« POUR EPICTETE/AOTOUROU…OU QUAND 1+1=1 »
Started by Calynette, Apr 24 2005 12:35 PM
71 replies to this topic
#61
Posted 26 April 2005 - 05:17 PM
Remo, tu parles d'or
s'il te plait, fais-toi modérateur
merci
JLV
s'il te plait, fais-toi modérateur
merci
JLV
#62
Posted 26 April 2005 - 05:21 PM
Tu rigoles, je serais capable de me prendre au sérieux !
#63
Posted 26 April 2005 - 10:34 PM
"et c'est bien dos mâge !"
merde la libelolite aigüe se propage trés vite.
Faîtes vous vacciner !!
merde la libelolite aigüe se propage trés vite.
Faîtes vous vacciner !!
#64
Posted 27 April 2005 - 09:30 AM
Chère calynette (!)
voici venu l'heure de notre premier entretien sur le sonnet. Puisque tu parlais de poètes constipés :
L'idole
(sonnet du trou du cul)
Paul Verlaine/Arthur Rimbaud
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline,
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
à suivre...
voici venu l'heure de notre premier entretien sur le sonnet. Puisque tu parlais de poètes constipés :
L'idole
(sonnet du trou du cul)
Paul Verlaine/Arthur Rimbaud
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline,
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
à suivre...
#65
Posted 27 April 2005 - 12:50 PM
Hombre de mon amour....
#66
Posted 27 April 2005 - 08:21 PM
Ca sonne, hein
#67
Posted 27 April 2005 - 08:24 PM
LOL : Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Divin, comme Donatien !
Divin, comme Donatien !
#68
Posted 27 April 2005 - 08:27 PM
je dirai meme plus, ça résonne, voire ça dépote sec... c'est un remix Rimbaud Verlaine ? ça ressemble aux erotiques de Verlaine, pour les deux premieres strophe, mais apres...? c'est pour ça, la double signature qui precède...?
#69
Posted 27 April 2005 - 08:46 PM
non non,
coproduction originale Rimbaud/Verlaine (Album Zutique)
je ne retouche pas
coproduction originale Rimbaud/Verlaine (Album Zutique)
je ne retouche pas
#70
Posted 27 April 2005 - 08:51 PM
?????
#71
Posted 28 April 2005 - 07:47 AM
Je confirme : ce sonnet est tel que. Je l'avais lu il y a fort longtemps dans un recueil. Sûrement Rimbaud et Verlaine ne s'attendaient pas à ce que cette pochade passât à la postérité.
C'était l'époque où les jeunes gens facétieux et scandaleux poétaient des sonnets aussi naturellement que nous pétons.
C'était l'époque où les jeunes gens facétieux et scandaleux poétaient des sonnets aussi naturellement que nous pétons.
#72
Posted 28 April 2005 - 08:36 AM
Diantre !
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