traduire le monde
A mi voix
Mais le monde voyage
Au delà des quintessences factices
Nous sillonnons liés dans l’attente

Un ressac du ciel
Trouble insensiblement
Le murmure liquide dans l’air
Les vapeurs s’écartent
Et pourtant nous reposons
Dans un seul rêve

De la source du temps
Un frisson s’efface
Au satin bleu de nos sommeils
Vaste et pure la nuit s’étire
Et nos yeux clos regardent
A l’intérieur tournoyer les sphères
Artemisia

Il ne se passe pas grand chose, et ce vers en est l'origine :

"Au delà des quintessences factices "

Il en faut des lectures , comme celle-ci, et alors là :

"Tous deux incréés"

Je reste dubitative, car tout commence par ces mots pour moi.
Allons créer Artemisia.

Mais, je ne retiendrais que ces mots qui sont à eux un autre "mirage" !

Bisous

[Artemisia]

Et nos yeux clos
regardent
à l'intérieur
tournoyer les sphères...

Ces mots sont un poème
à eux seuls!

Charlie

Merci Charlie
toujours si attentive

Artemisia

Comme une seule respiration...

Oui, un souffle,Belvis
Merci de ta lecture

Amitié
Artemisia

[Artemisia]

Le regard intérieur braqué sur les sphères qui tournoient, bravo : une pointe magnifique, magistrale.

Contente de te revoir, Ramiel,
Et surtout de ta lecture,
Merci, est-ce que ça mérite vraiment tant d'éloges ? merci.

Amitié
Artemisia

[Joséphine]

Merci et bravo, Artémisia, pour cette perle d'avant la rosée, ce moment de grâce et fragile que tu as si bien saisi et si bien décrit. Je plane... Encore!
Bizz
Joséphine

[Artemisia]

La même chose que Felice...

Mais j'aime beaucoup aussi l'avant dernière strophe, très belle, très pure.
J'aime bien cette fusion que tu essaies de traduire.

Et je trouve bien aussi ta recherche d'une écriture nouvelle. Nous sommes tous en évolution sur TLP (Nous sommes des grands singes, en fait... )
Continue, bravo.

Merci de ta lecture et de tes remarques, oui, je cherche, j'essaie, j'expérimente, je "fusionne", je fissure...

j'suis toute jeune dans le métier, moi... une toute jeune guenon en vérité

Artemisia

[Ramiel]

"Vaste et pure la nuit s’étire
Et nos yeux clos regardent
A l’intérieur tournoyer les sphères"

Non, non, c'est une magnifique image : l'enchaînement surprend, parce qu'il dépend d'une logique bien réelle mais qui est au delà des apparences.

[Artemisia]

"Vaste et pure la nuit s’étire
Et nos yeux clos regardent
A l’intérieur tournoyer les sphères"

Non, non, c'est une magnifique image : l'enchaînement surprend, parce qu'il dépend d'une logique bien réelle mais qui est au delà des apparences.

Vois-tu, cela me fait réellement plaisir d'être aussi bien comprise...

Amitié
Artemisia

[pallio]

en ben dis donc...c'est dôl'ment, drôl'ment chouett'!

[bohemia]

Je le trouve très beau ce texte...

[Artemisia]

Il ne se passe pas grand chose, et ce vers en est l'origine :

"Au delà des quintessences factices "

Il en faut des lectures , comme celle-ci, et alors là :

"Tous deux incréés"

Je reste dubitative, car tout commence par ces mots pour moi.
Allons créer Artemisia.

Mais, je ne retiendrais que ces mots qui sont à eux un autre "mirage" !

Bisous

Non, c'est vrai, il ne se passe pas grand chose, puisque les choses sont incréées.

c'est avant qu'il ne se passe quelque chose.

Juste un frémissement, mais pas même un mouvement.

En quelque sorte c'est dans le virtuel, le possible, le probable, l'irrésolu, l'indéterminé.

Comme une fusion originelle avant la fission du jour qui commence... même les âmes sont fusionnées. Enfin moi je le sens comme ça.

Le monde voyage au delà des quintesssences factices, c'est à dire que la quintessence des choses n'est pas encore réelle, même si on la traverse, on ne peut la saisir.

Puisque le jour n'est pas levé, le monde n'est pas créé.

Oui, allons créer, mais pour cela attendons que le monde soit créé.
Avant, on ne peut pas.

On ne crée rien, c'est une illusion de croire qu'on crée. (ref: voir les "lieux communs" sur le forum de discussion).
Une quintescence factice.

Hou je crois qu'elle a raison, Félice: je complexifie...

En tout cas Déesse, je te remercie pour ta lecture attentive et tes remarques intéressantes.

Amitié

Artemisia

[Artemisia]

Merci et bravo, Artémisia, pour cette perle d'avant la rosée, ce moment de grâce et fragile que tu as si bien saisi et si bien décrit. Je plane... Encore!
Bizz
Joséphine

Coucou, Joséphine, contente de te retrouver de passage chez moi.

Ne plane pas trop quand même

Artemisia

[Artemisia]

en ben dis donc...c'est dôl'ment, drôl'ment chouett'!

Oh merci Pallio!
Amitié

Artemisia

[Desmaudesmots]

Un Avant
Big Bang
Le calme
avant
la tempête ?

Est-ce
une métaphore
créative ?

La forme
est en progression
je trouve

J'ai beaucoup aimé
et vibré

Bien à toi

Maud

[Artemisia]

Je le trouve très beau ce texte...

j'en suis heureuse, Bohémia,
merci

Artemisia

[Artemisia]

Un Avant
Big Bang
Le calme
avant
la tempête ?

Est-ce
une métaphore
créative ?

La forme
est en progression
je trouve

J'ai beaucoup aimé
et vibré

Bien à toi

Maud

Hou lala
tu dis que tu as vibré
et j'ai lu dans un de tes poèmes
que lorsque tu vibres,
ce n'est pas rien !

Alors je suis contente, moi.

Une métaphore créative ?
Ça l'est peut-être devenu,
Au départ
J'ai juste imaginé
Deux âmes fusionnées
Avant le début du jour,
Avant le début du monde...

Merci de ta venue,
C'est toujours une joie.

Artemisia

[balila]

Je ne vais pas être très originale, je ressens la même chose que Félice.

De très belles images, Artémisia, mais je ne suis pas parvenue à entrer dans le texte, comme s'il manquait la part de toi qui exprime tout cela, hormis la dernière strophe qui est plus émotionnelle, à mon sens.

J'avoue que les premiers textes que tu as publié lorsque tu es arrivée m'avaient transportée dans un monde que j'affectionnais, celui-ci moins.

Cependant, l'intérêt est ailleurs, sûrement, alors je lis pour découvrir autre chose.

balila

[Artemisia]

Je ne vais pas être très originale, je ressens la même chose que Félice.

De très belles images, Artémisia, mais je ne suis pas parvenue à entrer dans le texte, comme s'il manquait la part de toi qui exprime tout cela, hormis la dernière strophe qui est plus émotionnelle, à mon sens.

J'avoue que les premiers textes que tu as publié lorsque tu es arrivée m'avaient transportée dans un monde que j'affectionnais, celui-ci moins.

Cependant, l'intérêt est ailleurs, sûrement, alors je lis pour découvrir autre chose.

balila

Merci de ton intérêt, Balila.

Tes remarques me touchent beaucoup. Tu as raison, la dernière strophe est émotionelle et spontanée, alors que le reste est complètement intellectuel.
Ce qui m'interpelle c'est qu'il semblerait que mes textes vous plaisent mieux, à Toi, à Felice et à quelques autres, s'ils sont spontanés.

Je crois que je manque pas mal de confiance en moi, et je cherche trop à peaufiner les mots et les images, alors que je devrais peut-être plus laisser couler naturellement l'émotion...

Ces coms vont m'aider vraiment à progresser, à m'écouter moi-même, à sentir et non pas trop réfléchir...

C'est vraiment intéressant de voir comment des personnes sensibles peuvent décrypter plein de choses juste à travers un petit texte, et cela m'apprends aussi des choses sur moi-même.

Alors Chère Balila, merci,

Artemisia

[Goldmund]

J'aime l'effet global de ce poème,
on en ressent une impression de profondeur.
Mais les passages qui gènent .ds. et la complexité dont parle Felice,
oui, je suis assez d'accord.

Le "nous" mérite peut-être d'être un petit peu explicité aussi
Mais j'ai toujours été comme ça, trop rationnaliste.

Il en demeure, c'est un beau poème

Bien à toi, Artemisia

Goldmund

[Ramiel]

Chère Artémisia,

Pour reprendre ce que tu disais, un poème pour moi ne doit pas être intellectuel. Je lis beaucoup de philosophie et j'aime cela ; je suis toujours chagriné quand je vois des écrivains ne pas oser livrer franchement des pensées d'un genre plutôt mystique, et les mettre dans la catégorie "poésie". L'idée que l'on ne peut pas présenter des conceptions non matérialistes comme si elles étaient vraies, et qu'on doive forcément les assimiler au produit de la subjectivité, me paraît une des plus scandaleuses qui existent.

Inversement, un poème repose sur des images, des sonorités, des sentiments, et les idées ne doivent pas être trop subtiles ou compliquées, ni, surtout, être l'objet principal du poème, à mon sens.