
Femmes de cœur. (A toutes nos Princesses.)
#1
Posted 12 February 2005 - 10:06 PM
Et vous, femmes de cœur, vous qui rêvez d’amour…
Laissez-moi approcher les rives de vos îles,
Laissez-moi déposer ce baiser sur vos cils,
Accordez à mon cœur de vous faire la cour.
Moi je sais les Princesses que créent vos atours.
Laissez-moi raviver vos troubles indociles,
Laissez-vous pianoter par mes dix doigts habiles
Tandis que les yeux clos, j’apprendrai vos contours…
Laissez-moi murmurer que vous êtes jolies.
Combien ces voluptés embrasent mes envies,
Et gagner tous les duels, mériter vos ardeurs.
Je veux, de vos fiertés, réveiller les panaches…
Ne retenez ma main, laissez gémir ces cœurs
Et voir les voluptés que vos pudeurs me cachent.
Hauteur
#2
Posted 12 February 2005 - 10:20 PM
Approchez de nous sans laisser inachevé
Ce libertinage qui nous a mises en émoi
Et a su si bien froisser nos robes de soie
Permettez que nous retirions tous nos atours
Afin de vous dévoiler nos charmes au grand jour
Ne craignez point d'égarer vos mains caressantes
Sur nos corps enivrés et nos lèvres aimantes
#3
Posted 12 February 2005 - 10:40 PM
qu'y résister serait difficile,
les mots sont si habiles
qu'ils se glissent partout.
Ce poème est vraiment très beau Hauteur, merci.
Et j'en profite pour dire tout le plaisir que j'ai eu à lire "Hauteur mon Chevalier", mais je n'ai osé intervenir pour y déposer quelques mots.
balila
#4
Posted 12 February 2005 - 10:49 PM
Vous qui savez combien nous attendons vos bras
Faites notre bonheur , oui, faites-nous la cour
Car sans votre douceur, nous n'existerions pas...
#5
Posted 12 February 2005 - 10:57 PM
Ce soir nous ne pourrons pas déjà nous enfuir
Je ne te vois point et tu fais pleurer mon coeur
Se pourrait-il que tu veuilles déjà mon malheur
#6
Posted 12 February 2005 - 11:08 PM
Approchez de nous sans laisser inachevé
Ce libertinage qui nous a mises en émoi
Et a su si bien froisser nos robes de soie
Permettez que nous retirions tous nos atours
Afin de vous dévoiler nos charmes au grand jour
Ne craignez point d'égarer vos mains caressantes
Sur nos corps enivrés et nos lèvres aimantes
Nous autres Chevaliers, que serions-nous sans vous
Qui nous faites rêver, assiéger vos dessous ?
Quitter les oripeaux de ce monde de brutes
Et guetter, de vos reins, les plantureuses chutes ?
Ces terres sont ouvertes aux femmes du lieu.
Toutes celles qui aiment se voir dans nos yeux,
Qui nous veulent galants et empreints de douceur
Venez y déposer tous les reflets du cœur.
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur
#7
Posted 12 February 2005 - 11:33 PM
qu'y résister serait difficile,
les mots sont si habiles
qu'ils se glissent partout.
Ce poème est vraiment très beau Hauteur, merci.
Et j'en profite pour dire tout le plaisir que j'ai eu à lire "Hauteur mon Chevalier", mais je n'ai osé intervenir pour y déposer quelques mots.
balila
Balila,
Osez, mais osez-donc ! Dame Erre, je pense,
Ne prendra pas ombrage à vous voir déposer
En ses terres, un billet qui lui dise qu’aux danses
Où nous sommes tous deux enlacés, vous venez.
Mon poème est dédié à toutes les Princesses.
Si mes mots ont glissé aux endroits que vous dites,
C’est que vous en êtes une, aussi votre visite
Me permet un hommage à votre port d’altesse.
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur
#8
Posted 13 February 2005 - 12:03 AM
Bercée par votre imaginaire,
échappée à la terre,
je me suis lovée dans votre forteresse
comme on se noie dans l'ivresse.
Mon cœur bondissant à tout moment,
lorsque vos paroles caressent
c'est le printemps à chaque instant,
A chaque instant mes émotions,
en vous lisant se colorent,
et me transforment en papillon,
En papillon je butine les parfums,
du pistil il ne restera rien,
je prends tout sans partager.
Sans partager ce cadeau,
parce que je me sens princesse
dans tous ces nobles mots,
et qu'il est doux que cela ne cesse.
Que cela ne cesse
dans notre imaginaire,
avec bonheur, avec paresse,
échappés à la terre.
A la terre que je partage
cette fois oui, avec vous,
je vous ai dessiné sur ma page
au milieu de nous.
De nous j'emporte les mots
que vous avez déposés sur mon cœur,
enveloppés dans du papier cadeau,
fragiles empreintes de votre honneur.
Mon bonheur se noie dans votre source,
il coule sur ma peau des perles de pluie,
je les y enferme dans une bourse,
déliée avec délice et parcimonie.
Avec délice et parcimonie,
c'est ainsi que je me sens honorée
lorsque Princesse je suis,
dans ces vers pour moi déposés,
Et si vous ne le voyez
peut-être le devinez-vous,
ce sourire pour vous remercier
de m'avoir invitée chez vous...
balila
#9
Posted 13 February 2005 - 04:55 AM
Vous qui savez combien nous attendons vos bras
Faites notre bonheur , oui, faites-nous la cour
Car sans votre douceur, nous n'existerions pas...
Une longue missive aurait pu convenir.
Mais quels dons faudrait-il pour donner tous mes feux…
Aussi je suis venu vous confier que vos yeux
Mettent dans mon esprit les buchers du désir.
Le parfum de vos mains, que mes lèvres effleurent,
Me laisse deviner de subtiles alliances.
Tout en vous n’est que grâce et agite mes sens,
Au fil de vos allures grandit mon bonheur.
Comme par le passé on déclamait sa flamme,
Je viens vous faire ici une déclaration.
Je veux voir en vos yeux si quelque inclinaison
Me poussaient à l’espoir d’y rassasier mon âme.
Je vous ferai la cour, comme un preux chevalier,
Inventant des matins que vous n’avez vécus.
De mes mains vous aurez des présents inconnus
Pour que brillent vos yeux à mes assiduités.
Hauteur
#10
Posted 13 February 2005 - 12:54 PM
Apprenez-moi Monsieur
Apprenez-moi Monsieur les plaisirs de l'amour
Faîtes vibrer mon coeur de vos mains cajoleuses
Dites-moi les mots de miel comme au premier jour
Je serai pour vous femme douce et enjoleuse...
Je vous donnerais mon âme et mon corps brûlant
Si vous savez y découvrir tous les trésors
Ceux que je voudrais vous offrir si tendrement
Soyez donc cet amant, venez dans mon décor...
Ouvrez la porte et entrez donc dans mon alcôve
Approchez ! tout contre vous enfin je me love
Aimez-moi donc ! aimez-moi donc sans plus attendre
Jouez-moi du péché d'amour tous les accords
Ecrivez les notes caresses sur mon corps
J'irai avec vous dans les étoiles mon tendre....
Et bon courage, vous avez du pain sur la planche avec toutes ces femmes à vos pieds
Bisous
#11
Posted 13 February 2005 - 01:51 PM
alzeno
#12
Posted 13 February 2005 - 02:29 PM
alzeno
alzeno,
Enfin !!! ...
J'ai bien cru que pas un des Chevaliers d'ici
Ne viendrait au banquet où j’ai convié ces Dames.
Vous qui avez le sang et la noblesse d’âme,
Vous êtes bienvenu pour y jouter aussi.
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#13
Posted 13 February 2005 - 02:38 PM
Et j'aime cette élégante forme de supplication "laissez-moi", qui ponctue comme un refrain ce joli poème.
Poly
#14
Posted 13 February 2005 - 05:41 PM
De doux onguents à la rose nos corps ont enduit
De cent fleurs sauvages ont tressé nos longs cheveux
De noir khol oriental ont maquillé nos yeux
Nos corps alanguis sont prêts au libertinage
Et à toutes sortes de joyeux remue-ménages
Venez vite à nous beaux et tendres chevaliers
De vos joutes coquines nous serons vos alliées
#15
Posted 13 February 2005 - 10:05 PM
Ce soir nous ne pourrons pas déjà nous enfuir
Je ne te vois point et tu fais pleurer mon coeur
Se pourrait-il que tu veuilles déjà mon malheur
Héloïse,
Ce guerrier valeureux qui a touché votre âme
Ne vous laissera pas vous flétrir dans l’ennui,
Revenant de mission, il épuise sous lui
Les chevaux des relais pour vous revoir, ma Dame.
Saurez-vous bien l’attendre ?
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#16
Posted 13 February 2005 - 10:24 PM
J'attends que son regard plonge enfin dans le mien
Pour lui plaire j'ai chaussé mes bottes de cuir noir
Et par une ultime coquetterie dérisoire
J'ai camouflé ma chevelure couleur de lune
Pour qu'il ne voit que mes yeux bleus comme la lagune
#17
Posted 14 February 2005 - 12:39 AM
Bercée par votre imaginaire,
échappée à la terre,
je me suis lovée dans votre forteresse
comme on se noie dans l'ivresse.
Mon cœur bondissant à tout moment,
lorsque vos paroles caressent
c'est le printemps à chaque instant,
A chaque instant mes émotions,
en vous lisant se colorent,
et me transforment en papillon,
En papillon je butine les parfums,
du pistil il ne restera rien,
je prends tout sans partager.
Sans partager ce cadeau,
parce que je me sens princesse
dans tous ces nobles mots,
et qu'il est doux que cela ne cesse.
Que cela ne cesse
dans notre imaginaire,
avec bonheur, avec paresse,
échappés à la terre.
A la terre que je partage
cette fois oui, avec vous,
je vous ai dessiné sur ma page
au milieu de nous.
De nous j'emporte les mots
que vous avez déposés sur mon cœur,
enveloppés dans du papier cadeau,
fragiles empreintes de votre honneur.
Mon bonheur se noie dans votre source,
il coule sur ma peau des perles de pluie,
je les y enferme dans une bourse,
déliée avec délice et parcimonie.
Avec délice et parcimonie,
c'est ainsi que je me sens honorée
lorsque Princesse je suis,
dans ces vers pour moi déposés,
Et si vous ne le voyez
peut-être le devinez-vous,
ce sourire pour vous remercier
de m'avoir invitée chez vous...
balila
balila,
Vous êtes au gradin entourée de noblesse
Mais de ce grand tournois vous êtes la Princesse.
Eblouissante, vive, au milieu de la liesse
Je n’ai d’yeux que pour vous, qui voulez nos prouesses.
Je gagnerai la joute et viendrai à vos pieds
Quérir votre fanion du bout de mon épée.
Vous offrir mon écu, attendre qu’un baiser
Jeté du bout des doigts vienne me caresser.
J’ai vaincu cent tournois, terrassé cent champions !
Mais jamais à ce jour, pour vos beaux yeux, ma Dame,
Je n’ai eu tant d’ardeur à faire briller ma lame,
Battre ces Chevaliers sous les acclamations.
Ils mordront la poussière et demanderont grâce.
Triomphe mon armure frappée aux armoiries
Que mes ancêtres avaient, aux croisades, anoblies,
Et vous viendrez alors, couronner mes audaces.
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#18
Posted 14 February 2005 - 05:46 PM
de venir ainsi au pied de ce gradin,
des petites gens dont je fais partie, mon coeur
et mon corps de par ma naissance leur appartient.
Je sais ne pas avoir de Dame Erre le talent,
c'est donc beaucoup d'honneur ici que vous me faites,
lorsque votre ouïe s'attarde sur mes épithètes,
et vos yeux sur mes attributs au bois dormants.
Cependant, je dois vous exprimer ma fierté
de servir Dame Erre et son preux Chevalier,
je ne peux, comprenez-le bien, me glisser
dans les mailles aimantées de votre filet.
Je sais vos prouesses et vos belles destinées,
j'admire votre talent, vos tendres envolées,
vos chevauchées sur votre alezan destrier,
et de vos paroles j'aspire l'essence éthérée.
Et si même cette belle et valeureuse ardeur
honnore ma présence en ces lieux de noblesse,
sachez que si je me retire de votre coeur
je dépose dans le mien toutes vos caresses.
Alors si loin de vous et pour longtemps encore,
je viendrai puiser à la source votre poésie,
afin d'y cueillir les pétales de l'ellébore
et tenter de l'amour guérir notre folie.
balila
#19
Posted 14 February 2005 - 10:50 PM
#20
Posted 14 February 2005 - 11:21 PM
Apprenez-moi Monsieur
Apprenez-moi Monsieur les plaisirs de l'amour
Faîtes vibrer mon coeur de vos mains cajoleuses
Dites-moi les mots de miel comme au premier jour
Je serai pour vous femme douce et enjoleuse...
Je vous donnerais mon âme et mon corps brûlant
Si vous savez y découvrir tous les trésors
Ceux que je voudrais vous offrir si tendrement
Soyez donc cet amant, venez dans mon décor...
Ouvrez la porte et entrez donc dans mon alcôve
Approchez ! tout contre vous enfin je me love
Aimez-moi donc ! aimez-moi donc sans plus attendre
Jouez-moi du péché d'amour tous les accords
Ecrivez les notes caresses sur mon corps
J'irai avec vous dans les étoiles mon tendre....
Et bon courage, vous avez du pain sur la planche avec toutes ces femmes à vos pieds
Bisous
Mary,
Vous me souhaitez courage à servir les Princesses,
Alors qu’en troubadour j’y puiserai sans cesse
Les feux de mes chansons, l’art de ma poésie…
Vous avez bien voulu rappeler à mes sens
Ces mots qui furent vôtres aux temps des passions
A ce temps si lointain auquel souvent je pense.
Alors nous chevauchions sans nous soucier des vents
Qui depuis ont finis par entrer dans votre âme,
Vous poussant à l’exil où vous êtes à présent.
Vous revoir est un charme…
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#21
Posted 15 February 2005 - 01:34 PM
Et j'aime cette élégante forme de supplication "laissez-moi", qui ponctue comme un refrain ce joli poème.
Poly
Merci Poly.
Merci d'avoir aimé.
Amitié
Hauteur
#22
Posted 15 February 2005 - 01:58 PM
Elles sont toutes à ses pieds.
Même doux-amant à jeté l'éponge.
Il fait, paraît-il, retraite au MONASTÈRE DE LA VISITATION où personne ne vient le visiter.
#23
Posted 15 February 2005 - 05:28 PM
Elles sont toutes à ses pieds.
Même doux-amant à jeté l'éponge.
Il fait, paraît-il, retraite au MONASTÈRE DE LA VISITATION où personne ne vient le visiter.
Ah mon ami, il est vrai que Messire à fort belle plume
Et mérite milles fois, à titre posthume
Une reconnaissance d'avoir su conquérir
Le coeur de soubrettes qu'il lui plaisait cueillir
J'entends d'ici, ses rimes résonner
Dans les pensées prudes de Dame Chasteté
Irriguant chaque parcelle de corps incandescents
De longues litanies et de violents tourments
Mais que Diable, Monsieur, défendez votre emblème
Abdiquant de la sorte, il me parait bien blême
Et si vous ne prétendez le battre sur son terrain
Convoitez les biens qui ne sont pas atteints
Car il reste encore des Belles non soumises
Au charme de Hauteur, et ne sont pas conquises
Alors Monsieur de grâce, un peu de dignité
Ne vous laisser par bercer par trop de loyauté
Ce Monsieur Hauteur, à déjà trop à table
Et même épicurien, il en a sur le râble
Pour goûter à toutes ses promises
Pour convoler auprès de toutes ses muses mises
Et vous, Messire Hauteur, épargner mon courroux
Et concentrer vous sur vos plus beaux atouts
Au lieu de parader dans toutes les cours
En bravant de la sorte tous Messires alentour
Veuillez s’il vous plaît respecter les usages
Car, cuistre cuisant, vous connaissez l’adage
Bien mal acquis ne profite jamais
Surtout à mes dépends, il vous en couterait !
#24
Posted 15 February 2005 - 05:29 PM
#25
Posted 15 February 2005 - 08:36 PM
Elles sont toutes à ses pieds.
Même doux-amant à jeté l'éponge.
Il fait, paraît-il, retraite au MONASTÈRE DE LA VISITATION où personne ne vient le visiter.
Gilles,
Fort occupé, l’Amant, est homme d’une femme
Et voue en cet instant tous les feux de sa flamme
A une poétesse qui fait ses beaux jours,
Une belle Princesse qui tient son amour.
Son cœur est monoplace…
Amitié
Hauteur
#26
Posted 15 February 2005 - 08:57 PM
#27
Posted 15 February 2005 - 09:16 PM
Elles sont toutes à ses pieds.
Même doux-amant à jeté l'éponge.
Il fait, paraît-il, retraite au MONASTÈRE DE LA VISITATION où personne ne vient le visiter.
Ah mon ami, il est vrai que Messire à fort belle plume
Et mérite milles fois, à titre posthume
Une reconnaissance d'avoir su conquérir
Le coeur de soubrettes qu'il lui plaisait cueillir
J'entends d'ici, ses rimes résonner
Dans les pensées prudes de Dame Chasteté
Irriguant chaque parcelle de corps incandescents
De longues litanies et de violents tourments
Mais que Diable, Monsieur, défendez votre emblème
Abdiquant de la sorte, il me parait bien blême
Et si vous ne prétendez le battre sur son terrain
Convoitez les biens qui ne sont pas atteints
Car il reste encore des Belles non soumises
Au charme de Hauteur, et ne sont pas conquises
Alors Monsieur de grâce, un peu de dignité
Ne vous laisser par bercer par trop de loyauté
Ce Monsieur Hauteur, à déjà trop à table
Et même épicurien, il en a sur le râble
Pour goûter à toutes ses promises
Pour convoler auprès de toutes ses muses mises
Et vous, Messire Hauteur, épargner mon courroux
Et concentrer vous sur vos plus beaux atouts
Au lieu de parader dans toutes les cours
En bravant de la sorte tous Messires alentour
Veuillez s’il vous plaît respecter les usages
Car, cuistre cuisant, vous connaissez l’adage
Bien mal acquis ne profite jamais
Surtout à mes dépends, il vous en couterait !
Baz,
Vous jetez-là un gant qu’il me faut ramasser.
Pourtant je suis fort aise de vous voir ici.
Vous l’avez remarqué, je manquais, là, d’amis
Pour, de nos jouvencelles, louer les beautés.
A chasser sur vos terres je n’ai avantages.
Je suis un troubadour autant que grand guerrier.
A briser les ménages, ne suis incliné,
Ne craignez rien de moi si vos belles sont sages.
Venez donc en ces terres, déclamons en rond !
Qu’ici les Chevaliers, dont vous pourriez bien être,
Disent à nos Duchesses, combien nous aimons.
S’il faut qu’en grand tournois nous ayons à découdre,
Vous et moi, que se soit, pour le cœur d’une belle
A qui sera échût de choisir en nos foudres.
Mes hommages.
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur
#28
Posted 15 February 2005 - 09:25 PM
Vous avez tant à faire,
Et qu'il est dur labeur,
Que celui de vous plaire.
Je ne suis point Princesse
Encore moins votre Reine
Mais ai pour vous tendresse
Pour oublier ma peine.
:wink: La petite chose de coeur
#29
Posted 16 February 2005 - 01:33 AM
De doux onguents à la rose nos corps ont enduit
De cent fleurs sauvages ont tressé nos longs cheveux
De noir khol oriental ont maquillé nos yeux
Nos corps alanguis sont prêts au libertinage
Et à toutes sortes de joyeux remue-ménages
Venez vite à nous beaux et tendres chevaliers
De vos joutes coquines nous serons vos alliées
Héloïse,
C’est ainsi que parées de vos fards troublants,
De vos plus beaux habits, derrière des loups, cachées,
Vous arrivez au bal toutes émoustillées
Des envies qu’aux Seigneurs, vous faites à présent.
Profitant des menuets pour approcher de vous
Nos avances feutrées vous seront susurrées.
Et quand battra son plein, la fête et ses excès
Rafraîchis, au balcon, quelques émois sont doux.
Qu’alors nous seront beaux, qu’alors vous serez belles !
Surplombant les canaux aux gondoles furtives
Nous passerons des mots à des joies plus lascives
Vos mentons relevés, les yeux remplis de ciel.
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#30
Posted 16 February 2005 - 01:58 AM
de venir ainsi au pied de ce gradin,
des petites gens dont je fais partie, mon coeur
et mon corps de par ma naissance leur appartient.
Je sais ne pas avoir de Dame Erre le talent,
c'est donc beaucoup d'honneur ici que vous me faites,
lorsque votre ouïe s'attarde sur mes épithètes,
et vos yeux sur mes attributs au bois dormants.
Cependant, je dois vous exprimer ma fierté
de servir Dame Erre et son preux Chevalier,
je ne peux, comprenez-le bien, me glisser
dans les mailles aimantées de votre filet.
Je sais vos prouesses et vos belles destinées,
j'admire votre talent, vos tendres envolées,
vos chevauchées sur votre alezan destrier,
et de vos paroles j'aspire l'essence éthérée.
Et si même cette belle et valeureuse ardeur
honnore ma présence en ces lieux de noblesse,
sachez que si je me retire de votre coeur
je dépose dans le mien toutes vos caresses.
Alors si loin de vous et pour longtemps encore,
je viendrai puiser à la source votre poésie,
afin d'y cueillir les pétales de l'ellébore
et tenter de l'amour guérir notre folie.
balila
Balila,
Dans mon filet, Madame, n’est point de péché.
Et à cent lieues d’ici, où vous êtes si sage,
Vous ne risquez, de moi, qu’entendre les hommages
Et les beaux compliments qu’appèlent vos beautés.
De la grande noblesse vous disiez point n’être.
Le port de ce menton, que vous avez si haut,
L’élégante démarche, le verbe si beau,
Me disent qu’en son sein vous pouvez bien paraître.
Au bras d’un Chevalier, honoreriez son rang…
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
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