ujy
L'etranger Ou Le Rêve Des Quatre Saisons.
Started by (cloud), Feb 28 2006 06:59 PM
35 replies to this topic
#31
Posted 23 March 2006 - 11:32 PM
#32
Posted 24 March 2006 - 09:54 AM
Citation (cloud @ Mar 23 2006, 05:06 PM) <{POST_SNAPBACK}>
tes mots me touchent profondément l'amie.
en ce qui concerne la dérive,
je ne sais pas vraiment de quoi tu parles,
je n'ai pas très bien compris lol
Veux tu dire de ne pas laisser la poésie
m'écarter de la vie de tous les jours?
ou?
en ce qui concerne la dérive,
je ne sais pas vraiment de quoi tu parles,
je n'ai pas très bien compris lol
Veux tu dire de ne pas laisser la poésie
m'écarter de la vie de tous les jours?
ou?
Je voulais simplement dire que la poésie peut aussi avoir un caractère thérapeutique "quelque part". (les mots sont vivants) .Or thérapie renvoie à la "maladie" ( de l'âme, de l'esprit). Selon les personnes, la poésie peut aider à ne pas s'écarter de la vie de tous les jours, ou bien, à contrario être terrain favorable à des dérives.
Amicalement Cloud.
#33
Posted 29 March 2006 - 01:09 AM
Citation (~wldp~ @ Mar 27 2006, 07:24 PM) <{POST_SNAPBACK}>
oui tu sais!
à l'île des géants
le vaisseau s'échoue
l'ancre l'arrime aux récifs
la halte gronde
sous les grains du sable brûlant
elle rampe
happe les pieds des voyageurs
le papier se buvarde à fond de cale
les plumes se réenvolent aux ailes des oiseaux
l'encre se répand à la bouche des poulpes
dessimés de tous leurs attributs
les voilà à paumes nues!
à la déshabillade
la forêt doucement se penche
offrant les flancs des majestueux
l'écume s'étale au creux de la crique
mine de rien!
non cela n'est point nécessaire!
les mains des magiciens
n'ont besoin d'artifice
la lisière se met en sentinelles
les vagues rugissent en rempart
conciliabule
le sablier s'écoule...
tous les voyageurs se mettent au garde à l'âme
puis un bourdonnement
une gerbe de perroquets multicolores
s'étale à l'azur en une multitude...
survolent la plage d'est en ouest
la recouvrent en un manteau arc-en-ciel
puis soudain l'envol s'éclate en artifice
se découvre alors le sable
mille mots aux lignes arabesques
en épice de poèmes
les mains nues ont gravé les grains
à la contrée de l'air brut
l'odeur du macadam y est méconnue
mais les mots s'y goûtent
le brouhaha s'étouffe
les mumures se lèvent
...
à l'île des géants
le vaisseau s'échoue
l'ancre l'arrime aux récifs
la halte gronde
sous les grains du sable brûlant
elle rampe
happe les pieds des voyageurs
le papier se buvarde à fond de cale
les plumes se réenvolent aux ailes des oiseaux
l'encre se répand à la bouche des poulpes
dessimés de tous leurs attributs
les voilà à paumes nues!
à la déshabillade
la forêt doucement se penche
offrant les flancs des majestueux
l'écume s'étale au creux de la crique
mine de rien!
non cela n'est point nécessaire!
les mains des magiciens
n'ont besoin d'artifice
la lisière se met en sentinelles
les vagues rugissent en rempart
conciliabule
le sablier s'écoule...
tous les voyageurs se mettent au garde à l'âme
puis un bourdonnement
une gerbe de perroquets multicolores
s'étale à l'azur en une multitude...
survolent la plage d'est en ouest
la recouvrent en un manteau arc-en-ciel
puis soudain l'envol s'éclate en artifice
se découvre alors le sable
mille mots aux lignes arabesques
en épice de poèmes
les mains nues ont gravé les grains
à la contrée de l'air brut
l'odeur du macadam y est méconnue
mais les mots s'y goûtent
le brouhaha s'étouffe
les mumures se lèvent
...
A une fille des vents :
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'or du sable...
Il n'y a soleil pourtant
Qu'en dedans vos yeux d'océan
Il n'y a éclairs pourtant
Qu'en dedans vos grimaces de doux forban!
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'air familier du tropique...
Il n'y a femmes pourtant
Qu'en nos esprits de lointains amants
Il n'y a mômes pourtant
Qu'en notre coeur le sourire d'un enfant!
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'éternel voyage...
Il n'y a repos pourtant
Qu'en nos veillées aux bastingage du firmament
Il n'y a contrée pourtant
Qu'en laquelle nous puissions reposer finalement!
****************************************
'Voyageur ô mon voyageur!'
Ecoute donc,
Nous sommes voguant
Inlassablement voguant
Car notre devoir est le suivant
Découvrir éternellement...
'Voyageur ô mon voyageur!'
Amenons aux îles les soleils naissants
Pendus aux iris
Amenons aux îles le trou béant
Des évasions jamais comblées par le temps
'Voyageur ô mon voyageur!'
Nous enrichissons nos escales
Nous y esquissons les toiles
De nos veillées de nos souvenirs terrestres
De nos joies de l'humanité qui traîne à nos guêtres
'Voyageur ô mon voyageur!'
Mais que feront nous des étoiles
Une fois partagée cette escale?
Que ferons nous des milliers de contrées vierges
Une fois de celle ci foulé et foulé les berges?
Je vais te le dire
Nous repartirons
Toujours
Car vois tu
Voyageur ô mon voyageur
Jamais ne nous quitte
Ce désir étranger
De fouler l'ailleurs
Car vois tu
Voyageur ô mon voyageur
L'étranger est cadenassé dans ton coeur !
Cloud
#34
Posted 29 March 2006 - 10:31 AM
tgl
#35
Posted 29 March 2006 - 04:54 PM
Citation (cloud @ Mar 29 2006, 09:31 AM) <{POST_SNAPBACK}>
je ne pense pas que la poésie me sois une thérapie
car elle se nourrit de mon mal intérieur
mais je ne pense pas que la poésie
soit favorable à ce dont elle se nourrit
elle le vide un temps
et après
un pérpetuel besoin
qui revient
et revient
et revient...
encore merci de ton commentaire smoke
car elle se nourrit de mon mal intérieur
mais je ne pense pas que la poésie
soit favorable à ce dont elle se nourrit
elle le vide un temps
et après
un pérpetuel besoin
qui revient
et revient
et revient...
encore merci de ton commentaire smoke
Compte tenu de ce que tu as écrit et de ce que j'en comprends, il me devient difficile de dire alors que je souhaite que tu ailles mieux (ton mal intérieur), car nous n'aurions peut-être plus le plaisir de lire tes écrits. Alors je m'abstiens de tout autre commentaire sur le sujet. Toi seule sait. Amitiés.
#36
Posted 04 April 2006 - 08:36 AM
Citation (cloud @ Mar 29 2006, 12:09 AM) <{POST_SNAPBACK}>
A une fille des vents :
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'or du sable...
Il n'y a soleil pourtant
Qu'en dedans vos yeux d'océan
Il n'y a éclairs pourtant
Qu'en dedans vos grimaces de doux forban!
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'air familier du tropique...
Il n'y a femmes pourtant
Qu'en nos esprits de lointains amants
Il n'y a mômes pourtant
Qu'en notre coeur le sourire d'un enfant!
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'éternel voyage...
Il n'y a repos pourtant
Qu'en nos veillées aux bastingage du firmament
Il n'y a contrée pourtant
Qu'en laquelle nous puissions reposer finalement!
****************************************
'Voyageur ô mon voyageur!'
Ecoute donc,
Nous sommes voguant
Inlassablement voguant
Car notre devoir est le suivant
Découvrir éternellement...
'Voyageur ô mon voyageur!'
Amenons aux îles les soleils naissants
Pendus aux iris
Amenons aux îles le trou béant
Des évasions jamais comblées par le temps
'Voyageur ô mon voyageur!'
Nous enrichissons nos escales
Nous y esquissons les toiles
De nos veillées de nos souvenirs terrestres
De nos joies de l'humanité qui traîne à nos guêtres
'Voyageur ô mon voyageur!'
Mais que feront nous des étoiles
Une fois partagée cette escale?
Que ferons nous des milliers de contrées vierges
Une fois de celle ci foulé et foulé les berges?
Je vais te le dire
Nous repartirons
Toujours
Car vois tu
Voyageur ô mon voyageur
Jamais ne nous quitte
Ce désir étranger
De fouler l'ailleurs
Car vois tu
Voyageur ô mon voyageur
L'étranger est cadenassé dans ton coeur !
Cloud
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'or du sable...
Il n'y a soleil pourtant
Qu'en dedans vos yeux d'océan
Il n'y a éclairs pourtant
Qu'en dedans vos grimaces de doux forban!
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'air familier du tropique...
Il n'y a femmes pourtant
Qu'en nos esprits de lointains amants
Il n'y a mômes pourtant
Qu'en notre coeur le sourire d'un enfant!
'Capitaine ô mon capitaine!'
Je ne comprend l'éternel voyage...
Il n'y a repos pourtant
Qu'en nos veillées aux bastingage du firmament
Il n'y a contrée pourtant
Qu'en laquelle nous puissions reposer finalement!
****************************************
'Voyageur ô mon voyageur!'
Ecoute donc,
Nous sommes voguant
Inlassablement voguant
Car notre devoir est le suivant
Découvrir éternellement...
'Voyageur ô mon voyageur!'
Amenons aux îles les soleils naissants
Pendus aux iris
Amenons aux îles le trou béant
Des évasions jamais comblées par le temps
'Voyageur ô mon voyageur!'
Nous enrichissons nos escales
Nous y esquissons les toiles
De nos veillées de nos souvenirs terrestres
De nos joies de l'humanité qui traîne à nos guêtres
'Voyageur ô mon voyageur!'
Mais que feront nous des étoiles
Une fois partagée cette escale?
Que ferons nous des milliers de contrées vierges
Une fois de celle ci foulé et foulé les berges?
Je vais te le dire
Nous repartirons
Toujours
Car vois tu
Voyageur ô mon voyageur
Jamais ne nous quitte
Ce désir étranger
De fouler l'ailleurs
Car vois tu
Voyageur ô mon voyageur
L'étranger est cadenassé dans ton coeur !
Cloud
Bon voyage à ...
en France....
ailleurs....
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