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[Ariel]

Rouge /

Marque

...

Le rouge monte au front, aux joues. A la surface.

Ici, on ne voudrait pas dire la colère, ou la honte, mais simplement la dynamique du signal,
L’émotion, et la rapidité de l’émotion qui a débordé la maîtrise, le calme.

La couleur a fusé jusqu’en dehors du trait du dessin, elle se signale à l’étendue visible, exposée du visage, comme une tache. Et le rouge, c’est déjà un cri, un appel, et tout autant, c’est déjà trop tard, le sang est montré, versé. « Il a deux trous rouges au côté droit », tout est dit, comme on identifie dans le champ de blé les taches des coquelicots avant les épis.

Ou la robe rouge, avant celle qui la porte. On la regarde, c’est presque une gifle que l’on se donne, comme si l’on avait rêvé d’elle négligemment défaite sur le sol de la chambre.

Le rouge monte, c’est l’invitation, et déjà la blessure

***

[Silences...]

Traces/ Pistes
Tel un chasseur, je traque ce loup, cette espèce protégée en France, de cà et de là, dans la forêt et dans les prairies de paturage, par monts et par vaux et je le suis grâce à ses traces sur les sols et tous les cadavres de moutons et de petits animaux qu'il laisse, mon chien le flaire et le piste en reniflant cette odeur si particulière celle d'un loup, un mythe en Europe mais un animal courant en Amérique...

Pistes/Hypothèses

Faire des paris sur les courses en hippo, devint, au siècle dernier, une thèse âprement défendue par une africaine qui ne connaissait pas la Drôme ... (bof !... Allez disons que c'est les vacances ! :?

[Ariel]

Hypothèses /

If

[le hamster]

if--> grands arbres

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grands arbres des châteaux
grands arbres de Hugo
arbres à feuilles
arbres à plume
larme à l'oeil

grands arbres / cyprès

[le hamster]

cyprès/si loin/si grand

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MAGNIFIQUE Eludra ! Public ovation for you !!!

Ca s'appelle du génie ça, du génie incarné...
Incarné, incarnat, incarné en toi
Eludra
Mère Mutra
Défendit et sauva
La langue des parias
Eluda la gelée
En été
Denoua le noeud sans le briser
Délicat
Délia
Dédia
Un vers
Une dahlia
Un soir d'orage
Une luciole pas sage (luciole-passage ?)

:wink:

pas sage > clous
 

Public ovation for you !!!  

Un grand MERCI .
Quel plaisir d'ouvrir son ordi au matin et de lire ce genre de commentaire
Et puisque c'est ma veine... j'enfonce le clou ...

Clous / cyclopes (des clous ? des clopinettes!, des clopes! ... six ... si ..)

Ps: Pas mal non plus tes variations Le hamster!

cyclopes > citrons pressés... par le temps.

[Ariel]

Cyclope /

Fontaine

...

Un moment je me suis laissé distraire par leur babillage. Elle, surtout, dont sans l’entendre je devine l’agilité de la voix quand ses mains promènent dans l’espace une élégance d’araignée balinaise. Le charme prend sur l’auditoire de ses deux amis, eux aussi asiatiques si j’en juge par leur visage.

Tout comme le tien. Pour autant m’es-tu si étrangère ?

Tu es assise quelques chaises plus loin, et tu ignores complètement cette conversation dont tu dois sans doute entendre les bruits si ce n’est comprendre la langue.

Un rectangle d’eau nous sépare.

Le bras droit en porte-à-faux supportant tout le poids de son guet sans effort apparent, Polyphème épie de son œil unique, au regard sans profondeur. La tignasse masque le visage de bronze penché en contrebas d’une marge en pierre, où le hasard a dessiné les reliefs d’un poing serré. Frêles de marbre pâle, Acis et la Néréide s’abandonnent. Leur générosité inconsciente abuse de ces rares instants où la mythologie perd de son impitoyable.

La fontaine a depuis longtemps oublié l’histoire. Elle en détourne résolument le cours de sa source. L’eau considère de part et d’autre de son bassin allongé, les deux rangées de chaises en désordre, où des vies plus tangibles viennent échapper quelques instants, où des doigts se tachent à déplier et replier l’encre du quotidien.

Comme tu parais préoccupée …

Le regard fixe le banc de poissons argentés venu draguer la surface de l’eau juste au pied de tes songes. Le vois-tu seulement ? Quand une risée de vent vient ondoyer la surface du bassin, le reflet de tes traits coule au plus sombre de la rêverie. Dés que le trouble cesse réapparaissent les poissons. Et la bride des yeux remonte à la surface au milieu des circonvolutions d’eau sans jamais cesser d’être tirée vers le fond par quelque chose de lourd, d’incoercible.

Et le visage dessine la trace froissée de ce remous intérieur.

Le geste du cyclope vient poser dans le vide un excédent d’âme suspendu à son bras gauche. Une main se tend vers le rêve avec une force inexpugnable, loin de lui, et lui masquant l’impossible à atteindre. Il y a quelque chose dans son aveuglement qui bafoue sa laideur. Mais bien plus que la jalousie ne l’anime, c’est le doute qui le cloue irrémédiablement au sol. A préférer arracher un pan de montagne plutôt que d’en défier le sommet. La déchirure de Polyphème, dans ce qu’elle éveille de violent, mesure l’étendue de sa passion.

Et tu n’as pas trop de deux coudes pour t’écraser les genoux de ce qui te tourmente les pensées. Quel sens précis donnes-tu à ton existence, à ce moment précis où tu mépriserais jusqu’à l’espoir en toi-même ? Sans vraiment de conviction en ce qui dériverait la circulation où tu cogites, tu extrais un classeur du sac de jute. Tu feuillettes, tu erres dans les feuillets. Mauvais temps sur tes prochains examens. Bien vite dépitée, tu renvoies les cahiers rejoindre les profondeurs du sac.

Brusquement tu te ravises, et tu fouilles la toile de gestes paniqués, pour en sortir et porter à l’oreille le petit objet gris. Quelque part un soleil impossible traverse la haie d’arbres sombres qui bordent la fontaine et disperse le rassemblement piscicole. J’ai un peu honte de rester là à m’accaparer une frange de ce bonheur. Je pose mon journal. Un œil sur le couple de marbre. Comment a t-il vécu cet instant, lui promis à ne jamais bouger, à ne jamais vivre une félicité où le cyclope laisser planer l’ombre de ses doutes.

De quoi se libère t-on quand on abandonne. Faut-il le lire à la surface des eaux ?

La fontaine Médicis, 21 août 2003.

Auguste-Louis-Marie Ottin Polyphème - Fontaine Médicis.

Fontaine / Naïade


Elles est l'onde, elle est la source,
Le murmure sous la mousse
La chanson incertaine
Qui se chuchote, à peine.

[Ariel]

Naïade /

Fleuve

Fleuve/Roman

[armoni]

.

Roman / Feuilleton

feuilleton > millefeuille
 

[le hamster]

Feuilleton / Millefeuilles

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La feuille frissonner
Prisonniers
Feuilletons
Effeuillez
L'oeillet et l'oeilleton
De l'oeillet...

Pour un rap
Avec toi ;-)

[le hamster]

Ben merde alors... quasiment en même temps...
Les grands esprits se rencontrent

Les grands esprits > les grands penseurs

Les grands esprits > Où se rencontrent-ils, au fait ?
 
C'est vrai, on dit toujours que « les grands esprits se rencontrent », alors j'aimerais bien savoir où !

     
 

Où se rencontrent les grands esprits ?
Ben .... euh... sur internet.... la preuve ....


penseur / infirmier

[le hamster]

infirmier/injection
SAMU/Kathlon... bon, on va dire : piqûre pour tout le monde, sinon on va nous demander une explication...

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les grands esprits... : nous nous comprenons, Eludra...

pour le rap, moi non plus, je ne suis pas fan ; mais le rythme de certains poèmes m'y fait penser, à les lire ; et je déclame.

Pour le TGV, tu sais, malheureusement il faut réserver longtemps à l'avance ; et avec Hassan Sehef avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure c'est p'us l'heure.
Et le TGV part à l'heure, TCHOU-TCHOUUUUU !
(Dans l'Sud i fait trop chaud... on est bien au frais en Normandie ; si yavait pas tout c'vent...)

Bises à toi Elue-Drap :-)
Mes hommages, les autres

[Ariel]

cathéter /

La veine en des tresses

piqure/ (de) rappel

impôts / (de) fleurs

[le hamster]

fleurs / de sang

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je me comprends, j'me comprends Elu, c'est le principal.
Parce que je le jour où je me comprendrai plus, alors là :-(
(Déjà que des fois j'arrive p'us à me relire... heureusement qu'il y a le clavier)

sang/ peur ni reproche
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Ouvre les yeux Le Lion- hamster. Ca aide pas mal pour se relire je trouve.

peur ni reproche/ tarzan