45 replies to this topic

[Erre]

De votre noble Hauteur, répondrez-vous enfin ?
:evil:

La Duchesse en pétard !

[heloise]

D'u sexe l'autre...
Pas facile, mais tu y arrives mieux que notre ami commun :wink:
Bien à toi

[Protoss]

C'est spécial ca me rend nostalgique, comme si il était trop tard ,mais touchant, peut-etre n'est t'il jamais trop tard ?

Protoss

[Hauteur]

Vos échanges enflammés sont comme une noce spirituelle

Vive les mariés!

Vous nous avez mariés plus vite qu'un curé...

Mais prenez y plaisir autant que nous, je pense.

Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Chevalier!  :shock:  

Vous me voyez surprise à vos explications
Et pourquoi serait-on en mal de m'approcher ?
Fraîche est ma fleur de lit et frais sont mes tétons
C'est à d'autres endroits qu'erra le jardinier...

Pour n'avoir plus l'outil apte à cueillir les roses
-Qu'il a du égarer au fond d'un vieux cageot -
Pondez-moi d'autres vers ou choisissez la prose
Mais ne me soupçonnez de causer ces bobos !

Je veux bien consentir que seule Jalousie
Aura pu inspirer ces propos déplaisants
Alors que je brûlais, vous m'avez refroidie
Et si je bous, c'est d'ire, à vous lire si gnan gnan !

                               La Duchesse D'Erre, en pétard !  :evil:

Dame Erre,

Je vois votre méprise et en suis tout penaud.
Vous avez cru que moi, qui tant vous porte aux nues,
J’ai pu, rien qu’un instant, penser que vos vertus
Aient pu causer dommage à l’un de mes rivaux ?

Loin de moi ces pensées…

Vous n’avez donc pas vu que je vous racontais
Comment j’ai, nuitamment, estourbis ce manant
Qui trouvait à vos yeux, quelques attraits d’amant.
Je n’ai pas été clair, embrumant mon sujet…

Vos délices, ma Dame, rendraient bien heureux
Le plus atteint des gueux en partance vers Dieu.
Je veille, en cet instant, que ce bien si précieux
Ne profite qu’à moi, ce qui me rend nerveux…

Aussi vos alentours sont-ils bien surveillés.
J’y emplois depuis peu deux ou trois Chevaliers
Pour ôter aux vilains quelques sottes idées.
Vous ne serez jamais, ma Mie, importunée…

Recevez mes hommages.



Hauteur

[Erre]

Ca n'était donc que ça ! Une simple ablation !
Que n'ai-je été trop sotte à vous incriminer !
J'eus si peu de jugeote à si peu vous aimer
Alors qu'en plein combat, vous tranchiez la question !

Mon Chevalier d'honneur, je suis votre servante
Ma rose n'est qu'à vous, je la scelle sous clé
Et je suis prête à tout pour me faire pardonner
Vous saurez les baisers d'une folle bacchante !
:roll:

Dame Erre, confuse...

[Hauteur]

Ca n'était donc que ça ! Une simple ablation !
Que n'ai-je été trop sotte à vous incriminer !
J'eus si peu de jugeote à si peu vous aimer
Alors qu'en plein combat, vous tranchiez la question !

Mon Chevalier d'honneur, je suis votre servante
Ma rose n'est qu'à vous, je la scelle sous clé
Et je suis prête à tout pour me faire pardonner
Vous saurez les baisers d'une folle bacchante !
:roll:  

Dame Erre, confuse...

Dame Erre,

Vous voilà prête à tout pour avoir mon pardon.
Je pourrais profiter de ce vous m’offrez
Pour oser des travers que tait la chrétienté.
Des interdits bravés, vous pousser aux tréfonds.

Ce que mes mains feraient ne peut y être dit
Ni les profonds outrages que vos lèvres firent.
Aborder les rivages des plages du pire
Pour ne penser qu’aux goûts des défendus abris.

Ma Dame je ne suis là, votre humble serviteur,
Prêt à tous les voyages que vous voudriez
Pour donner à vos sens les cris tant espérés
Dont votre état de noble a tué sous ses censeurs.

Vos courbes n’ont blasé mes besoins d’aventures
Et chacun des périples que vous m’octroyez
Me plongent dans l’état où l’on peut accéder
Quand après mil danger, enfin j’ôte l’armure.

Vous m’emplissez de bien…


Hauteur

[Erre]

Et pourtant vous m'avez laissée cuire en cocotte
Quinze jours durant sans amoindrir la flamme
Mes yeux sont boursouflés, et en guise de motte
Je n'ai plus, c'est navrant, que joue d'hippopotame !

Et voilà qu'à présent vous remettez plein feu !
Vous m'arrachez des cris et j'en deviens pintade
Vous refaîtes le paon et roucoulez au mieux
Et moi je me languis face à vos sérénades...

MAIS J'ATTENDS PLUS ENCORE
PONDEZ DES VERS EN OR !
POUR MOI,
RIEN QUE POUR MOI !
BONSOIR !

La Duchesse D'Erre

[Hauteur]

Et pourtant vous m'avez laissée cuire en cocotte
Quinze jours durant sans amoindrir la flamme
Mes yeux sont boursouflés, et en guise de motte
Je n'ai plus, c'est navrant, que joue d'hippopotame !

Et voilà qu'à présent vous remettez plein feu !
Vous m'arrachez des cris et j'en deviens pintade
Vous refaîtes le paon et roucoulez au mieux
Et moi je me languis face à vos sérénades...

MAIS J'ATTENDS PLUS ENCORE
PONDEZ DES VERS EN OR !
POUR MOI,
RIEN QUE POUR MOI !
BONSOIR !

La Duchesse D'Erre

Dame Erre,

Mais de ces vers en or, je ne suis pas capable !
Si j’étais un poète alors je vous dirais
Que votre peau de soie a le goût si discret
Que laisse les liqueurs au sortir de la table.

Je vous dirais aussi que j’ai, à vos douceurs,
Escaladé les pans abrupts de mes sens,
Et franchis les abords de mes rêves intenses.
J’y ai puisé le sang qui fait battre mon cœur.

Je pourrais déclamer, et vous porter aux nues,
Dire ces beaux tourments que j’ai eus à vos lèvres
Quand mes mains vous touchaient, à me donner la fièvre
Découvrant de vous, ces terres inconnues.

Si j’étais un poète je dirais cela…


Tendresse
Hauteur

[Erre]

Mais encor', mais encor', que diriez-vous encore ?

[Hauteur]

Mais encor', mais encor', que diriez-vous encore ?

Dame Erre,

Vous voulez me forcer à m’ouvrir d’avantage.
Avouer les secrets que ma pudeur enfouis.
Ces tourments qu’un héros s’est toujours interdits,
Dont je brûle pourtant aux feux de vos corsages.

Mille femmes j’ai vu au cours de mes voyages.
Il ne me fut jamais donné de rencontrer
Une femme aux appâts qui m’auraient détourné
De ceux que vous avez pour me donner la rage…

Dans le creux de vos reins je ne vois que des dunes
Aux sables nivelés par les vents chauds d’Orient.
Tout homme, à vos côtés, deviendrait incroyant
Si la Bible disait, de vous, chose importune.

J’ai dénié à mes mains le souvenir de vous
Quand loin de votre corps elles brûlaient d’impatience.
J’ai fait rosser Merlin qui n’a su, de sa science,
Empêcher que je sombre au fond de vos remous…

Tendresse
Hauteur

[Erre]

Soit, je prends, ça me plait, ce que vous dites là
Vous avez su louer les beautés qui sont miennes
Je glousse de plaisir à devenir la reine
D'un poète amoureux qui ne chante que moi !

Quoique ma bonne mère m'ait parlé comme suit :
" Prenez garde ma fille au héron qui jacasse
Il se montre friand d'adorables bécasses..."
A sa sage parole encor' je réfléchis...

Car je sais qu'un Prince doit pouvoir apporter
Belle galanterie -Ah! Pour ça, vous l'avez !-
Mais aussi un trésor fait de blé bien doré
Et de bourses en or pour me fair' soupirer...

Auriez-vous tout cela ? Seriez-vous celui-là? :roll:

Dame Erre

[Hauteur]

Soit, je prends, ça me plait, ce que vous dites là
Vous avez su louer les beautés qui sont miennes
Je glousse de plaisir à devenir la reine
D'un poète amoureux qui ne chante que moi !

Quoique ma bonne mère m'ait parlé comme suit :
" Prenez garde ma fille au héron qui jacasse
Il se montre friand d'adorables bécasses..."
A sa sage parole encor' je réfléchis...

Car je sais qu'un Prince doit pouvoir apporter
Belle galanterie -Ah! Pour ça, vous l'avez !-
Mais aussi un trésor fait de blé bien doré
Et de bourses en or pour me fair' soupirer...

Auriez-vous tout cela ? Seriez-vous celui-là?  :roll:  

Dame Erre

Dame Erre,

De l’or et des bijoux, j’ai ramené, pleins coffres,
Des lointaines croisades où gît le Sarazin.
Mais je vous vois plus preste à les voir sur vos seins
Que mes mains amoureuses qui pourtant s’y offrent.

Votre mère a donné du héron que je suis
De tristes intentions auxquelles vous pensez.
Prenez garde, ma foi, à bien trop l’écouter,
Que s’éloignent de vous des amoureux transis.

Il n’est pas romantique l’angle que vous faites
Aux intentions que j’ai, pour vous, tant déclamées.
Mon père m’avait dit de me méfier des fées
Qui trop à la richesse se tourne la tête.

Aurait-il eu raison, moi qui n’en croyais rien ?
Seriez-vous à ce point, vénale et empressée
De gagner au jack-pot, en plus d’un Chevalier,
La rente confortable aux rêves roturiers ?



Hauteur

[Mélusine]

Si vous permettre qu'en votre joute, je m'immisce
Dans "le blé bien doré et les bourses en or",
Est une allégorie à un autre trésor
Dont Dame Erre aimerait goûter les délices... :wink:

Fée Mélusine

[Hauteur]

Si vous permettre qu'en votre joute, je m'immisce
Dans "le blé bien doré et les bourses en or",
Est une allégorie à un autre trésor
Dont Dame Erre aimerait goûter les délices...  :wink:  

Fée Mélusine

J'aime l'explication de texte que vous faites.
Mon coeur n'est qu'en partie incliné à vous croire,
J'aimerais bien, pourtant, être la bonne poire,
Et penser, comme vous, qu'il s'agit d'une fête...

Mes hommages, fée...


Hauteur

[Hauteur]

C'est spécial ca me rend nostalgique, comme si il était trop tard ,mais touchant, peut-etre n'est t'il jamais trop tard ?

Protoss

Je confirme, Protoss... Il n'est jamais trop tard....



Amitié
Hauteur