Maestro
#31
Posted 07 July 2006 - 09:33 AM
je vais voir
Michel
#32
Posted 07 July 2006 - 10:55 AM
Gluck.
#33
Posted 07 July 2006 - 11:18 AM
sur le poème de Maud
j'avais déjà son poème
je n'ai pas l'impression que ce poème traduise
ou rende hommage à une oeuvre musicale
ce qui serait le but pour ma part envers le K 427
si je dis combien on peut se rendre ridicule
en tentant de le faire
c'est vis-à vis de Mozart
en choissisant une oeuvre d'une telle envolée
comment faire un poème
qui puisse avoir une hauteur de beauté aussi sublime
que cette oeuvre ?
on ne peut être qu'en decà hélas !!
mais bon pour moi la poèsie est un jeu
pour Mozart la musique c'était un métier
disons l'un pour l'autre
que ce soit un simple divertissement
MIchel
#34
Posted 07 July 2006 - 11:59 AM
ou rende hommage à une oeuvre musicale
ce qui serait le but pour ma part envers le K 427
si je dis combien on peut se rendre ridicule
en tentant de le faire
c'est vis-à vis de Mozart
en choissisant une oeuvre d'une telle envolée
comment faire un poème
qui puisse avoir une hauteur de beauté aussi sublime
que cette oeuvre ?
Non, comme vous dites, ce poème porte d'autres choses en lui. Du moins il me semble. Cela appartient à l'auteur.
SImplement je crois que la musique et l'émotion qu'elle nous procure... ont leur place dans nos poèmes. Et le projet que vous formez ma paraît si beau. Puis-je me permettre de vous soutenir dans vos essais à ce sujet ?
Par ailleurs, lorsque je pense à mon propre projet (Brahms), je ne crois pas que je chercherais à atteindre "la hauteur de beauté" (c'est infaisable et inutile). Je crois que je chercherais plutôt à...
agir comme un miroir... simplement me laisser traverser et réfléchir la lumière de ce que j'entends. La réfléchir à l'extérieur de moi-même. Simplement. Avec mes capacités à moi (extrêmement limitées au regard des oeuvres musicales dont il est ici question)...
On a toujours tendance à magnifier le créateur ou le compositeur. Mais "l'écouteur"... est un grand artiste aussi.
Félice.
#35
Posted 07 July 2006 - 07:12 PM
d'avoir votre patronnage
pour un sujet aussi ambitieux
La générosité et intelligence
que vous témoignez sur ce site
rendra ma tentative moins présomptueuse
et si au final je parvenais
à écrire quelque chose de lisible
je me permettrais de vous dédier
le poème pour en avoir soutenu le projet
Michel
#36
Posted 07 July 2006 - 10:00 PM
cependant, jamais je ne me permettrais aucun conseil... excepté celui de suivre la musique...
je me lance moi-même dans une tentative sur le premier mouvement du premier concerto pour piano de Brahms. Si je m'y sens bien, je ferais peut-être le concerto en entier (ce serait plus cohérent).
Et je dois dire que votre choix musical est également délicieux, parfumé. Le goût du sacré est toujours inexplicablement réussi.
Mais vous m'avez... enfin... ça y est, je suis dans l'ambiance.
Nous verrons bien ce que nous parvenons à créer.
Félice.
#37
Posted 07 July 2006 - 11:56 PM
c'est encourager
et je souhaite que vous parveniez
à mener à bien votre projet sur le premier concerto piano de Brahms
j'ai réfléchi connaissant la messe en ut
choisi non pour le sacré d'ailleurs décrié à tord chez Mozart
mais parce que l'oeuvre symbolise son génie à tout faire
et sa légende aussi
bien sûr
celle d'un divin Mozart
l'ennui est que
malheureusement pour moi
c'est une grande messe inachevée
en fait incomplète disent les spécialistes
sans qu'on en sache la raison
donc une messe longue
de forme cantate en 5 parties et 16 morceaux
impossible de faire la transcription poètique
des 16 moments d'une telle messe
ce serait fastidieux
mais on peut imaginer un poème en 5 parties
question de symétrie structurale entre messe et poème
respecter au mieux la chronologie du déroulement
pour ceux qui connaissent l'oeuvre
mais avoir aussi l'esprit espiègle de Mozart
en commettant quelques entorses irrespectueuses
quelque peu fantaisistes et inattendues
comme lui sait le faire dans ses oeuvres
le poème se doit aussi d'être un hommage au musicien
je vois l'utilité d'une intro et d'une chute
parce que c'est un peu ma façon de faire
autour d'un sénario discret et enigmatique
pour intriguer le lecteur et dérouter les connaisseurs
afin que l'on sache bien qu'il s'agit d'un poème
et non d'une transcription docile de la musqiue
voilà en gros pour la structure la forme et le script
reste le contenu à écrire
pas le plus simple
c'est sûr
Michel
#38
Posted 09 July 2006 - 05:34 PM
une intro
cinq parties chronologiques
une chute
Esprit espiègle et entorses irrespectueuses aux convenances.
Mais pas une transcription docile...
ll me faut alors réécouter cette oeuvre. M'y replonger et apprendre à la connaître mieux. Pas assez pour lire votre poésie en tant que connaisseuse, mais... juste assez pour en apprécier les subtilités.
Comme vous parlez bien de Mozart... et pour apprendre à le connaître un peu plus chaque jour en ce moment, je puis vous dire que quoi qu'il ait écrit... il y a forcément du "sacré" dans ses notes. Cet être avait tant besoin de lumière (c'est le cas de le dire, en plus) pour éclairer ses ombres.
Recevez tout mon soutien pour votre projet, encore une fois et autant qu'il le faudra.
Félice.
#39
Posted 09 July 2006 - 07:29 PM
que Mozart n'a jamais connue car à cette époque on ne se souciait peu de la musque du passé
le métier de musicien étant de satisfaire l'écoute du moment
Mais la musique religieuse de Mozart, proche du cantabile des opéras italiens de son époque,
séduit parce que Mozart porte au plus haut degré de perfection classique le style fleuri de l'opéra italien et si on aime ses opéras on ne peut qu'aimer sa musique religieuse qui touche croyants et non croyants de nos jours et malgré le mauvais procès que l'on fait à Mozart de sa spiritualité pour qui est attentif à son écoute, la musique religieuse de ce compositeur apparaît comme une suprême manifestation du divin que notre âme peut percevoir car je crois que la foi de Mozart certes naïve selon ses lettres était sincère et exigeante et il l'a exprimé dans son langage propre comme un hommage au Christ
Je n'ai pas beaucoup progressé sur le poème simplement choisi les parties à traiter à retenir à évoquer comme le kyrie le gloria le sanctus la benedictus et forcement l'incontournable incarnatus
je réfléchis au script et cherche une comparaison artistique autre et célèbre comme appui en clin d'oeil inattendu et irrespectueux spirituellement parlant
bref cela est reconnaître d'être dans l'impasse
Michel
#40
Posted 09 July 2006 - 10:09 PM
bref cela est reconnaître d'être dans l'impasse
Michel
Il n'est pas d'impasse en écriture. Peut-être alors pouvez-vous chercher simplement un autre chemin.
Pourquoi n'essayez-vous pas d'abord l'expression plutôt que la comparaison.
le kyrie, le gloria, le sanctus, le benedictus et l'incarnatus... je crois que j'essayerai peut-être de me détacher de ce qui les relie. Je décérébraliserais (ce mot n'est pas celui qui convient, mais je n'ai que celui-ci sous la main).
Je crois qu'en faisant confiance à Mozart, j'essayerai simplement de verbaliser séparément ce que chacun de ces fragments fait bouger en moi. Là peut-être, se trouve l'ossature de votre texte (je veux dire l'ossature de fond).
Car j'ai la faiblesse de croire que ce que l'on ressent à chaque note est l'expression même de la composition. Le but du compositeur.
Mais c'est vrai qu'à y penser, votre projet donne le vertige.
C'est frissonnant. Vous avez bien de la chance.
Félice.
#41
Posted 09 July 2006 - 11:07 PM
Merci pour vos encouragements
Oui je crois comme vous que l’expression poétique doit verbaliser le ressenti de chaque fragment musical du moins les plus marquants ou en les globalisant car 16 fragments c’est trop pour un poème Internet (pitié pour les lecteurs éventuels)
L’important est de trouver des images non seulement qui rendent compte de la musique mais qui puissent avoir un impact poétique
La référence clin d’œil à une autre œuvre artistique devrait être religieuse mais je n’en vois pas vraiment d’universellement célèbre aussi je me rabats sur une œuvre laïque pour le moment
J’ai déjà une première version en route à laisser mijoter pour y revenir autant qu’il le faudra
le gloria est encore tortueux (pas celui du compositeur) les vers manquent de liants peut-être le doubler car chez Mozart il est long
Bon il parait que l’inspiration nocturne est la meilleure
Amitiés
Michel
#42
Posted 09 July 2006 - 11:19 PM
Amitiés
Michel
Voilà une phrase bien romantique. Oui, la nuit et ses ombres apportent étrangement la lumière.
Figurez-vous que je n'ai pas l'oeuvre dont il est question dans ma discothèque. Je m'empresse de me la procurer.
et puis je citerai cette phrase qui m'est très chère : " à son point culminant, la musique elle même s'évanouit, et nous laisse face à l'absolu".
Et que cela mijote !
Félice.
#43
Posted 10 July 2006 - 09:23 AM
ni tout connaître
Mozart à écrit une cinquante
d'oeuvres incontournables
il écrivait dans certaines périodes comme à Vienne deux à trois morceaux par mois, qui à elles seules, suffiraient à lui assurer l'immortalité et je ne parle pas là forcement de ses pièces les plus célèbres comme la marche turque mais d'oeuvres souvent méconnues comme l'air de concert K 505 écrit pour Nancy Storace la soprano des noces en partance pour Londres, un chant d'adieu ou chant d'amour, mystère mais c'est très beau surtout cette fabuleuse entrée du piano après l'intro de l'ochestre
De même qui connait sa petite messe solemnis K 139 aussi en ut mineur composé à l'âge de 16 ans et qui préfigure sa grande messe
bref Mozart ne se réduit pas à sa petite musique de nuit
Bernard Shaw disait : "il n'y a rien de mieux en art que le meilleur de Mozart"
beaucoup travailler mais comment vous en livrer des extraits si vous n'avez pas la musique ?
amitiés
Michel
#44
Posted 10 July 2006 - 10:06 AM
Tiens, il me semble qu'on en parlait hier sur France Musique...
Oui, Michel, vous prêchez une convaincue. Il faut toujours, dans ces cas là, se replonger dans l'oeuvre. J'aurai le temps cette semaine. Pour l'instant, je n'ai la version que de Karajan.
Et comme avec lui, je doute souvent... je vais essayer d'en trouver une autre.
Félice.
#45
Posted 10 July 2006 - 01:57 PM
Et comme avec lui, je doute souvent... je vais essayer d'en trouver une autre.
Félice.
vous parlez d'une version de la messe par karajan ?
c'est un chef passionné exalté dans sa conduite
je ne connais pas cette version en CD économique je crois
celle ancienne déjà de Fricsay est dite la meilleure
mais un peu froide chez DGG
celle de L Bernstein est plus envolée
on recommande celle de la soprane Oelze chez H.M de 1996
dommage que Harnoncourt n'ai par encore sorti sa version
enfin me dire quand vous êtes prête
amitiés
Michel
#46
Posted 10 July 2006 - 05:22 PM
Si l'occasion se trouve, je me procurerais la version de Fricsay, puisque je vous fais confiance.
Alors prête... je ne le suis. A moins que vous estimiez qu'une première lecture pourrait être faite sans même l'oeuvre musicale en mémoire. Pour ma part, je trouverais cela dommage.
Mais je suis à votre disposition.
Je vous propose également que la conversation qui nous occupe ici se déplace vers le forum de discussion où vous pourriez ouvrir un topic. Même si cela n'est pas très important, le nombre grandissant de com's sur ce texte "maetro" me paraît un peu faussé.
C'est de votre travail sur cette messe qu'il s'agit à présent. Honneur à vous.
Félice.
#47
Posted 10 July 2006 - 06:45 PM
vous savez la version de karajan suffit amplement si vous la téléchargez
il a un souffle romantique slave
et il voit Mozart comme un précurseur romantique
cela doit conférer dans la messe un souffle grandiose
qui n'est pas le but recherher du compositeur
qui n'a rien d'un Beethoven
mais pour une remise en mémoire
pas besoin de jouer le héron de la fable
bien sür notre dialogue sort complétement de votre poème
mais le nombre de lecture augmente vite de façon exponentielle
une bonne chose pour votre poème non ?
je mets en ligne un poème de mon cru
pour changer de rail si vous le souhaitez
j'ai peu de lecteurs et commentaires
aucun risque d'excroissance en octets
amicalement
Michel
#48
Posted 10 July 2006 - 06:53 PM
J'irai donc lire votre dernier.
Karajan arrive bientôt. Oui, Mozart est certainement un romantique... un chouia en avance. Tout petit chouia. Moi, je suis une inconditionnelle de Brahms, alors j'entends assez bien ce qu'il y a d'ombre et de lumière chez Mozart, j'y suis très sensible.
Un topic... pardon... j'utilise les termes que l'on voit ici. Il s'agit simplement d'ouvrir un nouveau sujet de discussion dans le forum à côté. Je peux le faire si le coeur vous en dit.
Sinon, rendez-vous sur votre nouveau texte.
Félice.
#49
Posted 10 July 2006 - 10:58 PM
nous ne suivons pas les consignes
déontologiques des modérateurs
nous risquons d'être
excommuniés
Je reste là par respect pour vos fidèles
et puis cet échange est en premier lieu le votre
non franchement Mozart n'est en rien romantique
mais c'est lui qui a ouvert la voie de l'expression musicale dite romantique aux romantiques
comme Chopin Schubert qui adoraient sa musique
et par voie de conséquence Schumann et Brahms
le premier admiratif de Schubert et le second de Schumann
et très probablement s'il avait vécu plus longtemps il aurait suivi ce courant
comme Verdi a suivi celui du vérisme
ce qu'il y a d'étrange chez Mozart est que l'on ressent de l'émotion dans ses mélodies
mais pas vraiment de sentiments distinctifs et bien malin qui peut avec certitude en dire le réel contenu
ses andante ou adagio c'est beau chacun y voit ce qu'il veut mais peut-être n'y a-t-il rien d'autres que beauté sonore
un certain sourire écrit Sagan sensible sans doute à l'aspect cabotin de Mozart
Mozart avait une maîtrise hors du commun des règles musicales
aussi il s'en jouait comme un enfant ignorant
le premier à oser les dissonances à introduire là où c'est classiquement inconcevable des imprévus des parenthèses des apartés des pirouettes qui apparaissaient à son époque comme des insolences musicales sortant ainsi des sentiers battus de ses confrères habiles à user des recettes harmoniques souvent fastidieuses de leur temps.
L'évolution musicale lui a donné raison mais je pense que Mozart aurait été ravi d'entendre un Rossini, épaté d'entendre un Verdi, songeur d'écouter du Chopin et sans doute émerveillé d'entendre les oeuvres intimistes d'un Schubert Schuman ou Brahms ; mais je crois agacé d'entendre du Paganini ou du Liszt (point trop n'en faut des digressions romantiques)
Ce que l'on dit être la lumière mozartienne est le don d'allier la beauté à la pure simplicité ainsi sublimée
Amicalement
Michel
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