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[Silences...]

Pour de nouveaux temps
De neuves pages blanches
Haïkais Printemps

Que j'aime ce temps
Où fleurit le beau printemps
Bourgeons plein de fleurs

Des Primevères
Qui poussent dans mon gazon
ça se réchauffe

La Pleine lune
Sera là, le vingt-cinq mars
Paques vient après

La douce fraicheur
De ce si beau mois de mars
Pas de Giboulée

[Silences...]

Voilà le printemps
Qui nous revient tout le temps
Les Quatre saisons

Je suis heureux là
Plus me plait le temps d'avril
Que froid hiver

Amoureux sourient
Toutes les fleurs Fleurissent
Et moi je souris

Avril je t'aime
Printemps aussi je t'aime
La vie je t'aime

Ma foi, le haiku est un exercice si difficile qu'on ne peut reprocher à quiconque d'y échouer...

[Silences...]

Un enfant dansait
Avec sa musique à fond
N'écoutait que lui

Jeux de mot simples
Mais sans rimes ni raison
Un plaisir d'enfant

La rime riche
Est elle rime automate
Ou tomate bleue

Rappel au rappeurs
Les origines du rapp
c'est l'alexandrin

Se taire non pas
Prendre le temps, écouter
Pas singer la rime

Dans tout silence
Là encore musique
Qui frémit seule

Allez, je remets mes :

Haïkus d'été

Cerises perles
Rouges boucles d'oreilles
Saveurs de l'été

Blés blonds mûrissent
Ciel d'indigo le plus pur
Chantent les couleurs

Hissez les voiles
Epis lourds courbés au vent
Comme un océan

Les épis dorés
Gerbes liées ensemble
Odeurs foins coupés

Feuilles qui tombent
Des écharpes de brume
Eté envolé

[Silences...]

Hello le soleil
Brille brille brille, là
Pluie reviendra tôt


J'ai une envie
De déconner en Haiku
Sourire aussi

A force douze
Prendre la mer en furie
Et je coule là


Oh la la! mon vieux!
T'es pas du tout sérieux...
Je sais gentleman !

Pour bien sourire...
Prendre petit sparadrap
Coller sur lévres...

Un p'tit coup d'mauvais temps...

L'orage


Roulement au loin
Nuages couleur de plomb
Le vent se lève

Sous la gouttière
Caché abrité de l'eau
De la pluie...un nid

Sur le banc assis
Courbé voûté fatigué
Le bruit des gouttes

Un cri un rire
Petits pas menus trottent
Plic plac ploc mouillés

Je connais pas les règles, les Haïkus sont des poèmes japonais ?
Je tente quelque chose, bien que sans garantie.

Silence d'or
Fraicheur d'hiver
Le vent souffle au nord

Tombe la neige du Catay
Sur les serres
Où l'enfant jardinait

Les terres immaculées
Jouent sur la poésie
D'une bien douce tranquilité

Les arbres défeuillés
Anime sur l'esprit
Une peur démesuré

Le froid vivifiant
Salue le curieux
Qui passe et entend

Et regarde de ces yeux
Un hiver désireux
De devenir son amant

. .

La règle c'est en principe : trois vers de chacun 5 - 7 - 5 syllabes.

Un/ ha / ï / ku / dit / - 5
Sim / ple / ment / des / ima /ges / - 7
Ou / quel / ques / pen /sées / - 5

Je me ressaye au haïku, mais avec des syllabes arrangées à ma manière. Bon j'espère que je me réaméliorerais dans l'avenir.

Haïku du Printemps

Les lueurs de l'aube éclairent
Une flore commune, singulière,
Les deux à la fois !

S'ouvrent dans les clairières
Des chemins, sentiers et voies
Coupant les bruyères,

Traversant plaines
Où la nature subtile
S'impose sans peine.

Le vent paisible
Guide au hasard les nuages
Vers d'uniques passages,

Mais parfois aussi
Les bourrasques sans pareilles
Emporte vers l'oubli

Brindilles et graines,
Comme ce Printemps en action,
Plus tard germeront.

En effet, ici
Un Printemps vert se réveille,
Fait de mille vermeils,

De mousses en tapis,
D'élégants arbres fruitiers,
Et d'abeilles reines.

Les beaux cerisiers
Eclosent de leurs sublimes fleurs
A la blanche fraicheur,

Dont la fine douceur
Inspire toutes les beautés
Et séduit le coeur.

Les oiseaux chantent
Une mélodie harmonieuse
Aux douces couleurs,

Les insectes rampent,
Immenses armées industrieuses
Aux ordres de rigueur.

La quiétude s'impose.
Dans le calme naissent les roses
Aux charmes qui osent.

Les senteurs opèrent,
Sortant de mille et une fleurs,
Vêtues de splendeurs,

Sur les âmes d'hiver,
Qui maintenant sous les feuilles
Quittent leur long deuil.

[Silences...]

Deux brins de muguet
Et voilà le mois de mai
Petites cloches

Temps des cerises
Gouteuse au sang Vermeil
Sucrée et douces

Mai mois de Marie
Le mois des mariages
Et le mois d'aimer

[Silences...]

Les saints de glaces
Sont bientot là, temps trop froid
De ce mois de mai

J'ai froid de partout
Entre ces moment passés
Et le soleil qui rit

Hier fut rural
Loin de ces bruit de Paris
Paris, voitures

Cerises vertes
Seront mures au mois de juin
Rouges et bonnes

Temps de mai, varient
Temps de mai, soleil et pluie
Temps de mai me plait

Le fond de l'air frais
Y'a pas de canicule
pour cette année

Acacias fleuris
Abeilles bourdonnantes
Du miel d'été

Ta fin va venir
Ta lumière va grandir
Tu seras l'été

Poires fondantes
Raisins au jus si sucré
L'été va finir

Eté finissant
Jolis souvenirs d'enfant
Soleil endormi

Que des nuages
Le vent du Nord va chanter
Des feuilles tombent

Existerait-t-elle
L'île, où enterrer céans
L'amer de l'ex il.

[Silences...]

L'ile des morts
Vieux mythe occidental
Sombre et actuel

Pour parler sérieux le début du 20ième siècle avec Rachmaninov dans l'ile des morts dans ses danses symphoniques et ce tableau "Die Toteninsel" de Arrnold Böcklin qui a fasciné des gens comme Mussolini et Lénine, Titre repris en BD actuellement et par des néogothiques Un titre qui est toujours à la mode

[Silences...]

La rose rouge
Et les Boutons de Réséda
Sont fleurs Mythiques

Vendredi treize
Du malheur ou du bonheur
Pour le mois de mai

Songer à la mort
Au milieu d'un beau printemps
Se savoir mortel

Dix-Mille rose
En une seule devant moi
Eternité, présent

Les mots du printemps
Effeuillent rêveusement
Les marguerites

Pluie de pétales
Hirondelles sous le vent
Volent nos vingt ans

la rose humide
de la nuit à l'aube éclose
la fraîcheur limpide

huit pattes s'éveillent
quelques fils habilement
le piège tendu

craquements ouatés
sous les arbres endormis
la saison blanche

Saison des merveilles
Où la nature s'épanouit
Et l'esprit s'éveille !

Ici, plus d'hiver,
Plus de silence ! Mais un bruit
Léger comme l'éther!

Harmonie nouvelle:
Par la grâce des hirondelles,
Voyageurs fidèles !

Par la sagesse
Que gardent les arbres, éternels
Préservant la liesse.

Par la fine beauté
Dont se parent toutes les fleurs
Pour toucher le coeur.

Par l'étrange symbiose,
Qui apporte une pause
Aux âmes fatiguées.

[Silences...]

Premier jour de juin
Fini le joli mois de mai
Les Jours les plus longs

Jours ensoleillés !
Et éblouis par la clarté,
Sont émerveillés :

Les vieux ermites
Qui réfugiés dans l'oubli
Rompent leurs rites,

Pour se balader.
Où ? Là où mène l'esprit,
Là où est l'été.

Les jeunes lapins
Qui se lève tôt le matin,
Pour ne rien manquer

De ce prolongement
De ce si précieux Printemps,
Qu'est ici l'Eté !

(Je sais pas quand commence l'Eté ! Pour moi, c'est quand y a du soleil !)

Abeilles dorées
Les premiers fruits de l'été
Parfums dans la nuit

[Silences...]

Haïkaïs amoureux du printemps, frais et doux

Vallée des roses
Arrosées de printemps blancs
Cueillir fleurs rouges

Sentir son odeur
En être très amoureux
Goûter ses embruns

Le sel et poivre
parsemés dans ses cheveux
Goût fort, ses épices

Con mignon et doux
Con rose trop délicieux
Parfum de femme

Mystère la vie
Des nanas aux fragrances
Aimées et fortes

Ce mec pas trop beau
Fera la bonne affaire
Mais il est son amour

Sonnailles d'été
Sonnet d'un doux printemps
Sornettes d'hivers

le rouge d'automne
cet océan répandu
l'été s'est noyé

le quai, yeux mouillés
du sel coule sur les joues
une mer d'adieu

t'aimer ? te haïr ?
mes sentiments mélangés
et mon coeur se fige

Mon coeur s'estampe,
Qu'il pleuve ou qu'il vente !
Toujours dans l'entente