Vous commandez aux vents pour qu'ils ne soient contraires
Ils vous sont tout acquis et leur complicité
Me porte le message où vous m'avez confié
Qu'au poids de tous mes maux, vous vouliez me soustraire.
Je crains que la douceur que me fait cet aveu,
En chassant l'apathie que me donnait la fièvre,
Me prive alors du goût de vos mains sur mes lèvres
Dont j'aimerais connaître, à genou, tous les feux.
J'ai pour la Bohémienne une robe de bal.
Pour la fleur, un soleil qui ouvre ses pétales,
La féline pourra, de griffes animales,
Couvrir toute ma peau sans m'en laisser le mal…
S'il fallait pour cela qu'au combat, j'ai mené
Une armée d'estropiés allant clopin-clopant,
Il ne se trouverait assez de mécréants
Pour m'ôter d'apporter la victoire à vos pieds…
Hauteur
Mon cher Hauteur,
Vous ne serez privé que du bruit du sanglot
Puisque je veux le taire avant qu'il ne jaillisse !
Vous n'aurez entendu que le bruit du galop
A vos fièvres menant le goût de mes délices.
Acceptez ces douceurs sur tous les longs combats
Que porte votre coeur, négligeant trop parfois
Le regard attentif glissé dans vos silences
Qui sait donner le soin à vos convalescences.
Et selon les éclats d'obus sous vos paupières
Je ferai vivre Fleur, de ses pudeurs solaires,
Bohémienne au balcon, sur vos lèvres Féline,
Pour lire dans vos yeux quelques larmes divines...
balila
bien à vous... deux
Ambréance
Bel emportement Ambréance !!!!! J'adore !
Merci !
balila