Citation (Hauteur)
Citation (Baz)
Messire Hauteur, je reconnais bien là votre sagesse,
Chantant les louanges de nos aimées prêtresses,
Ménageant esprits échaudés des autres chevaliers
Je vous le cri Hauteur, en plus d’être rusé
Vous êtes habile flagorneur, tournant votre fessier
Dans le sens opposé au danger
Mais quand est-il de votre pont-levis ?
Excusez de m’en enquérir ici,
Mais il paraîtrait qu’il est bien éprouvé
Par tant de joutes menées, par trop avoir soupé
Un de mes amis, fidèle charpentier
M’a dit devoir courir auprès de votre chevet
Pour panser les blessures, pour réparer les plaies
De votre ustensile servant de pont d’entrée
Rassurez moi Monsieur, n’est il pas trop atteint
Par tant d’années de lutte, par tant de festins ?
Je comprendrez soudain pourquoi toutes vos conquêtes
Font ainsi pâlir votre ex belle trompette…
Puis je m’enquérir aussi de votre fidèle aimante
Car Dame Erre n’a rien d’une débutante
Elle saura à coup sûr évaluer d’une main savante,
la vétusté
De votre arme Monsieur, s’il elle s’avère trop usagée
J’attends de vous des nouvelles rassurantes
Et de Dame Erre, une pensée savante
La vigueur de votre esprit je ne doute point
Mais il me faut moi-même évaluer les affres des câlins
Votre fidèle élève
Qui vous le comprendrez redoute les joutes
Si elles diminuent par trop, votre acuité
Baz,
Sachez qu’il est prouvé que l’ouvrage entretien
Les muscles qu’on soumet aux nombreuses contraintes.
Si j’en crois, humblement, à l’objet de vos craintes,
Et ce qu’il me permet, vous vous souciez en vain.
Je n’ai point eu recours à votre charpentier,
On vous aura trompé, le pont-levis s’abaisse…
Et pour faire cela, il lui fallut monter.
Sans doute un peu jaloux, ce charpentier s‘affaisse.
Quant à ma douce amante, elle ne peut dans l’instant,
Vous assurer céans de ses satisfactions.
Elle a dû s’éloigner sur ses lointains bastions.
Gageons qu’à son retour elle en prendra le temps.
Aussi ne craignez pas de jouter, mon ami.
Et donnez la réplique en savants vers frottés
A ces belles Princesses qui en sauront gré.
Leurs émois témoignés vous seront tout acquit.
Craignez juste qu’un jour des jaloux ne s’enquièrent
Qu’à tant y réussir vos prestances s’épuisent…
:wink:
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
Auteur vous l’êtes, difficile de le nier
Et ne pas s’incliner devant tant d’habileté
Mais prenait garde, pare bleu
De ne pas offusquer tous les gueux
Je comprends que votre gâtisme altère votre jugement
Vous comportant ainsi comme une vieille jument
Mais votre sénilité, Monsieur, n’excuse pas
Votre cavalier langage envers de vertes proies
Il vous faut Monsieur, triste réalité
Vous conformez à ce dont vous êtes doté
Et prendre garde à votre démentiel appétit
Qui me semble démesuré au regard de l’outil
Vous avez mérité, il est vrai, un dernier festin
Célébrant belle sortie, vantant une belle fin
Et, si vous acceptez conseil d’une jeune recrue
Mieux vaut partir sous les clameurs d’une foule acquise
Que sous les sifflets de promesses non tenues
Que sous les huées de donzelles non repues
Je peux vous recommander un bon apothicaire
Qui vous rendra vigueur à l’aide d’onguents
Vous aurez alors loisir d’être fier
Et d’honorer hâtement, une fois dernière, tous vos engagements…
Amitiés à vous, fidèle précurseur
Hommage soit rendu à ce talent d’auteur
Mais de grâce Monsieur, soignez votre sortie
Vous ne pourrez mourir que seul dans votre lit
Votre dévoué
Bazzzzzzzzz
Monsieur, ne lisez point ici de jalousie
Seule votre précaire santé m’incombe
La préserver d’une bien triste tombe
Là est mon seul attrait, je m’y engage
Et de grâce, Monsieur, n’en prenez point ombrage