Tu es une île.
Comme une île posée sur un fond d’océan
Qui émerge de l’eau par miracle, une terre
Dont j’ai beaucoup rêvé : je t’ai cherchée longtemps,
Perle égarée tombée au milieu de la mer.
Moi l’ancien naufragé, j’aborde sur tes plages,
Je fais route vers toi, vers le cœur de mon île.
Je viens boire à ta source, respirer tes nuages,
M’enivrer des parfums que pour moi tu distilles.
Comme une île inconnue encore un peu secrète,
Dans tes vallées profondes tu protèges un mystère :
Rivière souterraine, prairie d’herbe verte
Caressée par le vent qui souffle de la mer.
Quand je crois te toucher au plus profond de toi,
Tes horizons s’éloignent, tes rivières se prolongent :
Je repars, je les suis. J’explore enfin tes ombres
Et dénoue les chemins qui me mènent vers toi.
François.

Tu Es Une Ile
Started by François des Pyrénées, Jan 31 2006 02:20 PM
6 replies to this topic
#1
Posted 31 January 2006 - 02:20 PM
#2
Posted 31 January 2006 - 05:39 PM
Tu dénoue les chemins qui mènent vers moi... ok!
Promi j'arrête de reculer!
J'aime ton texte car les termes employées sont simples car les mots les plus simples sont les plus difficiles à entendre! Sinon, j'ai un grand coup de coeur pour :
"M’enivrer des parfums que pour moi tu distilles"
Layla
Promi j'arrête de reculer!
J'aime ton texte car les termes employées sont simples car les mots les plus simples sont les plus difficiles à entendre! Sinon, j'ai un grand coup de coeur pour :
"M’enivrer des parfums que pour moi tu distilles"
Layla
#3
Posted 31 January 2006 - 07:16 PM
François
comme toujours tes mots me bercent et je suis lagon
Manon
comme toujours tes mots me bercent et je suis lagon
Manon
#4
Posted 01 February 2006 - 09:21 AM
Merci de vos commentaires; j'ai un petit problème avec ces 2 vers justement ("m'ennivrer des parfums que pour moi tu distilles" et "je dénoue les chemins qui me mènent vers toi"): j'ai l'impression de les avoir déjà entendus quelquepart (mais où ?) et qu'ils ne sont donc pas de moi. Où est la limite entre la source d'inspiration et le plagiat ?
François.
François.
#5
Posted 01 February 2006 - 02:16 PM
permets-moi de te signifier mon admiration par une petite composition de mon crû:
Tu as lancé vers moi tes vaisseaux par millions;
Comme en son temps Hélène avivait les passions
Je t'ai charmé, je sais, et les doux alcyons
De ton désir au ras des flots, blanche légion,
A tire d'aile migrent; la destination
Qu'ils choisissent parmi les radieuses régions
S'offrant aux quatre vents des mille directions
C'est mon croupion.
(par contre, j'ai quelques doutes à exprimer quant à d'éventuels emprunts inconscients de ma part; le dernier vers notamment, il me semble l'avoir déjà lu chez Léon-Paul Fargue, Jules Laforgue, ou Henry Ford, peut-être bien. A moins que ce soit André Chénier.)
Merci.
Tu as lancé vers moi tes vaisseaux par millions;
Comme en son temps Hélène avivait les passions
Je t'ai charmé, je sais, et les doux alcyons
De ton désir au ras des flots, blanche légion,
A tire d'aile migrent; la destination
Qu'ils choisissent parmi les radieuses régions
S'offrant aux quatre vents des mille directions
C'est mon croupion.
(par contre, j'ai quelques doutes à exprimer quant à d'éventuels emprunts inconscients de ma part; le dernier vers notamment, il me semble l'avoir déjà lu chez Léon-Paul Fargue, Jules Laforgue, ou Henry Ford, peut-être bien. A moins que ce soit André Chénier.)
Merci.










#6
Posted 01 February 2006 - 02:52 PM
Citation (Gnou @ Feb 1 2006, 02:16 PM) <{POST_SNAPBACK}>
permets-moi de te signifier mon admiration par une petite composition de mon crû:
Tu as lancé vers moi tes vaisseaux par millions;
Comme en son temps Hélène avivait les passions
Je t'ai charmé, je sais, et les doux alcyons
De ton désir au ras des flots, blanche légion,
A tire d'aile migrent; la destination
Qu'ils choisissent parmi les radieuses régions
S'offrant aux quatre vents des mille directions
C'est mon croupion.
(par contre, j'ai quelques doutes à exprimer quant à d'éventuels emprunts inconscients de ma part; le dernier vers notamment, il me semble l'avoir déjà lu chez Léon-Paul Fargue, Jules Laforgue, ou Henry Ford, peut-être bien. A moins que ce soit André Chénier.)
Merci.

Tu as lancé vers moi tes vaisseaux par millions;
Comme en son temps Hélène avivait les passions
Je t'ai charmé, je sais, et les doux alcyons
De ton désir au ras des flots, blanche légion,
A tire d'aile migrent; la destination
Qu'ils choisissent parmi les radieuses régions
S'offrant aux quatre vents des mille directions
C'est mon croupion.
(par contre, j'ai quelques doutes à exprimer quant à d'éventuels emprunts inconscients de ma part; le dernier vers notamment, il me semble l'avoir déjà lu chez Léon-Paul Fargue, Jules Laforgue, ou Henry Ford, peut-être bien. A moins que ce soit André Chénier.)
Merci.










Merci, c'est mignon !
François.
#7
Posted 02 March 2006 - 10:40 PM
simple mais la musique est bonne.
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