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Je pleure, voila bien une drôle d'idée
si j'ai le coeur penaud jamais je ne m'incline
et c'est cette raison qui me voit enfermée
en attendant la fin de la guerre intestine.

Dame Erre a bien rossé le bouffon du pédant
mais il nous faut encore bouter hors le chateau
le rougeaud qui retient les femmes, l'impudent
allons les chevaliers !! mettez-vous au boulot.

Aparté :

Les chevaliers fourbus attendent alentour
La Dame Violaine, écrit un billet à sa cour


"Dame Erre et Isabeau venez en mon donjon
j'ai à vous informer d'une idée qui est mienne
pour bouter hors les murs les marauds, non de non
je vous entretiendrez à midi. Violaine."

Les Dames du chateau devant leur souveraine
à midi écoutaient l'idée malgré la peur
"ce soir lors du festin de la garde payenne
arrosez donc de vin le repas des voleurs
nous préviendrons Hauteur, il reviendra sans peine
délivrer le chateau de son usurpateur"

un billet est envoyé aux Chevaliers


"quand la nuit tombera les gardes seront saouls
il faudra profiter de cette belle aubaine
et tenter un assaut, venez et sauvez-nous
Et reprenez vos biens, lorsque la lune est pleine

Votre tendre Duchesse attend votre retour
Vous Chevalier Hauteur si vous gagnez la guerre
je vous donne sa main ainsi aux yeux de tous
je laisse ma couronne au profit de Dame Erre"

Demain preux chevaliers attelez ma voiture
je pars pour de longs mois retrouver mon royaume
et j'attendrai là-bas celui que les augures
m'ont désigné pour roi. Mais quel est donc cet homme ?"

à ceux qui me sont restés fidèles

Amis, gentes dames, chevaliers ou bouffons
vous qui m'avez sauvée du haut de mon donjon
recevez de la Reine à vie en récompense
une place au chateau, et ma reconnaissance.

Adieu.

[Erre]

Ô Dame Violaine à l'immense bonté !
Comment vous remercier de votre coeur si grand
Et de votre souci à l'égard des amants ?
Je vous offre à jamais ma plus tendre amitié

Oui, nous allons saoûler ces minables manants
En portant dès ce soir nos corsages ouverts
Sous nos rires masqués, nous les laisserons faire
Et verserons le vin à flot tout en chantant

Alors nos Chevaliers n'auront plus qu'à entrer..
Mais quel est ce lézard serpentant sur les murs
La queue dégoulinant de vase et de verdure ?
Ciel ! Horreur ! Ma chère, nous nous sommes trompées!

L'homme jeté à l'eau n'était pas un tyran
C'était un Chevalier déguisé pour la ruse
Et je vois sous mes yeux visqueux comme méduse
Gris, vert, brun, enrageant, roseau, le Prince blanc ! :shock:

[roseaupensant]

"L'homme jeté à l'eau n'était pas un tyran
C'était un Chevalier déguisé pour la ruse
Et je vois sous mes yeux visqueux comme méduse

*******************************************


De qui parle en ces termes la tête de linotte ?
Sardanapale pour ERRE serait-il Don Quichotte ?
La luxure l'emporte, la poitrine à tous vents
Risque de lui faire prendre Rocco pour Don Juan !


:-))

[Erre]

Ah ! Vous ne voulez pas de ce bain dans les douves
Pour me parler ainsi qu'à une péronnelle
A remettre en question ma science et mes dentelles
Vous êtes insolent, vos mots je désapprouve !

Piteux comme vous êtes, plus flasque qu'une mousse
Songez à vous sécher au lieu de faire le fier
Il faut combattre encore avant tant de manières
Le Prince Blanc n'est-il qu'un gros crapaud qui tousse ?

:evil: La Duchesse en pétard !

[Olivannecy]

Bon alors si je commençais par crocheter cette porte…
Avant que ne soit envahi ce tertre
Par ces brides de chevaliers et leur cohorte.
Plus solide qu’elle ne veut en paraître
Cette serrure résiste plus encore que ces dames
Mais j’en viendrais à bout sans … « plouf !!»
Tiens quel est donc ce quidam,
Serais-ce encore le bouff….
Qui par ces gentes damoiselles
Prit cour de haut vol
En partant des tourelles
Comme le courrier s’envole ?

Mais non, le sacripant qui émerge des douves
N’est autre que heaume blanc qui soudain se découvre
Dans un accoutrement qui ne lui sied pas, certes,
Mais ne voit-il vraiment qu’en sa démarche Oh nette
Il fut pris pour manant voulant faucher fleurette ?

Que de douces en regard vers le misérable
Dégoulinant, crapautant en algues décorées,
S’aperçoivent maintenant que par mégarde
Un prince ardant elles ont défenestré.

Décidément, que bonne inspiration m’a pris
De m’introduire en ces lieux d’une activité exquise
Mais reportons attention à cette porte sise
Dont la rouille fait mention d’entremise.

Moi qui voyais déja attelée ma jument
la ruse est éventée, traitrise et forfaiture
un espion a rendu à l'infâme forban
un rapport très précis, quelle mésaventure !

Oyez les chevaliers ! attention c'est un piège
Bavard, chevalier blanc, Hauteur méfiez-vous
ralliez à l'étendard tous ceux qui sont au siège
et attendez demain, pour attaquer ces fous !

La Reine à son balcon voyez vous fait un signe
c'est moi ! repliez-vous ! morbleu ! mais c'est trop tard !
les flêches des archets font mur ! je me résigne
les miens si courageux font feu de toute part.

la guerre est rude et âpre ...

Mais que vois-je là bas, voleur ou malandrin
qui tente de forcer la serrure rebelle
de l'entrée bien cachée de notre souterrain
serait-ce cet espion qui nous fit tant querelle ?

Mais non ! je reconnais sous ses pauvres haillons
le digne Chevalier Olivier de Nancy
qui nous vint en sauveur déja, il est fort bon
d'essayer de sauver sa Reine du Maudit.

Holà !!! je suis là haut, oyez mon jeune ami
tenez ! attrapez-donc cette clé que je lance
ouvrira ce battant bien mieux que votre outil
moi qui n'espérait plus que mourir sous la lance.

...

Allons ma chère amie, duchesse je vous prie
et vous Chevalier blanc, arrêtez cet éclat
nous avons je le crois bien mieux à faire ici
que de nous quereller sans raison n'est-ce-pas ?

Venez et regardez du haut de la tourelle
nos chevaliers font fort de gagner le combat
mon vieil ami rouillé, vous êtes encor' rebelle
calmez-vous simplement et prenez moi le bras

...

[Olivannecy]

Et clac ! Il était bien temps que cette porte s’ouvre ;
Je sens l’outrecuidant que la morale réprouve
S’ébaudir que pendant cet affrontement qui couve
Il peut encore sévire en de viles esbroufes.

Finalement de situation clinquante
Me voilà engoncé
Dans une rixe inquiétante
Aux relents de passé.

C’est un écho lointain
Qui se rappelle à moi
Quand agile, c’est certain,
Partaient de mon carquois
Flèches aux malandrins
Contre belles aux abois.

Mon épée courte et vive
Prête à ferrailler
Me démange et salive …
La laisserais-je me porter ?

Comment prendre position Moi qui en temps damné
De trahison et d’effroi je vécus pour laver
Mon âme qui autrefois en était chevalier,
Trahis par un maître sans loi, je ne fus sacrifié…

[roseaupensant]

" Ah ! Vous ne voulez pas de ce bain dans les douves
Pour me parler ainsi qu'à une péronnelle
A remettre en question ma science et mes dentelles
Vous êtes insolent, vos mots je désapprouve !"

-Vous l'avez bien cherché me manquant de respect
Je n'ai fait qu'y répondre sans sortir mon épée !

"Piteux comme vous êtes, plus flasque qu'une mousse
Songez à vous sécher au lieu de faire le fier
Il faut combattre encore avant tant de manières
Le Prince Blanc n'est-il qu'un gros crapaud qui tousse ?"

-Oyez là le langage de la vile chambrière,
Dame Sans-Gêne de roture, modeste lavandière,
Qui ne rêve de quitter ses fers et ses chaudrons,
Que pour s'en aller faire un tour chez les garçons !


:-))

[roseaupensant]

Je donne ma langue au chat, je ne pense pas à ERRE..
Je me perds et m'épuise dans ce galimatias,
Violaine si vous pouviez, (vous qui gardez le fil)
Nous faire un résumé des chapitres, telle Sibylle.

Cela nous remettrait quelque peu sur les rails,
J'entends déjà d'ici " V'la l'Roseau qui déraille.. "
"Car je n'ai jusqu'alors, que pu voir dans la fange"
"Que vers et anathêmes en horrible mélange ! "

Merci pour votre bras toujours aussi gracieux
Je m'en saisis Madame c'est un plaisir des yeux
Soyez sans inquiétude, ce matin au gymnase
J'ai fait mes excercices..ce n'étaient pas des phrases.


:-))

[LisAbelle]

Rentrant ce soir du bois ou je faisais récolte
De cèpes chanterelles et pieds de moutons
Voilà que j’apprends qu’a la cour du Roi
On fait bombance avec ardeur et abondance

Confettis et feux d’artifices sont de circonstance
M’informent serfs et paysans avec indulgence
la Dame au grand cœur à ce jour est toujours confinée …
Alors que Dame Erre magnifiquement prépare ses secrets…

Une vilaine vêtue de dentelles me confie en riant
Qu’un Prince Blanc offrirait à une âme rebelle
Son heaume et son royaume sur le champ
Mais qui peut elle bien être pour mériter tel présent ?

Pour avoir du bon pain il faut de la bonne farine
Aussi je regagne le bois en quête de marrons…

Mais enfin… Que se passe t il présentement au château ?
Erre et Violaine vous voilà maintenant toutes deux prisonnières
Mais… Quel est donc ce vaurien qui ose et se permet
De séquestrer de la sorte deux Dames de haute lignée?

Amitiés

[Erre]

Accourez mon Hauteur, faites donc quelque chose !
Où êtes-vous enfin? Je n'y puis plus tenir !
Oyez donc ce roseau et le parler qu'il ose
Adresser à mon sein, il me met au martyr !

Et n'entendez-vous point le vil qui s'introduit
Avec ses grandes dents et son regard d'acier
Attendrez-vous, caché, qu'il vienne me croquer
Et affûter son arme au creux de mon doux lit?

Ô Dame Violaine
Du haut de votre tour, le voyez-vous qui vainct
Celui que mon coeur aime, a-t-il bien le dessus
De ce combat sans fin contre ces malotrus
Ou serait-il dessous cett' bande de crétins?

(Psst Dame LisAbelle, apportez vos marrons
Nous en aurons besoin pour beugner ces poltrons!)

[Olivannecy]

Bon, allons tout droit voir où cela nous mène
Même si l’on ne voit pas plus que dans …
PAF ! HUMFF ! quel est l’outrecuidant
Architecte qui mériterait qu’on lui assène
Un bon coup en plein dans ses dents
Pour l’allumer lui, qu’il comprenne
Qu’un plafond doit être haut et non si bas
Que même un nain ne passerait pas.
Me voilà maintenant affubler d’une migraine,
Et de ces chandelles j’en attendais pas tant.

Oyez mes braves gens, le chevalier tout blanc
vient de prendre à revers les vils outrecuidants
Hauteur est sur le haut il manie son épée
et tranche dans le lard des manants tous défaits

le chevalier Bavard inonde de gros mots
piquant de son estoc le cul des croquenauds
chevalier blanc devant harrangue la mêlée
poussant tous de ses grands cris la horde des alliés

mais la nuit dans ces temps la guerre se repose
quel est donc ce grand cri ? qui hurle ? enfin qui ose ?
ça vient des souterrains ? mon dieu !!! c'est Olivier
qui n'a pas su bien voir, les torches accrochées !

Dame Erre de vous prie hélez notre Isabeau
qu'elle courre au sous-sol aider notre jeunot
sans que notre bourreau n'en soit pour cette fois
informés ! attention ! les traitres sont sournois

[interzone]

Salut Vieuxlaine. :?

Mais qui est donc ce chevalier bavard si méchant?

Serait il comme Zorro, el pero del diablo ?

je tremble d'effroi rien qu'en y pensant..

Je retourne dans mon bunker,
suis à l'abri là bas ...

bonnes joutes les amis..

[Olivannecy]

Je m’habitue à l’obscurité, ma vision s’éclaircit.
Il y a des torches au mur, mais point de feu ici.
Le plafond se relevant, je peux me déplier
Pour allez de l’avant, on dirait un escalier…

Bon, encore une porte ;
Au bas un rai de lumière ;
Mais que le diable m’emporte,
Il y a quelqu’un derrière
Et au bruit de sa cote
Sûrement d’humeur guerrière…

[interzone]

Vieuxlaine c'est pas méchant..
Vieux c'est pour le style général...
et Laine pour le coté mou, qui gratte un peu..

donc c'est vraiment sans malices aucunes...

mais bon, faut bien répondre aux invectives de temps à autres,
ça me distrait..

[Michel]

Si j'étais chevalier
Averti du danger
Que trois Belles encourent
je serais pris de court

Et quel foulard choisir
Pour aller concourir
Au tournoi annoncé
Le combat achevé

Michel

[interzone]

Nul danger dans la place,
J'intervenais pour donner du grain à moudre,
je me délecte d'avance de la suite

quelqu'un disait:
les injures de mes ennemis
sont autant de médailles pour moi...
mais qui disait ça déjà?

moi peut-être...

[Michel]

Ce que l’on ne dit pas le seigneur de ce lieu
Détient en grand secret une jeune captive
Gardée dans le donjon appétissante grive
Dont le droit de cuissage en est seul l’enjeu

Imaginer le sort de cette jouvencelle
Soumise à la brutalité de ce seigneur
Ignorant le récit des damoiseaux conteurs
Sur les amours courtois chantés à la chandelle

Aussi oyez vous prie le miracle survenu
En ces temps reculé à cette prisonnière
Qui fut l’élue de Dieu de façon singulière
Rêvant tant à l’amour qu’elle fut entendue

Si aujourd’hui le cœur n’a plus le souvenir
De l’amour apparu en rêve féminin
Il en réclame encor le sceau de pureté
Qui en fait sa splendeur et toute sa beauté


A suivre….

Michel

[Michel]

LA BELLE ET LE CHEVALIER







Dans un donjon, une nuit d'été, au 13ème siècle.

La Gente Belle

Je n'en reviens pas de la douceur de cette nuit
Le lait de la terre dans les ruisseaux du ciel coule
Et mon regard se perd sur l'exquise pâleur des fleurs
Tandis qu'à mon front la lune a fait de son histoire
Le parfum d'ambre et de miel des voûtes enchantées

Où sommes-nous chevalier qu'il n'est besoin de héler
Le vent pour briser le silence d'une nuit étoilée

J'ai vraiment peine à vous voir et cependant ma peine est joie
Comme au commencement des larmes vient le sourire
Au feu de mes envies j'ai brûlé tout le reflet des ondes
Dansé les bras levés vers les oiseaux
La vague s'étirant sans cesse dans son aspiration au désir
Et les nuits j'ai chanté le retour au nid des colombes
Pour que germe en ma chair un pur élan de coeur
Pour que la pénombre enfin vaincue dans mes mains
S'endorme comme un matin qui se lève
Où sommes-nous donc chevalier
Qu'il n'est besoin de parler pour s'entendre

Le Chevalier

Nous sommes au pays des lys et de l'incandescence
En partance vers l'île de Cythère
La tête fleurie de mille songes
Dans une barque ouvragée de silence et d'or
Nous sommes ensemble vierge de toute impureté
La pierre de feu dans les neiges venues
Ce gonflement de voile pour que l'aventure appareille
Nous sommes à n'en plus finir la source bleue des fées
Le puits perdu de toutes les ailes de lumière
Toute la beauté des cris taillée dans la stupéfaction
Nous sommes ensemble le cantique de la terre
Les enfants du soleil dans le sortilège de la lune

La Gente Belle

Je ne comprends pas ces mots qui incendient mon coeur
Ne seriez-vous point chevalier de ces troubadours
Qui l'hiver durant content mille grands soleils
Et donnent aux murs si froids les lèvres du sourire
N'êtes-vous jamais passé par le château de nos terres

Le Chevalier

J'ai tant rêvé de l'être chevauchant les nuées
Mes oriflammes au vent pour l'azur d'une Belle
Ménestrel enhardi de l'avoir rencontrée
Pour quitter à jamais les chemins de l'errance
Je demeure cet impénitent chevalier courageux
Guidé par une voix d'enfant au vitrail du coeur
Mais au-dessus de mes faucons les plus braves
Cet ange d'innocence poussé au blanc soleil
Piquant des fleurs de feu sur les casques de mes preux
Lorsqu'ils supplient la vie de les laisser dormir
Continue de hanter mes rêves les plus fous


A suivre...

[Michel]

La Gente Belle

Je vis sous les nuages en pays de hautes terres
Habitant un donjon cerné d'austères murailles
Seuls parviennent à le hanter les oiseaux de haut vol
Et n'ai mémoire qu'aucun ennemi n'y chantât
L'éclat de sa victoire après rude combat
Mais votre voix Chevalier je crois l'avoir entendue
Dieu lui-même ne saurait me faire dire où
Etes-vous blond comme un Viking brun comme un Sarde
Et si vos yeux sont aussi clairs que votre voix
Alors beau Chevalier j'aspire à ton regard

Le Chevalier

Rien ne presse belle enfant nous avons tout le temps
Ecoute dans le lointain se balancer le vent
L'amour est illusion s'il n'a pas pris naissance
A l'immense prairie des coeurs ensemencés
Son souffle se fait zéphyr alizé ou typhon
Sur l'haleine terrestre en tapis de nuées
Pour unir ou défaire la transparence d'être
Le jour n'est pas venu de vous offrir mon visage
Je vis dans mon armure comme dans un berceau
S'y penche de la haut la fée du tendre espoir
Et j'ouvrirai mon heaume que pour un seul regard

A suivre...

[Michel]

La Gente Belle

Où sommes-nous Chevalier qu'il faille
Tant pleurer pour le droit de se voir
Combien de temps devrais-je encore les nuits
M'offrir aux sordides amours de vos frères barbares
Pourquoi l'aurore ne vient-elle point me rejoindre
Je sens en moi venir l'hiver de l'amertume
Prenez la main Chevalier que je vous tends
J'ai besoin d'un grand bouquet de lilas
D'une fenêtre s'ouvrant sur le jardin l'été
J'ai besoin d'une colombe pour la regarder
Ne me laissez plus vivre dans ma robe de mariée
Emportez-moi loin du silence des vivants

Le Chevalier

Dormez une nuit encore au château de votre geôlier
Je vous rejoindrai hors du sentier de notre rêve
Quand vos larmes parsèmeront de rosée le matin

La Gente Belle

Où sommes-nous Chevalier le donjon est tombé
Les soldats en furie se livrent à la curée
Que se passe-t-il soudain qu'à parler tendrement
L'offrande de l'amour à toute faveur d'être
Je me sens impuissante à contrarier mon cœur
Qui se presse à partir où le guide mon rêve
Que sommes-nous chevalier devenus en l’instant

Le Chevalier

Nous sommes le prétexte éolien des premières fleurs
La force des volcans en gerbes déployées
Le magma déchirant les entrailles de la mer
Une idée du soleil sur la cime des arbres
Et la tendresse du vent au carrefour des étoiles
L'écartèlement des souffles l'écrin ouvert aux songes
Toute la rumeur des foules qui nous envient
Nous sommes mon amour devenus nous ensemble
La lente libération des feuilles
Le parcours de la sève aux saisons de l'écorce
Le frisson d'acajou qui craque au long des siècles
L'exutoire des sages et la précipitation des choses
Je te dis mon amour que nous sommes
A l'envers du monde sa seule renaissance
Qu'il ne faut plus pleurer la solitude n'est plus
Là-bas Lancelot a planté son épée
Dans l'épouvantable cri du monstre
Qui dévorait les amours naissantes

Nous irons désormais dormir au bord du lac
L'amour scellé dans nos corps étendus
La fugacité de l'éclair piégé
Dans l'éternité d'être deux ensemble

Fin

Michel

Clap ! Clap ! clap ! que dire de plus ...
je suis conquise Chevalier de la Rose ...

:oops:

[Erre]

Et si j'aimais plutôt, le Chevalier Michel ?
Car c'est joliment beau, ce qu'il conte des belles...
Il n'est qu'un dommage : ses deux dents de devant
Le désavantagent - mais un peu seulement !-
:roll:
Dame Erre

[LisAbelle]

Par le Chevalier de la Rose… Violaine vous êtes conquise …
Comme je vous comprends je n’imagine pas un seul instant
Qu’il pourrait en être autrement.
Le regard que porte Michel ici est aussi clair que son chant.
Et…
Pour faire un commentaire sur son smiley/sourire
Je dirais qu’il a les dents blanches et c’est ma foi bon signe.


Holà … Olivannecy, Dame Violaine a demandé que je dépose dans vos main
Une boussole et une lampe électrique afin d'éclairer votre chemin
Que vous puissiez regagner parmi ce dédale les demeures seigneuriales.
Mais dites moi... Voulez vous aussi ce relevé topographique?
J’ai retrouvé celui ci glissé au beau milieu d’un livre de cuisine.

Comme vous le dites Erre, les Dames son vaillantes et il n’y paraît rien.

Voilà Voilà … J’arrive ! (On m’appelle au dehors … Je vais voir qui arrive sur le chemin...)

Amitiés à Deux Mains.

Lisa.

[heloise]

Je suis Dame Héloïse et j'ai bien de la peine
Je demeure enfermée dans une triste donjon
Engagée de force à un triste seigneur
Quel jeune chevalier viendra me délivrer ?

J'ai passé la journée à revêtir atours
pour le beau Chevalier et gentil troubadour
qui a su chavirer le coeur de votre Reine
que demain dès le jour chacun prenne la peine
de venir au chateau habillé de velours
je prépare en son nom un habile discours

Avant de vous quitter pour mon palais royal
j'aimerais bien savoir ce que fait mon vassal
le Chevalier Hauteur a gagné la bataille
depuis il disparut, fait-il encore ripaille?
Prenez-garde Dame Erre, a jeté dévolu
sur un jeune premier, qui ma foi lui a plu !

Dans mes appartements je vais me reposer
en attendant demain, pour marquer de l'épée
le sauveur du chateau, et tous ces braves gens
qui ont tant guerroyé, jusqu'à donner le sang
Et le Chevalier blanc je veux à mes côtés
Michel sera nommé de la Rose Chevalier.


..... bonne nuit

[uiox]

Désolé, un seul mot, le mien, bassesse.
J'aime les grandes idées, je ne suis qu'un roturier
Bloqué à jamais dans ce que la noblesse qualifie d'ordurier
La beauté chez le rustre ne sera que la fesse

Belle affaire nous voila au premier jour
Puis plus tard réunis dans nos premiers émois
Le spermatozoide dans son dialogue de sourd
Le sang bleu n'aurait til pas la même joie?

Non, le beau le cultivé est noble
Une faute, même une avancée, pire une idée
Cette avalanche de mots ne sont que grimaces horribles
La populace grouillante a parlé

Ce plomb sur nos épaules
Le rire, le grave même le triste n'a plus d'importance
Enfermé dans ce que l'on est: un role
Les anciens et ses dépositaires nous tancent

Sachez que les Villons vous regardent
Sur vous les tripes des pendus se déversent
Des sourires édentés vous narguent
Sur vous l'Humanité verse

Ses idées et ses larmes.

[roseaupensant]

Je suis Dame Héloïse et j'ai bien de la peine
Je demeure enfermée dans une triste donjon
Engagée de force à un triste seigneur
Quel jeune chevalier viendra me délivrer ?

Voilà une recrue de grande qualité,
Qui crie à la fenêtre " A moi le père Michel !"
Si tant est apprécié le fringant Chevalier
Qu'il aura bien du mal à gravir les échelles.

Dame Héloise, ici, la donne est bouleversée,
Cette femme est de feu elle a ses artifices,
Elle sait le coeur de l'homme.. elle ne manque pas d'épices,
Prenez garde les douairières à vous faire reléguer..

Bienvenue Héloïse.

:-))