38 replies to this topic

[Pierre-Yves]

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[Hauteur]

Bonsoir Felice,

Ecrire cela, j’aurais aimé.
Tout juste « A l’horizon de sel » ne me parle pas, et la fin ne finit pas, comme l’infini…
Sinon, que du bonheur…

Vous avez l’écrit qui fuse, et une fraîcheur qui enlève aux yeux, le froid.

Et puis :

« Je connais tes contours
Photographies
En noir et noir
Bois odorant »

comme cela me transperce, Chère.

J’aime alors tout.

…

Amitié
Hauteur

[Félice]

Pierre-Yves,

Ne nous égarons pas... tout de même.

Merci de ta lecture, de ton attention. J'ai moi-même une petite affection pour ce texte et son inspiratrice.

Félice.

[Félice]

Hauteur,

Votre passage ici me laisse un goût de cannelle et de vin... (oui, c'est comme ça). Je comprends bien votre commentaire :

L'eau, mon cher, l'eau. Et la rivière ! Une femme d'ébène, les yeux de nacre et l'ocre de ses mains... l'eau... la rivière... et le courant léger, de clapotis en silences, nous mène vers l'infini.

Tellement merci.

Félice.

[Artemisia]

Je suis revenue,
et je m'y réchauffe.
Et m'y lave aussi
à la rivière
un petit peu plus loin
pour ne pas déranger.

Artemisia

[balila]

Plus loin que le tableau que je vois, et qui est merveilleusement peint, il y a derrière ces images comme une douleur ancienne venue d'ailleurs.

Je suis venue plusieurs fois déjà, et à chaque fois cette impression, peut-être ce dernier vers qui coule quelque part dans une veine...

(Et même si j'ai aimé tout le texte, j'ai une petite préférence pour la fin où les "Je connais" sont intercalés avec d'autres strophes, cela me semble plus harmonieux).

Une très belle écriture ici, Félice, je pense que c'est le texte de toi qui me touche le plus.

balila

[Félice]

Artémisia,

Fais donc... la rivière est à tout le monde. D'où sa luminosité, en fait. Merci.

Balila,

Celui qui te touche le plus. Parce que je n'écris pas pour Félice, mais pour moi. Probablement. Voilà que l'attention chaleureuse que tu portes à mes mots te permet d'y voir clair.

L'écriture est une choses si pure...

Félice (quand même).

[bé]

j'aime beaucoup ce passage

Je connais ton pays/
dont les voiles/
Gonflées d’amour/
Se fardent parfois/

De cendres bleues/
De cendres d’Homme/
De cendres d'enfance/
Eparpillées / sur les collines

j'ai du mal avec le reste
car ma lecture est trop marqué par ton rythme binaire
tactac/ tactac
du coup ça n'est pas répétitif mais
attendu

[Félice]

Bé,

Oui, il semble que les avis se rassemblent sur cette question du rythme. C'est avec intérêt que j'en prends note. Le ryhtme est-il trop saccadé ? Trop binaire ? Pas assez étiré ?
Bon, ceci dit, j'ai toujours peur des engrenages... alors parfois, j'essaye de diviser mes mots pour régner sur eux... (sourire)

et je rassure tout le monde, ça ne marche absolument pas. hihihihi.

Bien reçu. Je vais y réfléchir. Merci !

Félice.