199 replies to this topic

nuages au vent
le printemps gris chaloupe
lilas entêtants

je ferme les yeux
au milieu du mois de mai
me coucher enfin

je suis fatiguée
des ornières sous mes pieds
dansons encore

[Mouet]

Comme tu le dis haikus haika . . . peu importe . . .

J'ajouterais 16 . . . 17 . . . 18 . . . syllabes n'enlèvent rien au plaisir que j'ai de les lire quand ils me plaisent bien . . . et si en plus . . . comme tu le fais . . . les règles de l'art sont respectées . . . celà ne gâche rien . . .

Jean-Michel .

frappant le poignet
brûlant sous les paupières
le sang roule fort

[QUEZAN]

Que ces petites choses-là me plaisent
éphémères lueurs
senteur froissée de fleurs.

tes paumes lissées
retiennent l'odeur ténue
des roses mortes

[Silences...]

Allons au jardin
Cueillir cent-mille roses
Pour fleurir nos vies

La lune grossit
Un tout nouveau printemps
Ouvrant ses fleurs

Sa lune m’est due
Calculait le bel amant.
Devant son rire

La lune ronde
S’épanouit de girondes
Où va le monde ?

La lune verte
Martèle à ma porte
Toujours ouverte

La Lune sourit
Elle visite ses quartiers
Son empire luit

la nuit revient tard
quand s'allonge le printemps
buvons le vin frais

grillons au soleil
jour blanc sur ta peau moite
les roses s'ouvrent

lune tardive
éclaire l'ombre pâle
tes cils abaissés

[.ds.]

Mon éloïsette à moi (sourire)

Matin ensoleillé
illumine l'aurore
des goutelettes asséchées

[Silences...]

douce sarah parait-il que c'est éloise sans tiret sur le i et non pas éloïse j'ai fait la même erreur et eloise sans tiret m'a rectifiée... Le féminin du prénom du bon st élois

[QUEZAN]

Brume acropoline
au vent saillant
des îles.

C'est l'été Kleenex
Alentour scintille l'Amour
Papillon toujours

[[[[[[[[[ dix-sept syllabes
cinq sept et cinq encore
les mots en flèche

et toujours donner
la sensation éprouvée
en cage posée ]]]]]]]]]]

pêcheurs cramoisis
au bord de la rivière
les poissons passent

dans notre maison
les fantômes des arbres
dansent sur le mur

l'encre est jetée
sur la feuille de papier
à l'abordage

sous les paupières
le vertige commence
la nuit pénètre

de l'autre côté
le lilas meurt aux reflets
les arbres restent

Textes joliets
Natures et jolies cambrures
Haikus toujours

?

marre des roses
j'appelle avant la nuit
aucun cri ne sort

je m'arrêterai
haute comme un arbre
je demeurerai

merde aux sonnets
aux amitiés de verre
et pouet pouet

embrassez mes yeux
que je tiens ronds et fermés
fièvreux ennemis

éloise, Je suis très touchée par la beauté de tes haïkus il me font vibrer, merci.
Louise

prénom effleuré
douceur sous les frondaisons
la brise sourit

tout au fond du puits
on entend une plainte
au ciel opaque

ma main au clavier
sur la peau la lumière
le jour continue