
#31
Posted 27 December 2004 - 09:24 PM
je n'étais pas revenue sur le site depuis 3 mois et je vois que le sujet est toujours en chantier !!
je vous souhaite d'avoir passé un bon Noel à tous, et bonne fin d'année !!
kikigui :wink:
#32
Posted 09 January 2005 - 05:37 PM
#33
Posted 01 February 2005 - 11:59 PM
Quelques fragments de lumière éclairent, palpitent et comblent,
Les tonalités grises et les mises en demeures de la vie
Le poète est triste car le poète écrit,
Son éxénèse , sa formule , sa matiére s'emballe de mélancolie
Avec des mots simples ou fantasques , il construit
Ce monde imprévu ou l'âme sensible et seule se trouve et s'aime
Tuez le poète et vous immolerez le rêve
Ho ! ce n'est pas tactile , il n'y a là que des propos ,
Qui climatisent par leurs piquants , leurs générosités,
Car enfin se confier est ultime espérance , intimité
C'est l'aède qui gémit , pas la personne de la rue
Pas celle du quotidien , pas l'individu incorporé .
Pour comprendre la peine il fait bien s'égayer et rire que diable !
Et bien, l'amant des muses sait aussi bivouaquer en riant aux éclats
Sa profondeur des sens lui offre bel appui car il explore la création,
Désenchanté , terrifié , sordide, douloureux , élégiaque ..
Emouvant, romantique et sauvage soit! pourtant dans l'ordinaire la joie figure
Au lointain l'écrivain se plaint et malmène ses mots et crie : je vis !
C'est un cri car il faut bien crier
Si on souhaite vivre , et exister c'est terrible !
Le combat ameute nos émotions , c'est la loi et l'ordonnance
On chancelle et on ploie récompensant le doute qui joue en clair-obscur ,
Et l'étincelle de grâce paraît bien dérisoire au vu des habitudes ,
Celle dont l'intensité se substente de rareté et de compréhension
Une fois étouffée, une fois enterrée il demeure le reste , la raison,
Certitude établie par d'autres que nous , et nous fermons la porte
Au changement que la vie nécessite , mais je parle de la vie !
Refuser le conflit est refuser la paix et la misère s'abreuve ,
Bien sur que l'harmonie n'est pas commune, ni neutre , ni plate ,
Et d'ailleurs rien de vivant ne reste étendu perpétuellement
Les poètes existent car il faut bien pleurer et exposer l’ambiguïté
La raison est logique ,convenable , légitime et il faut bien gérer!
Mais les contrastes s'échouent en contrées desséchées et moribondes
Si la dislocation émerge par convention ou manque de courage
Fragile car non appuyé , l'ombre du poète peut se fluidifier
Se perdre dans l'oraison d'un amour , de tout l'amour et se noyer
Ame craintive , lucide et percutante ,essence et essentielle
Qui toujours se bat dans ses rapports du contemplatif
Mais qui émaille et jonche vos parterres d'évasion et de trêves
Le fils d’Apollon, le flûtiste des mots s'endort, ne le réveillez pas ..
#34
Posted 05 February 2005 - 10:12 PM
de qui est ce beau texte ??
kikigui Amicalement :wink:
#35
Posted 12 February 2005 - 03:46 PM
#36
Posted 18 February 2005 - 11:21 PM
Amitié
#37
Posted 16 March 2005 - 09:53 PM
#38
Posted 17 March 2005 - 05:38 AM
Ce point ressemble au point… de non-retour.
#39
Posted 18 March 2005 - 04:24 AM
#40
Posted 19 March 2005 - 10:04 PM
#41
Posted 20 March 2005 - 08:15 PM
Tout y est et rien ne peut lui échapper
Mais rien ne vaut, la seule, la belle Nature
Sans tous les poètes, donc les hommes
Car la nature n'a pas tous ces grands artifices
Que le poète invente, des artifices personnels
Grâce à la dévastation de tout ce papier utilisé
Que l'on prends pour faire des poèmes sur papier
Toutes les forêt dévastées que de papier gaché
Pour ces fariboles du coeur de chiure de Poètes
Si vous aimez la nature, vous aimerez aussi la vie
Laissez les arbres de la grande forêt aux animaux
Et ne faites pas de bouquins de votre seule poésie
C'est un viol de la Nature qui ne vous dit pas merci
#42
Posted 20 March 2005 - 08:49 PM

#43
Posted 21 March 2005 - 03:30 PM
#44
Posted 06 April 2005 - 09:17 PM
vous cherchez des histoires, partez dans l'analyse
La poèsie est immanente et transcendante
Hic et nunc spontanée, vérité qui chante
salutations
#45
Posted 22 April 2005 - 01:00 PM
bisou a tt le monde

#46
Posted 17 June 2005 - 05:46 PM
Une nécessité de savoir ses techniques
Et une liberté par ses inventions possibles
#47
Posted 19 June 2005 - 09:58 AM
#48
Posted 27 June 2005 - 02:17 PM
c'est vous
et un peu moi
#49
Posted 27 June 2005 - 05:32 PM
#50
Posted 27 June 2005 - 08:36 PM
Fenêtre sur le ciel
ailes de verre
tournées vers l'air
la poésie c'était ce sentiment de voler
cette impression de ...
ce ne fut qu'une
c
h
u
t
e
dans le vide
la guillotine d'une
lammmmmmmmmmmmmmmmmmmmmme
tranchante
ressentir l'odeur de la pluie, s'éblouir des canons des oiseaux, entendre les vagues des champs de blé, y arriver, au nom de HZIWNSMCX;InnuZ73
appelle-le Vélux, c'est mon seul souhait. Mon pote que aime moi. Mon-a muse, musa, muso, musi rien ka moi



#51
Posted 28 June 2005 - 04:59 PM
#52
Posted 28 June 2005 - 05:14 PM
Qui m'a fait sourire
#53
Posted 18 July 2005 - 04:34 PM
c une subduction de l'esprit a l'etat inerte de l'etre normalement constitué.
Ligne directire d'un coeur qui chante et qui aime faire résonner son échos.
Puis par pur intéret simple un empreint a la civilisation de mes deux...
Seul on y pense afin d'y conclure un tout ou rien pour enfin laisser paraitre la betTise a l'état naturel de l'homme d'accoler sur des mots paraissants simple comme Lion DES MAUX COMME POESIE OU LE SENS D4INTERET reste difficile colmme bonjour
#54
Posted 25 July 2005 - 07:33 AM

#55
Posted 25 July 2005 - 06:34 PM
#56
Posted 27 July 2005 - 08:05 AM
#57
Posted 11 August 2005 - 09:24 AM
#58
Posted 17 August 2005 - 05:24 PM

Paysage de mon enfance entre 7 et 12 ans, les week-end et les vacances d'été, à Méréville, dans le Loiret.
C'est dans la rue qui descend sur la gauche derrière la tour Trajane, que mon coeur battit pour la première fois à la vue d'une fillette d'à peu près mon âge.
Elle était blonde, elle est passée devant moi en vélo, lentement...
On s'est regardé, puis elle a descendu la longue rue doucement, jusqu’au tournant.
Elle descend encore dans mon coeur.
C'était la fille du châtelain.
Dans la rue, juste derrière la tour.
Je l'ai aimé le temps d’un rien.
Un peu plus tard j'ai lu le Grand Meaulnes, et je m'y suis reconnu.
Le même amour sans mots après lequel courent les poètes.
Petite fille blonde, si je rime un peu parfois, c'est à cause de vous.
L'infini fugitif de votre image, blonde en robe blanche, et sur le visage je ne sais plus quelle expression, mais pas moins que celle d'un souffle de vent ondulant les grands blés, et à l'horizon toute ma vie.
PP
#59
Posted 21 August 2005 - 10:00 AM
L'infini fugitif de votre image, blonde en robe blanche, et sur le visage je ne sais plus quelle expression, mais pas moins que celle d'un souffle de vent ondulant les grands blés, et à l'horizon toute ma vie.
Je trouve cela très émouvant PPP.
Pour poursuivre sur ce sujet dans un autre style, la poésie est devenue quasi vitale àprès un grave accident qui m'a touchée et flinguée en vol.
- arrêt sur image, brouillard dans les radars, rafale en plein coeur, électrocution des circuits , perte du décodeur, le tout suivi d'une mise en orbite dans les étoiles....
Tu imagines la difficulté de l'atterrissage ! Je pense que seule la poésie pouvait ralentir et amortir la chute libre

#60
Posted 26 August 2005 - 08:05 AM
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