J'ai bu tôt ce matin dans ton regard fiévreux
les chemins de brisures que parcouraient nos vies
Coutures d'horizon bleu sur pâle popeline
tes rides souffraient le temps au sel de ton regard
Les feu saisons câlines qu'abritaient nos brulûres
étendent sur Arcadie de vils tressautements
Aux fades grenadines un océan d'aveux
où souvenirs perdurent, cellés de blanche soif,
Romance de Garat qui nichait en ton sein
lancine les césures de ton vieillissement
nourrie de sang pour deux c'est l'heure du départ
et d'écorchures divines tu m'adresses ta fin
Amie
Je me meurs à mon tour
quand sous ta rose peau tout doucement s'endort
l'artificier d'amour

Titre ?
Started by Alba, Oct 09 2006 03:01 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 09 October 2006 - 03:01 PM
#2
Posted 09 October 2006 - 05:41 PM
si c + de précisions pour la correction QilVFô
je sèche sur le titre et la mise en forme définitive du poème
j'aimerai respecter et mettre en avant la vision d'un visage aimé qui se meurt
merci de votre aide
je sèche sur le titre et la mise en forme définitive du poème
j'aimerai respecter et mettre en avant la vision d'un visage aimé qui se meurt
merci de votre aide
#3
Posted 09 October 2006 - 06:36 PM
Citation (Alba @ Oct 9 2006, 04:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
J'ai bu tôt ce matin dans ton regard fiévreux
les chemins de brisures que parcouraient nos vies
Coutures d'horizon bleu sur pâle popeline
tes rides souffraient le temps au sel de ton regard
Les feu saisons câlines qu'abritaient nos brulûres
étendent sur Arcadie de vils tressautements
Aux fades grenadines un océan d'aveux
où souvenirs perdurent, cellés de blanche soif,
Romance de Garat qui nichait en ton sein
lancine les césures de ton vieillissement
nourrie de sang pour deux c'est l'heure du départ
et d'écorchures divines tu m'adresses ta fin
Amie
Je me meurs à mon tour
quand sous ta rose peau tout doucement s'endort
l'artificier d'amour
les chemins de brisures que parcouraient nos vies
Coutures d'horizon bleu sur pâle popeline
tes rides souffraient le temps au sel de ton regard
Les feu saisons câlines qu'abritaient nos brulûres
étendent sur Arcadie de vils tressautements
Aux fades grenadines un océan d'aveux
où souvenirs perdurent, cellés de blanche soif,
Romance de Garat qui nichait en ton sein
lancine les césures de ton vieillissement
nourrie de sang pour deux c'est l'heure du départ
et d'écorchures divines tu m'adresses ta fin
Amie
Je me meurs à mon tour
quand sous ta rose peau tout doucement s'endort
l'artificier d'amour
Je vois seulement deux erreurs de langue : "qu'abritaient nos brûlures" et non "brulûres", et "où souvenirs perdurent, scellés de blanche soif" (verbe sceller), ou bien "où souvenirs perdurent, celés de blanche soif" (verbe celer, cacher, mais je ne vois pas trop ce que ça voudrait dire, tandis que la première option évoque une belle image !).
Vous me faites beaucoup d'honneur en me demandant des conseils... Je ne suis pas vraiment qualifiée pour cela (l'objet de ce salon étant purement de rectifier les erreurs de français qui peuvent se présenter dans un poème). Je vous donnerai donc mon ressenti.
La présentation en distiques (groupes de deux vers) me plaît, mais à mon avis le charme de cette option apparaît mieux si les deux vers sont à chaque fois bien calibrés dans leur métrique (la rime à mon avis est moins importante). Ici, je n'entends pas le rythme de chaque vers, et je crois que ce côté un peu amorphe vient d'un manque de recherche dans la métrique, alors que le vocabulaire et les associations de mots sont plus recherchés et d'ailleurs parfois fort heureux ("pâle popeline", "feu saisons câlines", "les césures de ton vieillissement").
Ainsi, si on compte vos vers selon les règles de la métrique classique, seuls les premier, neuvième et onzième sont des alexandrins. Par exemple, on compte
"Les-feu-sai-sons-câ-li-nes-qu'a-bri-taient-nos-brû-lures", ce qui fait treize syllabes
"et-d'é-cor-chu-res-di-vi-nes-tu-m'a-dre-sses-ta-fin", soit quatorze syllabes.
Donc, je vous suggèrerai de reprendre les vers et de vous les réciter pour entendre un rythme, une douceur... Attention aussi aux sonorités qui reviennent de manière trop insistante, en décalage avec le sujet. Je pense ici aux "ures" qui reviennent beaucoup et que je trouve un peu, justement, durs...
Pour le titre, là vraiment je ne sais rien dire, je choisis mes titres au petit bonheur la chance !
En espérant avoir pu vous être utile, bonne soirée !
#4
Posted 09 October 2006 - 07:56 PM
allez donc! pas qualifié...je n'en crois rien
Alors je veux aussi devenir CALIFE-yé!
Votre appréciation & critique sera bien constructive
merci encore, A+
Alors je veux aussi devenir CALIFE-yé!
Votre appréciation & critique sera bien constructive
merci encore, A+
#5
Posted 10 October 2006 - 05:40 PM
J'ai une idée qui me vient subitement, pour la mise en forme. Pourquoi ne pas profiter du manque de mesure de certains vers pour en faire un calligramme ? Je verrai bien ainsi le poème sous forme d'un visage (ami) qui verserait une larme. Pour la réalisation par contre vaut mieux faire à la main, je pense que c'est très difficile à taper, mais pas impossible.
Par contre pour le titre je sèche, mais la forme calligramme n'a pas forcément de titre, il est visuellement parlant...
Biz
Par contre pour le titre je sèche, mais la forme calligramme n'a pas forcément de titre, il est visuellement parlant...
Biz
#6
Posted 16 October 2006 - 01:02 PM
un calligramme ? Je verrai bien ainsi le poème sous forme d'un visage (ami) qui verserait une larme.
la larme se justifie au flacon
d'un très beau caligramme connu...
Tout en visuel, superbe idée
Merci d'avoir pris le temps d'y penser
Bizz
la larme se justifie au flacon
d'un très beau caligramme connu...
Tout en visuel, superbe idée
Merci d'avoir pris le temps d'y penser
Bizz

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