Pour Victor Du Coseille
#1
Posted 31 July 2006 - 11:13 AM
#2
Posted 31 July 2006 - 11:55 AM
#3
Posted 31 July 2006 - 12:07 PM
Rien à voir. Mais moi aussi, scrute, cherche. Dosto faisait dire à je ne sais plus lequel de ses personnages: pourquoi donner un sens à la vie quand bien même tu pourrais l'aimer sans y avoir trouver de sens ?
Aimons la vie avant de lui chercher des sens pour justifier le spleen existentiel qui ronge l'homme depuis longtemps. Si l'homme est las, c'est qu'il a choisit de l'être. Si l'homme parle d'absurde, c'est qu'il a choisit de le vivre. Rien n'est plus important que la vie, l'écriture n'en est qu'un compte rendu dérisoire en proie à la subjectivité et au mensonge de son sujet. Nous vivons l'absurde en négligeant notre totale liberté vis à vis du possible. Se retrouver à Malaga sans thune avec l'unique désir de rentrer chez soi, donne une raison de vivre. Non pas un sens, mais une raison de vivre au moment où tu te décides à partir. Ne se créant pas de problèmes, l'homme vit l'absurde. Retrouve toi seul dans le désert, et regarde si la vie est absurde. Y songeras-tu seulement une fois ? Ou feras-tu en sorte de t'en sortir indem ? L'absurde est, quand l'homme se fait chier, sans problème, quand l'homme, sans raison de vie apparente, n'a aucun but, ni aucun problème. Fixe un truc, va t'en, retrouve toi seul. Tu verras que l'absurde n'est qu'une question futile, déstinée aux seuls yeux de ceux qui n'envisagent les problèmes comme source d'initiations et de force.
Peace.
Réalisons nous d'abord, nous verrons ensuite. Ce n'est qu'une affaire de choix, l'un choisit l'absurde, la paresse, la flemmardise; l'autre la vie, l'action, son tout, le possible.
#4
Posted 31 July 2006 - 12:25 PM
perso, je trouve ça assez débile. chacun vit sa vie comme il l'entend, mais vivre pour ne pas croire en elle, c'est vrai, quel intérêt? autant se donner la mort. tu as bien des amours, des passions, des envies? non? seulement celle d'écrire? écrire sans rien connaître de la vie ( comme nous l'avons fait pendant longtemps ), ne restant que dans l'abstraction technique des bouquins de concept, croyant que leur pouvoir dépasse la vie elle même, croyant pitoyablement que rien ne sert d'apprendre la vie dans la vie, puisque tout peut être appris dans les livres? non, jme suis trompé.
"Voilà, je voudrais vivre". Vas-y.
"Car je ne fais aucune différence de valeur entre la vie des personnes." Clair, chacun ses goûts, mais choisir l'absurde, tu m'excuses mais...
"Nous sommes victimes du temps." T'y vas pas un peu trop vite là. Sommes-nous victimes du temps? Jlé eut en sujet de disserte avant d'échouer déguelassement au bac. L'écriture, victime du temps? Se soustraire aux systèmes de pensées, à l'histoire, vivre l'éternel retour.
"C’est pourquoi l’écriture ne peut être qu’engagée, qu’elle est nécessairement ce qu’il y a de plus important, car c’est d’elle que vient l’humain, dans toute sa faiblesse et dans toute sa force, elle lui rend hommage, elle le décrit."
L'écriture, la vie.
Edited by Victor-du-Coseille, 31 July 2006 - 12:27 PM.
#5
Posted 31 July 2006 - 04:42 PM
Cela ne nous regarde pas...
#6
Posted 31 July 2006 - 04:54 PM
#7
Posted 31 July 2006 - 05:37 PM
Un peu voyeur ? Peut-etre...
#8
Posted 31 July 2006 - 05:44 PM
Cela ne nous regarde pas...
Où étais-tu quand un concert de mièveries personnelles allait bon train, insultant Mozart et le lecteur mélomane ou esthète mais qui ne se sentait pas d'attirance pour les opaques fumées du mysticisme ?
Dans la discussion qui est donnée à lire, on a une réflexion sur l'écriture; On est infiniment plus proche de toute la poésie comme son nom l'indique que dans des vers de mirlitons, qui se donnent l'apparence de la poésie mais n'en sont que l'opposé radical, sinon le tortionnaire;
Par contre, il manque un épisode - le plus personnel sans doute mais celui dont découle toute la discussion.
Il y a vraiment des compétences de lecture à forger.
#9
Posted 31 July 2006 - 06:07 PM
Tu mirlites pourquoi , toi ?...
Les compétences de lecture,...et d'écriture ?...
Quand le nombrilisme se veut grandiloquent,
L'extase devient obscène...
Au fait, meme ici, on assassine Mozart ?...
Et tu te sens supplicié ?
Cela te donne le sentiment d'exister, non ?
C'est ce que je disais. La poèsie est dans l'esprit...
#10
Posted 31 July 2006 - 06:09 PM
"Fermez les fenêtres" : en effet.
#11
Posted 31 July 2006 - 06:19 PM
et je viendrai les lire.
Mais à vouloir t'effeuiller comme une danseuse exotique,
sans en avoir l'air,
D'un point de vue de l'art,
c'est prendre le petit rien que je suis,
dans cet immense squatt quelquefois nauséabond ,
pour un gogo.
Les fenêtres...c'est vrai, cela se ferme parfois.
#12
Posted 31 July 2006 - 06:21 PM
#13
Posted 31 July 2006 - 06:42 PM
Je n'avais pas non plus perçu que ce forum était spécifiquement poétique : la vie, les malheurs de l'existence, le moi psychologique, y sont plus prisées que la chose poétique.
Opposer l'écriture à la vie est un schéma platonicien à deux euros vingt-cinq. Je n'ai pas que des tendresses pour lui mais enfin, lisez Meschonnic. Le vrai, celui de Pour la poétique I et 2, celui de la Critique du rythme et de Modernité modernité.
Ton propos peut-il se lire hors de ta position poétique, même ? A-t-il un autre sens ? Non. Pas possible, selon le peu que j'en connais.
et je viendrai les lire.
Mais à vouloir t'effeuiller comme une danseuse exotique,
sans en avoir l'air,
D'un point de vue de l'art,
c'est prendre le petit rien que je suis,
dans cet immense squatt quelquefois nauséabond ,
pour un gogo.
Les fenêtres...c'est vrai, cela se ferme parfois.
La métaphore de la danseuse est magnifique. Pour ce qui est de mes "oeuvres" (ou poèmes, je préfère), j'en publie presque quotidiennement sur ce forum. Ils ne sont pas commentés, pour la plupart. Mais j'essaie de participer au débat général ! C'est tout un poème, aussi bien, cela !
#14
Posted 31 July 2006 - 07:20 PM
de la meme manière que je lis Victor et Gaston,
et beaucoup d'autres.
Je ne commente pas toujours, ce que moi,
j'appelle des oeuvres...
Et ce que beaucoup appellent des textes,
moi, je dis poèsie.
Je ne veux pas parler de la fausse-modestie, l'obséquiosité, le mépris, l'indifference, et autres travers qui polluent toute relation sociale, ici ou ailleurs.
Mais il y a du talent...d'écriture.
Qualitativement parlant.
#15
Posted 31 July 2006 - 07:27 PM
peace
je comprends kwiz et j'envie vic, mais ma galere est cette même sphère.
#16
Posted 31 July 2006 - 07:33 PM
Un jour on a méprisé un poème animalier parce que son odeur évoquait la forte odeur du con dans un poème consacré à un cochon. Et l'on a dit : j'espère que ce poème n'était pas dédié à votre bien-aimée ! Mais je ne suis pas du tout d'accord pour ma part avec cette façon de voir les choses.
De même que je ne suis pas d'accord pour ratiociner sur le rapport entre écriture et poésie : deux choses aussi indéfinissables l'une que l'autre et que mettre en relation est déjà opposer. On ne s'appellera plus jamais Dada, Artaud, Nietzche... Les philosophes du monde moderne travaillent à déraciner Hegel, ce qui n'est pas facile. Mais je revendique un rejet particulier d'une modestie que je qualifie comme toi de fausse, pour la poésie.
La modestie qu'on me demande en général, c'est celle qui ne veut pas qu'une tête dépasse ; la poésie exige de bouger la tête sans cesse et en tous sens. Le poète est girafe, malheureusement pour lui car il est horriblement facile, dès lors, de lui couper la tête (Chénier, Mandelstam...)
Selon le mot de Mallarmé, l'écriture est un coup de dé invraisemblable autant que vain. La tension laborieuse, fraternelle, l'attention au lecteur (qui peut lui faire violence) se lisent comme leur absence, le privilège du Moi et du psychologisme, la quête du bavardage volubile qui s'enfoncent dans des plaies, parfois, avec une indélicatesse extrême : le déficit de la lecture.
Je ne parle pas de mes poèmes. Techniquement, je connais les procédés pour obtenir des commentaires. Il me navre surtout de voir de beaux poèmes couler sous le poiids de complaisances qui seraient innocentes, si elles ne tenaient à imposer leur "modestie" et leur moi pour exclusive conception acceptable de la poésie.
Mallarmé, qui avait l'humour de ses idées et était fort méchant lecteur (en quoi on ne peut lui donner tort), considérait la chose écrite indépendamment de l'affect qu'elle suscite, par malentendu. Cest peut-être bizarrement pour éviter les malentendus si le poète multiplie les pièges, les farces et attrapes.
Le style satirique est devenu une nécessité impérieuse pour un bon nettoyage de fond de la pensée poétique d'aujourd'hui, à tous les étages.
#17
Posted 31 July 2006 - 07:52 PM
merci Eden . les autres se sont trompés de sujet .
#18
Posted 31 July 2006 - 07:59 PM
#19
Posted 31 July 2006 - 08:08 PM
Celui, le mort-de-faim, le gueulard qui conchie les mauvais sujets,
et l'autre, le parasite, l'édenté qui reste là où on le pose...
Il y en a un qui vit aux dépens de l'autre?...
#20
Posted 31 July 2006 - 10:12 PM
#21
Posted 31 July 2006 - 11:32 PM
ah Victor ! je t'aime bien mais là tu me fais quand même sourire. Ah oui ? alors l'absurde n'est qu'une question de gens qui s'ennuient ? tu sais, certains font la même reflexion de la philosophie, de la poésie, de tout ce que tu veux même. oui, je me retrouve dans le désert, je ne pense pas à l'absurde ? je pense à quoi alors ? à faire l'amour, manger des chips, compter mes doigts ? non, qu'il fait chaud, bordel. et que je dois manger. mais excuse moi si tu résumes tout ce qui important à ce qui est vital, alors on aura vite fait le tour. boire, manger, dormir, baiser, voilà. et le reste, rien ? ok, c'est toi qui vois.
ah ok. lol
c'est vrai
je dors toute la journée tandis que tu te déménes aux quatre coins du globe. lol
non sérieux ai-je parlé de flemmardise ? de paresse ? d'inaction même ?
enfin je te rassure tu n'es pas le seul à avoir cette opinion de moi, tu pourras échanger avec Kriz ou Asariseha à ce sujet si ça vous dit...
et ces deux là, je ne comprend plus. ou bien c'est ironique ou bien tu es d'accord avec moi sur ces deux points, désolé, je n'ai pas capté.
hihi, j'aime bien te taquiner un peu
sinon rien à voir non plus, mais j'aime Pascal
#22
Posted 01 August 2006 - 01:55 AM
prouve moi le crontraire, je n'adhère pas à ce que dit Camus.
"non sérieux ai-je parlé de flemmardise ?"
d'absurde, pareil.
#23
Posted 01 August 2006 - 03:53 AM
Rien n'est pas plus tristre que la tristesse.
On se la joue?
Pas la droite celle du milieu.
Vous deux vous meritez un bon coup de boule dans le pif.
allez discuter d'un grand Malher (la 5) avec celui qui a vécu...
Edited by moderateur, 02 August 2006 - 09:23 AM.
#24
Posted 01 August 2006 - 08:01 AM
Important quand on veut exister. Faire du bruit !...
Et pour le but dans la vie,
canapé..................Frigo !
ça ne va pas loin, mais au moins, on sait où l'on va.
Et ce qui est absurde, est de voir qu'il n'y a plus de bière !
ça fout trop les boules!
de deux choses l'une :
Ou bien s'isoler et méditer,
dans les chiottes par exemple.
L'endroit idéal pour siffloter en relisant le morceau de journal qui traine,
et puis s'essuyer avec, avant de tirer la chasse d'eau sans jamais regarder derrière soi.
toujours aller de l'avant !...
Ou alors, rajuster son caleçon à fleurs,
et remettre ses mules en simili pour aller à l'épicerie,
chercher 7 nouveaux packs de bière,
et répondre " fuck ", en souriant,
à la grosse, derrière la caisse qui vous demande d'un air con : " Vous allez boire tout ça " ?...
Soyons subversif, que diable !.
3éme solution, si on se fait vraiment chier.
Ecrire un poème ou des fadaises sucrées du 6éme degré philosophique,
pour qu'un diabétique comme moi puisse y répondre...
Avant de partir en vacances, cela permet de relativiser sur le malheur des autres.
y en a qui vont au Cap d'Agues ! Les pauvres...
#25
Posted 01 August 2006 - 08:04 AM
#26
Posted 01 August 2006 - 08:09 AM
Tu vois, qu'avec un peu de pleins ( et de déliés ),
on peut remplir du vide...existentiel !
Je suis un poète !
Et maudit, ce serait le pompon...
#27
Posted 01 August 2006 - 08:14 AM
#28
Posted 01 August 2006 - 08:36 AM
Rien n'est pas plus tristre que la tristesse.
On se la joue?
Pas la droite celle du milieu.
Vous deux vous meritez un bon coup de boule dans le pif.
allez discuter d'un grand Malher (la 5) avec celui qui a vécu...
superbe ce site
#29
Posted 01 August 2006 - 09:59 AM
C'est le prix de gros pour les associations de la loi de 1901...
Ici, les Amis des Poètes,
Arretez-vous à la buvette.
Buvez à la canette,
et devenez poët-poët !...
#30
Posted 02 August 2006 - 02:13 AM
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