Le désert et la mer
#1
Posted 02 September 2005 - 11:31 AM
Quelqu’un a dit : ’’ Mer ! ’’
Et le Grand Désert s’est désempli.
Ecouter ... ... l'écouter ..............s'écouter ............
As-tu pu écouter cette voix qui rôde autour des dunes ?
Mer ! ............. Mer ! ..................Mer ! ..................
Tu vois ?
La Mer est plus vaste qu'on ne l'imagine
Vaste ... ....... Vaste ........Vaste ...
Ecoute dans la mer, le grondement des vagues immenses !
Et puis, tends l’oreille au silence qui règne sur le royaume des dunes !
Tu vois ?
Il est plus déchaîné qu’on ne le devine.
...
Le Désert est le père de la Mer ...
Voyageur
#2
Posted 02 September 2005 - 11:38 AM
Magnifique
#3
Posted 02 September 2005 - 12:22 PM
Magnifique
Le désert est aussi là où s'échouent les roses, chère Elysa!
Là où le vent dépose des milliers de baisers tendres
Sur les paupières des dunes
Pour les consoler
Mais elles n'en peuvent plus d'attendre ...
Chaque nuit de pleine lune
Le désert se métamorphose
Et permet aux rêves de ses dunes de s'envoler
Comme les vagues de la mer qui osent ...
Mais qui échouent elles aussi ... et s'échouent, en colère.
Le désert, lui aussi connaît les goûts amers
Je te remercie beaucoup d'être venue t'échouer comme ces vagues qui manquent, Elysa!
Voyageur
#4
Posted 02 September 2005 - 12:53 PM
#5
Posted 02 September 2005 - 01:43 PM
J'ai beaucoup aimé ce texte voyageur
#6
Posted 02 September 2005 - 04:12 PM
J'ai beaucoup aimé ce texte voyageur
Jadis ... les bohémiennes prédisaient l'avenir
Aujourd’hui, le désert, n'en espère rien
Ici …
L’avenir est figé et rien n'est à bâtir
Ici, rien ne repousse qui n'ait pas de lien
Avec les autres ...
L'avenir, le présent sont nés tous ici même
L'architecte du passé a construit toutes les rues
Lui, pour qui l'espace n'était pas un problème
A bâti des cités qui éclairent la vue
Pour nous autres …
L’architecte a bâti le désert à l’envers ?
Merci Bohémia de m'accorder ton regard bienveillant!
Amitiés.
Voyageur
#7
Posted 02 September 2005 - 04:23 PM
SUBLIME
ou peut-être
SUBLIME
Moi je dirai, voilà un poème qui pousse à réféléchir, par son thème, ses mots et sa forme.
Son thème, parce qu'il est plus d'ordre philosophique qui suscite le débat: Mer et Désert, origines et majesté.
Ses mots: simples
Sa forme: insolite
J'apprécie ton poème, novateur et intelligent.
Pour conclure, aux autres voix j'ajoute la mienne
SUBLIME
#8
Posted 02 September 2005 - 05:56 PM
#9
Posted 02 September 2005 - 06:03 PM
J'ai beaucoup aimé m'échouer sur ton texte...
Amitié bohémia
#10
Posted 02 September 2005 - 06:46 PM
SUBLIME
ou peut-être
SUBLIME
Moi je dirai, voilà un poème qui pousse à réféléchir, par son thème, ses mots et sa forme.
Son thème, parce qu'il est plus d'ordre philosophique qui suscite le débat: Mer et Désert, origines et majesté.
Ses mots: simples
Sa forme: insolite
J'apprécie ton poème, novateur et intelligent.
Pour conclure, aux autres voix j'ajoute la mienne
SUBLIME
Je suis vraiment très touché, cher Prométhée, par ton commentaire qui me dépasse !
Je suis certes, sans cesse à la recherche de nouvelles formes et de nouvelles mélodies, n'empêche que l'innovation est très difficile et se dire qu'on a réussi sur ce chemin parcouru par tant de poètes talentueux depuis tout le temps, est très prétentieux.
Mais ce qui me ferait très plaisir, c'est d'ouvrir le débat sur les thèmes que tu as détecté avec ton regard lucide.
Quant au désert ...
Il est là à attendre que quelque chose se passe
Que les yeux des amoureux de la mer se lassent
Que la voix de quelqu'un résonne dans l'autre sens
"Que le désert soit !", et l'océan immense
Se déverse en lui ... comme il le fût naguère
Le plus
Amitiés.
Voyageur
#11
Posted 02 September 2005 - 06:52 PM
Cette traversée à laquelle tu nous as invité, Voyageur, m'a fait redevenir si petite... petite... petite...
Je t'embrasse
Laurence
#12
Posted 02 September 2005 - 07:34 PM
Comment oses-tu me dire des choses aussi inexactes, et sur moi, et sur ton propre talent ? En poésie, comme dans la vie, je ne suis qu’un simple voyageur qui passe.
Quant à toi-même, je ne suis absolument pas d'accord avec toi poésianne, et on en a parlé lorsque tu décrivais la poésie avec ta luminosité d'âme.
Parce que ...
L'océan, le géant, en fait, n'existe pas
On fait de tels géants avec de simples gouttes
Et cette mer éphémère existera sans doute
Tant que "le pacte des gouttes", lui, résistera
Là où vit
Cordialement à toi.
Voyageur
#13
Posted 02 September 2005 - 08:25 PM
Nul silence sous le soleil, la mer au loin s'illumine...
La vois-tu ?
Elle est plus déchainée qu'on ne la devine...
Une vague, à l'âme, qui se brise sur ta dune
Dans le désert, un grain de sable te salue... Voyageur...
balila
#14
Posted 02 September 2005 - 10:02 PM
Comment oses-tu me dire des choses aussi inexactes, et sur moi, et sur ton propre talent ? En poésie, comme dans la vie, je ne suis qu’un simple voyageur qui passe.
Quant à toi-même, je ne suis absolument pas d'accord avec toi poésianne, et on en a parlé lorsque tu décrivais la poésie avec ta luminosité d'âme.
Parce que ...
L'océan, le géant, en fait, n'existe pas
On fait de tels géants avec de simples gouttes
Et cette mer éphémère existera sans doute
Tant que "le pacte des gouttes", lui, résistera
Là où vit
Cordialement à toi.
Voyageur
#15
Posted 02 September 2005 - 10:46 PM
Cette traversée à laquelle tu nous as invité, Voyageur, m'a fait redevenir si petite... petite... petite...
Je t'embrasse
Laurence
Le silence, au désert, a maudit les mots dits
Il y a tellement à perdre, en limitant un sens
Il la laisse galoper, cette jument des non-dits
Pour que rien ne l'arrête dans ce pays immense
Le roseau a cette voix qu'un désert préfère
Comment t'imaginer désormais, chère Laurence, si petite, alors que tu as tant grandi au fond de moi ?
Je t'envoie mes plus sincères reconnaissances.
Voyageur
#16
Posted 02 September 2005 - 11:42 PM
Nul silence sous le soleil, la mer au loin s'illumine...
La vois-tu ?
Elle est plus déchainée qu'on ne la devine...
Une vague, à l'âme, qui se brise sur ta dune
Dans le désert, un grain de sable te salue... Voyageur...
balila
Chère Balila,
Si tous les grains de sable étaient aussi précieux que toi, avec une seule poignée de ceci, j'aurais pu avoir la moitié du monde dans ma main !
Evidemment qu'elle ne t'a pas échappé cette dualité mer-désert dans toutes mes pensées. Cette inversion à laquelle tu t'es exercée avec brio et talent, est cyclique et sans cesse réciproque.
C'est pour moi, le yin et le yang, le contenant et le contenu, l'absent et le présent, l'animé et l'inanimé, le bonheur et le regret, le mouvement et la patience, la maîtrise et l'impulsion, l'amour et la séduction ... etc.
Il y a encore peu ...
Tu me parlais de larmes, sais-tu que le désert
Depuis bien longtemps, a séché son puit
Ne pouvant pleurer c’est au vent qu’il confère
Des larmes dont il reste, des murmures de bruits ?
Jamais une symphonie n’a coûté aussi cher!
Au plaisir de me balader sur tes terres poétique, poétesse !
Merci pour ce passage doux, lucide et raffiné !
Voyageur
#17
Posted 03 September 2005 - 03:46 PM
Bienvenue Elysa!
Voyageur
#18
Posted 03 September 2005 - 04:12 PM
#19
Posted 03 September 2005 - 05:31 PM
Si tous les grains de sable étaient aussi précieux que toi, avec une seule poignée de ceci, j'aurais pu avoir la moitié du monde dans ma main !
Evidemment qu'elle ne t'a pas échappé cette dualité mer-désert dans toutes mes pensées. Cette inversion à laquelle tu t'es exercée avec brio et talent, est cyclique et sans cesse réciproque.
C'est pour moi, le yin et le yang, le contenant et le contenu, l'absent et le présent, l'animé et l'inanimé, le bonheur et le regret, le mouvement et la patience, la maîtrise et l'impulsion, l'amour et la séduction ... etc.
Il y a encore peu ...
Tu me parlais de larmes, sais-tu que le désert
Depuis bien longtemps, a séché son puit
Ne pouvant pleurer c’est au vent qu’il confère
Des larmes dont il reste, des murmures de bruits ?
Jamais une symphonie n’a coûté aussi cher!
Au plaisir de me balader sur tes terres poétique, poétesse !
Merci pour ce passage doux, lucide et raffiné !
Voyageur
La symphonie du désert s’écoute en résonance
Derrière la pluie qui se tait en ondes silencieuses
Les larmes arides enchainent les pas en cadence
Vers la dune, là bas, une créature merveilleuse...
Oasis...
Qui se peut être mirage
Sour la chaleur,
Ou l'élégance d'un mage
Au fond du coeur.
Merci Voyageur pour... L’évasion, tes mots, les silences... Tout ce que l’on attrappe au creux de la main, comme ces grains de sable que l’on garde en fermant le poing, et qui pourtant s’écoulent goutte à goutte vers l’extérieur pour former à l’endroit où ils versent, une pyramide... Future dune ?
balila
#20
Posted 04 September 2005 - 02:31 AM
Derrière la pluie qui se tait en ondes silencieuses
Les larmes arides enchainent les pas en cadence
Vers la dune, là bas, une créature merveilleuse...
Oasis...
Qui se peut être mirage
Sour la chaleur,
Ou l'élégance d'un mage
Au fond du coeur.
Merci Voyageur pour... L’évasion, tes mots, les silences... Tout ce que l’on attrappe au creux de la main, comme ces grains de sable que l’on garde en fermant le poing, et qui pourtant s’écoulent goutte à goutte vers l’extérieur pour former à l’endroit où ils versent, une pyramide... Future dune ?
balila
Eh oui l'Oasis, l'éternel paradis des voyageurs égarés.
Une parenthèse de fraîcheur dans un monde de soif.
Il faut y consacrer des chapitres entiers.
Je m'émerveille toujours chère balila de tes ping-pongs poétiques, ici et ailleurs, et c'est toujours une joie particulière pour moi de t'accueillir sur mes terres imaginaires !
Voyageur
#21
Posted 04 September 2005 - 10:03 AM
Il plonge au fond de nous et nous sert un dessert.
Tes vers sont si profonds qu'ils plongent dans la mer..
Toi seul chante aussi bien..putain ! fallait le faire.
Clap !
:-))
#22
Posted 04 September 2005 - 11:01 AM
Il plonge au fond de nous et nous sert un dessert.
Tes vers sont si profonds qu'ils plongent dans la mer..
Toi seul chante aussi bien..putain ! fallait le faire.
Clap !
:-))
Venant de toi, cher roseaupensant, il ne me reste plus qu'à rougir !
Merci d'au fond du coeur !
Voyageur
#23
Posted 05 September 2005 - 12:47 PM
Une parenthèse de fraîcheur dans un monde de soif.
Il faut y consacrer des chapitres entiers.
Je m'émerveille toujours chère balila de tes ping-pongs poétiques, ici et ailleurs, et c'est toujours une joie particulière pour moi de t'accueillir sur mes terres imaginaires !
Voyageur[/quote]
La résonance, qu'elle soit dans le désert, au fond de l'oasis ou sur un écran de verre, a besoin d'un autre élément pour être, exister et donner son écho...
Merci de tes mots Voyageur, c'est un plaisir de rebondir sur tes pensées.
balila
#24
Posted 05 September 2005 - 04:43 PM
Merci de tes mots Voyageur, c'est un plaisir de rebondir sur tes pensées.
balila
Voilà une amitié bienveillante qui ne pouvait recevoir d'autre remerciement que ces mots (que j'ai rendu publiques):
Elle venait rebondir, sur mes tendres pensées ...
L'aurais-je imaginé dans mes rêves insensés ?
C'était une poétesse ...
Elle était revenue d'un repos au soleil
Et parfois, certaine nuit, oubliait son sommeil
Par excès de tristesse ?
Adossée quelquefois, à l'ombre d'un Oasis
J'ai senti son regard où une larme se glisse
Compensant la sécheresse ...
Elle venait rebondir comme une bulle légère
Et cela lui offrait encore plus de mystères
Et à moi ... de l’ivresse !
Voyageur
#25
Posted 03 March 2006 - 11:39 PM
Voyageur
#26
Posted 03 March 2006 - 11:53 PM
Voyageur
Du clair obscur des matins d'hiver
S'éveille à marée basse le flot
Des grains de sable assis sous la mer
Quand mes pas, au bord de l'eau
Foulent la dune
Et bordent l'eau...
La lumière du printemps fera briller l'écume loin du désert...
balila
#27
Posted 05 March 2006 - 05:50 AM
Sur le sable chaud du désert
Je l'écoute...je l'entends
Et fredonne à mes timpans
Un joyeux sifflement.
#28
Posted 07 March 2006 - 02:59 AM
S'éveille à marée basse le flot
Des grains de sable assis sous la mer
Quand mes pas, au bord de l'eau
Foulent la dune
Et bordent l'eau...
La lumière du printemps fera briller l'écume loin du désert...
balila
C’était donc toi, chère poétesse ?
Quittant ta Mer pour le désert
Et ta marrée pour la terrasse
Faite d’une marrée à voix basse
C’était donc toi …
On t’avait vu sur ce pont bleu
On t’avait vu frissonnante
Moitié d’eau, moitié de sable
Aimant t’enrouler dans nos fables …
C’était donc toi …
C’était donc toi, dans ce silence
Qui faisais quelques pas de rimes
Dans ce couchant vidé de brumes
Où le rêve laissait quelques plumes
C’était donc toi …
On dit de toi dans les allées
Que tu viens parlementer
Pour que les vagues reviennent chanter
Si le désert n’est plus hanté …
Confirmation ?
C’était donc toi ?
Voyageur
#29
Posted 07 March 2006 - 10:07 AM
#30
Posted 07 March 2006 - 10:39 AM
Ce n'est pas son époux ?[size=7]
J'ai aimé, intelligent oui, et mieux que ça ! Et c'est tant mieux qu'il soit remonté !!!
Pascale
0 user(s) are reading this topic
0 members, 0 guests, 0 anonymous users