Le triste sort des cygnes migrateurs, malades et solitaires, t'inspire et t'inquiète toi aussi...
Le vent glacial les pousse mais ils tombent et meurent, et se font dévorer par des chats qui inquiètent les médias.
Quand nous n'aurons plus que la peau sur les os, à force de l'avoir usée à nous escrimer (à avoir essayé) d'atteindre la félicité (Felix-cité), ce 7ème ciel des fous (des matous ? ), pauvres Icares, qui sait si dans une rue de Londres, de Paris, de Budapest ou de Prague, vendue à la mafia locale, nous ne tomberons pas notre sac, notre maigre bagage, ne gardant qu'un bloc-notes, grifonnant (griffes-oh nan !) nos derniers mots, là où avait passé la vie.
Chercher la lune, décrochant Big Ben... c...er une pendule ?
La jeune fille de Budapest* c'était toi...?!
Gare de l'Est, on entend déjà les violons slaves...
(Un jour j'irai marcher le long du canal de l'Ourcq, peut-être apercevrai-je les bulbes de la Place Rouge... )
Amicalement
Christophe
(P.S. : poème magnifique, j'adore... Un des meilleurs... Peut-être parce que j'aime les poèmes tristes à l'accent nostalgique...)
* : poème d'Henri Michaux
Là Où Tu Sais Me Trouver Toujours
Started by heloise, Feb 21 2006 04:42 PM
35 replies to this topic
#31
Posted 01 March 2006 - 09:23 PM
#32
Posted 02 March 2006 - 12:53 PM
Citation (le hamster @ Mar 1 2006, 09:23 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Le triste sort des cygnes migrateurs, malades et solitaires, t'inspire et t'inquiète toi aussi...
Le vent glacial les pousse mais ils tombent et meurent, et se font dévorer par des chats qui inquiètent les médias.
Quand nous n'aurons plus que la peau sur les os, à force de l'avoir usée à nous escrimer (à avoir essayé) d'atteindre la félicité (Felix-cité), ce 7ème ciel des fous (des matous ? ), pauvres Icares, qui sait si dans une rue de Londres, de Paris, de Budapest ou de Prague, vendue à la mafia locale, nous ne tomberons pas notre sac, notre maigre bagage, ne gardant qu'un bloc-notes, grifonnant (griffes-oh nan !) nos derniers mots, là où avait passé la vie.
Chercher la lune, décrochant Big Ben... c...er une pendule ?
La jeune fille de Budapest* c'était toi...?!
Gare de l'Est, on entend déjà les violons slaves...
(Un jour j'irai marcher le long du canal de l'Ourcq, peut-être apercevrai-je les bulbes de la Place Rouge... )
Amicalement
Christophe
(P.S. : poème magnifique, j'adore... Un des meilleurs... Peut-être parce que j'aime les poèmes tristes à l'accent nostalgique...)
* : poème d'Henri Michaux
Le vent glacial les pousse mais ils tombent et meurent, et se font dévorer par des chats qui inquiètent les médias.
Quand nous n'aurons plus que la peau sur les os, à force de l'avoir usée à nous escrimer (à avoir essayé) d'atteindre la félicité (Felix-cité), ce 7ème ciel des fous (des matous ? ), pauvres Icares, qui sait si dans une rue de Londres, de Paris, de Budapest ou de Prague, vendue à la mafia locale, nous ne tomberons pas notre sac, notre maigre bagage, ne gardant qu'un bloc-notes, grifonnant (griffes-oh nan !) nos derniers mots, là où avait passé la vie.
Chercher la lune, décrochant Big Ben... c...er une pendule ?
La jeune fille de Budapest* c'était toi...?!
Gare de l'Est, on entend déjà les violons slaves...
(Un jour j'irai marcher le long du canal de l'Ourcq, peut-être apercevrai-je les bulbes de la Place Rouge... )
Amicalement
Christophe
(P.S. : poème magnifique, j'adore... Un des meilleurs... Peut-être parce que j'aime les poèmes tristes à l'accent nostalgique...)
* : poème d'Henri Michaux
Cela s'est passé il y a peu
Je n'étais plus jeune fille depuis longtemps
Et c'était une autre ville
Mais c'était bien la Gare de l'Est
Je te croiserai peut-être un jour
Le long du canal de l'Ourcq
Si tu pouvais pousser jusqu'au canal Saint-Martin
Que je connais mieux
Mais je ne saurai jamais
Que c'était toi
Bien à toi
#33
Posted 02 March 2006 - 07:45 PM
"Je te croiserai peut-être un jour
Le long du canal de l'Ourcq
Si tu pouvais pousser jusqu'au canal Saint-Martin
Que je connais mieux" :
Dans l'autre sens, en traversant la Cité des sciences, jusqu'au quai de Gemmapes... j'aime bien aussi. Vers le soleil couchant ("I'm a poor lonesone cowboy...")
Biz
Le long du canal de l'Ourcq
Si tu pouvais pousser jusqu'au canal Saint-Martin
Que je connais mieux" :
Dans l'autre sens, en traversant la Cité des sciences, jusqu'au quai de Gemmapes... j'aime bien aussi. Vers le soleil couchant ("I'm a poor lonesone cowboy...")
Biz
#34
Posted 03 March 2006 - 09:36 AM
Citation (le hamster @ Mar 2 2006, 07:45 PM) <{POST_SNAPBACK}>
"Je te croiserai peut-être un jour
Le long du canal de l'Ourcq
Si tu pouvais pousser jusqu'au canal Saint-Martin
Que je connais mieux" :
Dans l'autre sens, en traversant la Cité des sciences, jusqu'au quai de Gemmapes... j'aime bien aussi. Vers le soleil couchant ("I'm a poor lonesone cowboy...")
Biz
Le long du canal de l'Ourcq
Si tu pouvais pousser jusqu'au canal Saint-Martin
Que je connais mieux" :
Dans l'autre sens, en traversant la Cité des sciences, jusqu'au quai de Gemmapes... j'aime bien aussi. Vers le soleil couchant ("I'm a poor lonesone cowboy...")
Biz
Toi sur une rive
Moi sur l'autre
Nous nous ferons un signe attendri
Une péniche passera
Nous cachant à la vue l'un de l'autre
Et nous repartirons
Chacun sur notre rive
Toi vers le couchant
Et moi au hasard
Bizzzzzzz
#35
Posted 03 March 2006 - 10:08 AM
bonjour héloïse,
c'est un peu difficile de contracter en de courts textes le côté gothique de ton inspiration
(le gothique a souvent besoin de "fleuve en crue d'images convulsées" pour développer son art, genre cathédrale de mots)
c'est une autre voie que tu tentes et dans ce texte précis tu touches au but, me semble t il.
c'est tout à fait impossible de dire ce que l'on veut dire avec exactitude. mais d'ailleurs, sais t-on toujours à l'origine d'un texte ce que l'on veut dire.
et ne joue t-on pas aussi avec l'indicible ?
bon...je me calme et je te redis bravo pour ce beau texte.
biz
c'est un peu difficile de contracter en de courts textes le côté gothique de ton inspiration
(le gothique a souvent besoin de "fleuve en crue d'images convulsées" pour développer son art, genre cathédrale de mots)
c'est une autre voie que tu tentes et dans ce texte précis tu touches au but, me semble t il.
c'est tout à fait impossible de dire ce que l'on veut dire avec exactitude. mais d'ailleurs, sais t-on toujours à l'origine d'un texte ce que l'on veut dire.
et ne joue t-on pas aussi avec l'indicible ?
bon...je me calme et je te redis bravo pour ce beau texte.
biz
#36
Posted 05 March 2006 - 08:44 AM
Citation (volpone @ Mar 3 2006, 10:08 AM) <{POST_SNAPBACK}>
bonjour héloïse,
c'est un peu difficile de contracter en de courts textes le côté gothique de ton inspiration
(le gothique a souvent besoin de "fleuve en crue d'images convulsées" pour développer son art, genre cathédrale de mots)
c'est une autre voie que tu tentes et dans ce texte précis tu touches au but, me semble t il.
c'est tout à fait impossible de dire ce que l'on veut dire avec exactitude. mais d'ailleurs, sais t-on toujours à l'origine d'un texte ce que l'on veut dire.
et ne joue t-on pas aussi avec l'indicible ?
bon...je me calme et je te redis bravo pour ce beau texte.
biz
c'est un peu difficile de contracter en de courts textes le côté gothique de ton inspiration
(le gothique a souvent besoin de "fleuve en crue d'images convulsées" pour développer son art, genre cathédrale de mots)
c'est une autre voie que tu tentes et dans ce texte précis tu touches au but, me semble t il.
c'est tout à fait impossible de dire ce que l'on veut dire avec exactitude. mais d'ailleurs, sais t-on toujours à l'origine d'un texte ce que l'on veut dire.
et ne joue t-on pas aussi avec l'indicible ?
bon...je me calme et je te redis bravo pour ce beau texte.
biz
Hello Volpone
Tu as vu juste
Lorsque je débute un texte, je ne sais pas toujours très bien où cela va me mener
J'ai juste une vague idée, la plupart du temps générée par ma mélancolie chronique
Je développe au fur et à mesure de mes états d'âme du moment
Mais une fois le texte achevée, là je deviens très exigente et je le remanie maintes fois avant d'en être à peu près satisfaite
Je ne veux jamais être trop précise mais il y a toujours, fortement déguisées, des références très intimes
Bien à toi
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