
Hauteur, mon Chevalier !
#1
Posted 26 January 2005 - 09:35 PM
J'ai bien cru que jamais ne viendrait ce message
Maintes et maintes fois j'ai dépêché mon page
Qui toujours revenait en triste ménestrel
Pourquoi m'avoir laissée dans ce si long silence ?
Lasse entre ces pierres dormir point ne pouvais
Solitaire et pleurante à vie je m'en allais
Châtelaine sans roi mourir de votre absence
Dans mes rêves bénis votre armure tombait
Et mes mains retrouvaient ce beau corps de guerrier
Qui pour moi sans regret déposait son épée
En mes draps qui froissaient mes deux seins se dressaient
Et du haut du château j'attends ton grand retour
Lance-toi au galop d'un cheval ruisselant
Puis quand tu lèveras ton heaume rutilant
Je verrai dans tes yeux les feux de notre amour
Alors sur notre couche aux baldaquins fleuris
Je panserai tes plaies de ma bouche amoureuse
Et je te donnerai ce que sait femme heureuse
La guerre et tous ses cris sombreront dans l'oubli...
Erre
#2
Posted 26 January 2005 - 09:44 PM
Votre belle et tendre dulcinée
Attend vous descendiez de votre destrier
Sachez par votre amour la mériter....
Merci de cette lecture chère chatelaine,
Gardienlouve (francis)
#3
Posted 26 January 2005 - 09:47 PM

#4
Posted 26 January 2005 - 09:57 PM
Que vous eûtes fit faire, hier, icy, et si bien cachées,
Sachez que moult chevaliers en usent, là derechef,
Devriez donc provoquer duel pour tous, sous les nefs.
Vil gueux et ostre voyaient, icy TLP, votre belle amante,
A tous nous faisant moult paroles, très bien avenantes,
Pendant que vous guerroyer, là-bas et en tous lieux.
Il fallait que moi, vil gueux, vous dise cecy pour le mieux.
Mais nul ne sut jamais que dame fit de sa grosse ceinture,
Si ce n'est qu'elle ne se servit oncques de cette armure,
De charme, elle nous estourdissait, dame, la duchesse.
Et nous, vils manants, trouvions fort charmante, dame,
Quoique nous fîmes rien, que Dieu jamais nous damne,
Si parfois dans ses délires, elle nous montrait ses fesses.
#5
Posted 26 January 2005 - 10:04 PM
#6
Posted 26 January 2005 - 10:22 PM
il y a la nostalgie des mots évanouis
la grandeur, l'honneur, la dame, une vie et une foi
si la farce est facile, le drame est un défi
je voudrais voir surgir Don Diège encor tremblant
et Chimène défaillir au sang de son amant.
Offrez nous des batailles nous arrachant des larmes
alors à ces sommets je vous rendrai les armes.
amicalement
#7
Posted 26 January 2005 - 10:25 PM
#8
Posted 26 January 2005 - 10:31 PM

Protoss
#9
Posted 27 January 2005 - 02:56 AM
#10
Posted 27 January 2005 - 03:01 AM

Merci pour cette lecture !
#11
Posted 27 January 2005 - 08:40 AM
Ca me rappelle vraiment les histoires des chevaliers...
Bravo Erre et merci pour cette lecture.
Amicalement
#12
Posted 27 January 2005 - 11:41 AM
De mes travaux guerriers je garde cicatrices.
Dix lames m’ont percé et sous leur grand galure
Les médecins pressés dix fois m’ont fait couture…
Mais aucun de ces fers ne m’a fait grand supplice.
Bien pire est en effet le souvenir de vous,
Quand au cœur des batailles votre absence tue,
Quand mon heaume bossé met l’ennemi à nu
C’est l’amour qui nous lie à qui je dois mes coups !
Vous revoir avant l’aube, et pour ça étêter…
Pourfendre le païen, pour vite revenir
Aucun de ces sauvages ne peut ralentir
Les pas que fait vers vous votre preux Chevalier.
Quand enfin près de vous, vos doigts se brûleront
Aux feux que j’ai en moi quand je vous vois, Ma Dame,
J’aurai, pour vos plaisirs, les gestes qui me damnent,
Et vos gémissements empliront le donjon…
Tous mes guerriers morts souffleront sur nos braises…
Les fureurs des combats seront pâles rengaines
Auprès de nos deux corps enlacés de « je t’aime ».
Mon Dieu donnez-moi l’art… Que tout cela vous plaise…
Hauteur
#13
Posted 27 January 2005 - 12:34 PM
Dans le froid de l'hiver m'étreignent vos ardeurs
Votre mal au combat fait de vous mon héros
Oui, me plaît votre verve et me plaisent vos mots !
Quand je songe aux horreurs qui s'acharnent sur vous
Aus lames et aux fers, aux bosses et aux coups
On pourfend, on étêt', mais qu'en est-il de vous ?
Surtout prêtez bien gard' qu'on ne vous coupe tout !
Car gémir je le veux sous vos assauts ardents
Vos "je t'aime " entendre, dans les bras de l'amant
A la voix chaude et grave, aux membres bien debout
Ô ! Mon beau chevalier, tenez bien le bon bout !
#14
Posted 27 January 2005 - 12:54 PM
Ô belle chatelaine, il vous suffit d'un mot
Je jetterai mon heaume au plumeau
Je trancherai la tête des rustauds
Mais de grace, pour mon armure, ne pas lancer l'eau
On s'ennuie plus dans les croisades....
#15
Posted 27 January 2005 - 10:19 PM
Dans le froid de l'hiver m'étreignent vos ardeurs
Votre mal au combat fait de vous mon héros
Oui, me plaît votre verve et me plaisent vos mots !
Quand je songe aux horreurs qui s'acharnent sur vous
Aus lames et aux fers, aux bosses et aux coups
On pourfend, on étêt', mais qu'en est-il de vous ?
Surtout prêtez bien gard' qu'on ne vous coupe tout !
Car gémir je le veux sous vos assauts ardents
Vos "je t'aime " entendre, dans les bras de l'amant
A la voix chaude et grave, aux membres bien debout
Ô ! Mon beau chevalier, tenez bien le bon bout !
Mon armure est munie d’un endroit renforcé,
Où l’objet des soucis que vous semblez avoir
Jouit de grande quiétude à braver les barbares.
A l’abri des couteaux et même des archers.
Vos rigides espoirs sont ainsi tous permis
Et vos gémissements promis à tous mes vœux.
Deux Chevaliers, d’ailleurs, ne me quittent des yeux
Et de vos souhaits anxieux, répondent sur leur vie…
Quand après nos victoires, au retour triomphant
De votre serviteur et ses guerriers vainqueurs,
Je me présenterai à l’élue de mon cœur,
Vous aurez à souffrir leurs feux les plus ardents.
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#16
Posted 27 January 2005 - 10:21 PM



#17
Posted 27 January 2005 - 10:35 PM
D'une flèche acérée vous cuisant les parties
Mais peut-être pourriez-vous viser de votre arc
La partie rebondie des Seigneurs qui me traquent?
#18
Posted 27 January 2005 - 10:37 PM

#19
Posted 27 January 2005 - 10:43 PM
tton beau chevalier devrait se dépêcher
car bientot tu succomberas aux bras d'autres destriers
alors beau chevalierhâtez vous hâtez
votre étalon noir et votre sombre beauté
erre se languit de votre corps et attend bien sagement
mais personne n'ignore que femme varie souvent
même si votre amour est pur et beau comme le jour
sachez beau chevalier alimentez vos toujours
et moi pendant ce temps là
je chante "un jour mon prince viendra"
j'ai beaucoup aimé l'attente de cette chatelaine
mais quand viendra son prince elle sera enfin reine
amitiés
calliope
#20
Posted 27 January 2005 - 10:46 PM
#21
Posted 27 January 2005 - 10:54 PM
D'une flèche acérée vous cuisant les parties
Mais peut-être pourriez-vous viser de votre arc
La partie rebondie des Seigneurs qui me traquent?
Seriez-vous, mon amie, importunée ici ?
Des fâcheux voudraient donc, au péril de leur vie
Vous manquer du respect qui est dû à ma mie ?
Je dépêche sur l’heure un espion qui épie…
Croyez-bien que l’enfer sera gai passe-temps !
Pour tous ceux, imprudents, qui viendraient à vous nuire
A côté des instants qu’ils auront à subir
Si mon juste courroux s’abat sur ces manants.
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#22
Posted 28 January 2005 - 10:58 AM
lancelot... lance haut!
#23
Posted 28 January 2005 - 01:59 PM
De savoir que pour moi, vous les mettrez dehors
Ces petits scribouillards, qui s'enflent d'une plume
Trempée dans leur falzar quand la lune s'allume !
Quand pour les divertir j'ai été généreuse
Et leur ai fait cadeau de mes rondeurs pulpeuses
L'un d'eux a osé dire que c'était le pompon
L'autre dans un délire a fait une chanson !
On m'accusa encore d'hypocrite ramage
Réclamant le portrait de mes dits avantages
Un manant dénonca mes "rêves de grandeur"
Quand je n'ai mis qu'à plat un simple postérieur !
Mais que vous dire en plus de celui qui pinça
D'un petit bec ardu mes chairs pendant un mois
Quand un autre bouffon me fit proposition
De les marquer du nom d'un stupide tampon !
Seul vous, j'en suis sûre, saurez bien les traiter
Comme il convient au rang d'une Dame bien née
Avec votre culture et votre savoir-vivre
Prenez-les sans mesure, d'y penser j'en suis îvre !
Erre
#24
Posted 28 January 2005 - 08:28 PM
De savoir que pour moi, vous les mettrez dehors
Ces petits scribouillards, qui s'enflent d'une plume
Trempée dans leur falzar quand la lune s'allume !
Quand pour les divertir j'ai été généreuse
Et leur ai fait cadeau de mes rondeurs pulpeuses
L'un d'eux a osé dire que c'était le pompon
L'autre dans un délire a fait une chanson !
On m'accusa encore d'hypocrite ramage
Réclamant le portrait de mes dits avantages
Un manant dénonca mes "rêves de grandeur"
Quand je n'ai mis qu'à plat un simple postérieur !
Mais que vous dire en plus de celui qui pinça
D'un petit bec ardu mes chairs pendant un mois
Quand un autre bouffon me fit proposition
De les marquer du nom d'un stupide tampon !
Seul vous, j'en suis sûre, saurez bien les traiter
Comme il convient au rang d'une Dame bien née
Avec votre culture et votre savoir-vivre
Prenez-les sans mesure, d'y penser j'en suis îvre !
Erre
Il ne se verra plus, impunément s’entend,
Que quelque malfaisant vous soit irrespectueux.
Je m’en vais poster là, un ou deux pointilleux
Qui sauront m’aviser au premier mauvais vent.
Cela dit, mon amie, vous avez eu l’audace
A décrire à ces gueux les appâts merveilleux
Dont je sais que la vie vous a doté au mieux,
Tandis qu’ils n’ont chez eux que si plate lavasse !
Acceptez mes hommages et ceux de mes deux mains
Qui demain, à vos fesses, rendront dignité
Tandis qu’avec adresse elles viendront donner
A vos tendres envies un souvenir coquin…
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#25
Posted 28 January 2005 - 11:05 PM
Ah ! Je me sens bien !
#26
Posted 29 January 2005 - 04:18 PM
Mon protecteur, mon doux sauveur...
Et vous êtes dans mes pensées
Comme un soleil dans la torpeur...
Vous êtes...Mon Chevalier !
#27
Posted 29 January 2005 - 10:52 PM
Mon protecteur, mon doux sauveur...
Et vous êtes dans mes pensées
Comme un soleil dans la torpeur...
Vous êtes...Mon Chevalier !
Ma mie vous êtes là, qui tremblez pour ma vie,
Tandis que je guerroie aux confins du royaume.
Mes oracles ont dit qu’à l’abri de mon heaume
Vous verrez votre Prince en retour au pays.
Alors je passerai le reste de mes jours
A chérir vos trésors et les bienfaits des Dieux,
Qui parent votre corps des atours merveilleux
Que l’on m’envie ici quand nous faisons l’amour.
Vous n’aurez plus à craindre, ni de nos Dieux l’ire,
Ni des hommes si vils, les brutaux manquements.
Votre Chevalier blanc veillera sur vos flancs
Tandis qu’un héritier sera en devenir.
Votre beauté, ma Dame, sera en ces lieux
Ce que l’astre du jour est aux vertes prairies.
Et vous goûterez là, des plaisirs de la vie,
Plus qu’aucune Duchesse n’a reçu des cieux.
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#28
Posted 02 February 2005 - 10:00 PM
Vers mon coeur tout mon sang se retire
J'oublie, en vous lisant
Ce que je viens vous dire !
#29
Posted 03 February 2005 - 12:58 AM
#30
Posted 03 February 2005 - 12:21 PM
Aussi je vous convie http://www.toutelapo...ewtopic&t=20794
Le mystérieux, masqué, vient remplir de brouillard.
Ajouter aux récits, veut-t-il, dix ou vingt graines ?
Dame Erre, n’ayez pas pour ça de migraine
Lisez le monostique, et voyez l’étendard.
L’analyse est pointue, (vous avez tout compris).
Que le ciel nous bénisse en voulant que bien peu
N’aient voulu la fatigue à s’y blanchir cheveux
Et donc à, comme vous, en perdre la magie.
Combien est personnel à sentir le désir…
Et chacun d’y vouloir, ou pouvoir, sacrifier.
Je laisse mon enfant, celui qu’en moi, caché,
Gouverne mes émois, vous donner un sourire…
Monsieur voyez ma plume et tirez-en l’envie
D’avec nous vous commettre et prendre personnage.
Accompagnez la pièce et donnez-lui de l’âge,
Vos talents n’en seraient pas pour autant flétris…
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
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